Les auteurs du présent volume (publié avec la collaboration d'Aude Locatelli) s'interrogent sur les fonctions que l'évocation de la musique peut assumer au sein des romans. De Balzac à Echenoz, en passant par Robert Musil, Thomas Mann, Virginia Woolf et bien d'autres, il n'est pas rare que les romanciers évoquent des oeuvres musicales (y compris, de nos jours, une improvisation jazz ou rock'n' roll) de façon précise et substantielle. Mais on peut se demander comment de telles évocations entrent dans les structures du roman et participent à la construction de son sens. À travers tous les exemples étudiés ici, le lecteur fera plus d'une fois le même constat : si le roman moderne se sert de la musique, il sait aussi lui rendre service.

Musique et Roman

Musique, littérature, théâtre, opéra - loin de s'ignorer, ces domaines de l'activité artistique s'inspirent mutuellement, échangent et partagent des thèmes et des procédés. Plus qu'une simple référence, la citation - musicale en littérature, littéraire en musique - est un apport fécond. Venus des mythes, les dieux habitent le monde de l'opéra, le parlé devient chanté dans un même élan poétique et, suprême synesthésie, la musique est image. La question de ces relations complexes et incessantes est à l'origine des travaux interdisciplinaires réalisés lors d'une université d'été européenne baptisée « Rencontres Sainte Cécile », du nom de la sainte patronne des musiciens. Cette manifestation a été organisée à l'initiative d'Élisabeth Rallo Ditche et en collaboration avec Aude Locatelli et Éric Lecler, en lien avec le prestigieux Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence.

Musique et littérature - Rencontres Sainte Cécile

Musique Et Roman

Par les différents acteurs qui participent à sa conception et à sa réalisation, par les lieux où elle s'enseigne, se pratique et se donne à entendre, par les moyens mis au service de sa production, de sa commercialisation et par la diversité des publics à qui elle s'adresse, la musique s'inscrit nécéssairement dans l'espace social. Ce recueil de textes conjugue les approches sociologique et littéraire du fait musical.

Réflexions sur la socialité de la musique

La musique a partie liée avec la société aux trois niveaux qu'invite à prendre en compte la sociologie : la création, la diffusion et la réception. Par les différents acteurs qui participent à sa conception et à sa réalisation, par les lieux où elle s'enseigne, se pratique et se donne à entendre, par les moyens mis au service de sa production, de sa commercialisation et par la diversité des publics à qui elle s'adresse, la musique s'inscrit nécessairement, en effet, dans l'espace social. Face aux nombreux travaux qui ont été consacrés à la relation musique / société par des théoriciens comme Max Weber, Theodor W. Adorno ou Pierre Bourdieu puis par des chercheurs (tels, en France, Anne-Marie Green, Françoise Escal ou Antoine Hennion), l'idée directrice de ce livre consiste à vouloir conjuguer les approches sociologique et littéraire du fait musical. Ce recueil de textes considère ainsi les valeurs à la fois sociale et esthétique de la musique en mettant en relief les biais (les discours, les écrits) par lesquels on tente d'appréhender cet art, par nature si difficilement saisissable...

Quels rapports la littérature et la musique ont-elles entretenu tout au long du siècle ? L'auteur se propose d'étudier les différents mouvements (impressionnisme, expressionnisme, futurisme, dadaïsme...) qui constituèrent un lieu de rencontre entre compositeurs et écrivains, et propose une réflexion sur l'évolution des formes musico-littéraires au centre de la modernité musicale et littéraire.

Ses oeuvres

Ses derniers livres