Edifié au début du XVe siècle par Louis Il d'Anjou, roi de Sicile et comte de Provence, le château de Tarascon surplombe le Rhône de ses imposantes murailles Bâti en un temps de conflits dynastiques entre Angevins et Aragonais, il a conservé sa capacité d'intimidation et de défense, mais il offre aussi au visiteur des merveilles plus subtiles : gargouilles suspendues aux mâchicoulis, décors sculptes ou peints ornant murs et plafonds Les chambres, salles et chapelles qui virent se succéder rois, reines et sénéchaux sont en effet peuplées de monstres, de personnages étranges, hybrides ou symboliques. Lors de ses séjours au château, René I` duc d'Anjou et comte de Provence, y engage des travaux d'embellissement et de confort. La mort de ce dernier, en 1480, signe l'abandon du rôle résidentiel du bâtiment, qui servira désormais de prison, et occasionnellement de place forte Certes moins prestigieuse, cette fonction carcérale a néanmoins dote le monument d'une exceptionnelle collection de graffitis, dont les plus anciens remontent au XVe siècle et les plus récents à 1926 inscriptions, blasons, symboles religieux ou profanes, portraits de soldats, ainsi que des dizaines de navires de différentes sortes, des naos catalanes aux goélettes.

Le château de Tarascon

Bâtie en plein cour du pays d'Arles, l'abbaye de Montmajour rassemble huit siècles d'histoire architecturale : un monastère primitif carolingien en partie troglodytique flanqué d'une nécropole rupestre, une abbatiale romane à deux niveaux, une chapelle de pèlerinage médiévale, une tour fortifiée pendant la guerre de Cent Ans, enfin les ruines grandioses d'un monastère classique au dessin épuré, presque citadin ? Juchée à flanc de rocher sur une ancienne île désertique, elle domine tout le marais d'Arles dans un site dont la grandeur sauvage et propice à la méditation fascina notamment Van Gogh.

L'Abbaye de Montmajour

Bâtie en plein cour du pays d'Arles, l'abbaye de Montmajour rassemble huit siècles d'histoire architecturale : un monastère primitif carolingien en partie troglodytique flanqué d'une nécropole rupestre, une abbatiale romane à deux niveaux, une chapelle de pélerinage médiévale, une tour fortifiée pendant la guerre de Cent Ans, enfin les ruines grandioses d'un monastère classique au dessin épuré, presque citadin ? Juchée à flanc de rocher sur une ancienne île désertique, elle domine tout le marais d'Arles dans un site dont la grandeur sauvage et propice à la méditation fascina notamment Van Gogh.

L'Abbaye de Montmajour (italien)

PLUS DE VINGT SIECLES D'HISTOIRE s'offrent ici au regard pour la plus grande émotion de tous, du touriste comme du simple promeneur. Parce qu'un patrimoine aussi riche est parfois, pour qui n'est pas spécialiste, difficile à inscrire dans une logique historique, il fallait un recueil simple, très abondamment illustré, qui permette au visiteur de rattacher ce qu'il voit à l'histoire vécue par les Arlésiens depuis tant de siècles. Aussi est-ce un parcours très structuré qui est présenté dans ce livre à travers quelques itinéraires passionnants dans Arles : Arles antique, Arles médiévale, Arles moderne, et enfin, Arles contemporaine, où, dans ce décor irremplaçable offert par les ans, les images étonnantes des fêtes traditionnelles viennent démontrer avec quelle aisance les Arlésiens savent recréer les liens entre passé et présent.

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