Adélie porte le nom d'un bout de terre qui se trouve au bout de la terre.
 " sauf que la terre est ronde, c'est-à-dire qu'elle n'a pas de bout.  " un jour, pendant que sa mère fait des courses, adélie attend devant la vitrine du magasin.  il n'y a rien à regarder dans cette vitrine.  alors, sans le vouloir, les petits pieds d'adélie la conduisent un peu plus loin.  c'est là qu'elle voit l'homme assis.  ses yeux sont exactement à la hauteur des yeux d'adélie.

L'homme assis

Kan yama kan… Il était une fois, dans l'Égypte de la nuit des temps, un fellah honnête et travailleur nommé Saïd que le caprice d'un puissant seigneur avait réduit à la misère. Après avoir échappé à un naufrage, Saïd se vit offrir par le chef d'une tribu inconnue des joyaux en échange du bol de bois qu'il portait sur la tête et il rentra chez lui en homme riche. Jaloux de sa prospérité, le seigneur qui avait causé son malheur s'en alla couvrir de présents le chef de la tribu. En retour, ce dernier lui offrit son bien le plus précieux…Kan yama kan… une petite fille de 8 ans nommée Ayyam Sureau à laquelle sa grand-mère enseigna l'arabe en lui disant quelques-uns des innombrables contes qui courent les rues du Caire. Devenue grande, Ayyam Sureau en choisit sept chers à son cœur, tous dignes des Contes des mille et une nuits, tous teintés de magie, de malice et de sagesse fine. Elle les traduisit en français en s'attachant à restituer la saveur et la musique de la langue arabe. Elle les réunit dans un livre qu'elle appela Ce que j'ai de plus précieux et l'offrit aux curieux.Si vous les trouvez beaux, vous lui devez une chanson. Si vous les trouvez bizarres, vous lui devez une histoire… À partir de 9 ans.

Contes du Caire: Ce que j'ai de plus précieux

Qui se méfie du moineau, ce petit oiseau de rien du tout ? personne.
 Pourtant le moineau est très malin, autant que le prince hilal qui a décidé d'épouser la fille d'un roi très cruel.  autant qu'une souris qui aime faire des paris avec.  un loup !.

Le chant du moineau

Un jour de la nuit des temps, goha, le plus sage des fous, choisit le caire pour capitale.
 Et depuis, des contes innombrables, sages, drôles et merveilleux circulent dans la ville égyptienne.  kan yama kan, il était une fois ou il n'était pas, car ceci n'est qu'une histoire : c'est ainsi qu'ils commencent.  kan yama kan.  et saïd, le pauvre paysan, apparaît coiffe de son bol en bois.  kan yama kan.  la princesse muette finira-t-elle par parler ? kan yama kan.  il y avait un marchand qui, avant de partir pour la mecque, cacha son trésor dans une jarre d'olives.
 Kan yama kan, les contes s'envolent des terrasses, se disent dans les cafés, se répètent dans les cours des maisons.  tous les habitants du caire les connaissent et tous leurs enfants les connaîtront.  ayyam sureau, elle, les tient de sa grand-mère, téta amalia.  aujourd'hui, elle nous les fait découvrir en français et, avec eux, la recette infaillible pour trouver un ami véritable : " il ne faut pas avoir beaucoup d'amis.
 Certains t'aimeront pour ton argent, d'autres pour ton pouvoir.  rares seront ceux qui t'aimeront pour toi-même.  - mais, mère, interrompit le jeune prince attristé, comment les reconnaître ? - c'est simple, mon fils.  chaque fois que tu voudras éprouver un ami, invite-le à partager ton petit déjeuner.  fais-toi servir trois oeufs durs et observe ton invité.  ".

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