Ignorée de l'Europe pendant des siècles, la Finlande est demeurée en dehors des grands courants qui ont traversé l'histoire européenne et mondiale. Malgré son ancienneté, la nation finnoise a cependant été absente de la grande famille des peuples qui produisirent, au milieu des guerres et du chaos, des oeuvres maîtresses dont s'enorgueillissent les lettres et les arts du vieux continent. Prise dans un étau entre deux Etats impérialistes, la Russie et la Suède, elle leur a servi de champ de bataille. C'est sur son territoire que se sont affrontées leurs rivalités et leurs ambitions, de sorte que, constamment envahie et ravagée, elle a en quelque sorte oublié d'exister. En célébrant le centenaire de son indépendance en 2017, la Finlande, longtemps contrainte à une politique prudente en raison du voisinage menaçant de la Russie soviétique, aura réussi, en moins d'un siècle à se faire une place parmi les nations européennes tant par son dynamisme, notamment économique et culturel, que par son courage exemplaire face à l'adversité, et à jouer désormais pleinement son rôle au sein de l'Union européenne.

Histoire de la Finlande

Le parcours d'une nation qui a su se faire une place au sein de l'Europe
Ignorée de l'Europe pendant des siècles, la Finlande est demeurée en dehors des grands courants qui ont traversé l'histoire, elle a été absente de la grande famille des peuples qui produisirent, au milieu des guerres et du chaos, des oeuvres maîtresses dont s'enorgueillissent les lettres et les arts du vieux continent.
Prise dans un étau entre deux États également impérialistes, elle leur a servi de champ de bataille. C'est sur son territoire que se sont affrontées leurs rivalités et leurs ambitions, de sorte que, constamment envahie et ravagée, elle a en quelque sorte oublié d'exister.
Depuis son accession à l'indépendance, elle s'est fait une place parmi les nations européennes par son dynamisme et son exemplaire courage face à l'adversité. Longtemps contrainte à une politique prudente par le voisinage menaçant de la Russie soviétique, elle peut à présent jouer pleinement son rôle au sein de l'Union Européenne.
Un ouvrage complet qui retrace l'évolution de la Finlande à travers les siècles !
EXTRAIT
Cette attitude résolue lui vaut de jouer dans l'Union un rôle beaucoup plus important que le faible chiffre de sa population le laisserait penser. Nordique et occidentale, démocratique par nature, elle a d'ailleurs montré qu'elle savait être fidèle à sa tradition plus que centenaire de modernisme égalitaire, élisant en 2001 une femme, Tarja Halonen, à la présidence de la République, puis en 2003 une autre femme, Anneli Jäätteenmäki, au poste de Premier ministre.
Le présent ouvrage n'a qu'un but, celui de faire succinctement la lumière sur l'histoire de la Finlande qui, quoique millénaire, est restée longtemps obscure du fait de son éloignement géographique.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Diplômé de finnois de l'Institut national des langues et civilisations orientales, Bernard Le Calloc'h a été jusqu'en 2009 le vice-président de l'Association française pour le développement des études finno-ougriennes. Il est l'auteur d'une cinquantaine d'articles sur la Finlande, l'Estonie et les peuples finno-ougriens de Russie.
Il a reçu en 2007 le «Grand prix pour voyage d'études, missions et travaux» de la Société de géographie, dont il est, par ailleurs, membre d'honneur du conseil d'administration.

Dans les articles qui composent ce recueil, l'auteur se penche sur trois peuples liés à l'histoire de la Hongrie - les Alains, les Kabars et les Khazars -, dont il déchiffre le nom, la langue, l'histoire et les moeurs, sous une approche historique et linguistique.

Des Asiatiques en Hongrie ; Khazars, Kabars et Alains

Pour ce premier ouvrage en français sur cet épisode méconnu de l'histoire des Carpathes, l'auteur, Bernard Le Calloc'h, a reçu le Prix Áron GÁbor 2010 du Conseil national Sicule.


 C'est la première fois depuis sa fondation que ce prix, qui récompense tous travaux ayant pour objet l'étude des Sicules, est attribué à un chercheur qui n'est pas d'origine sicule.

Les sabbataires de Transylvanie Tome 4

Longtemps abandonnés de tous, même de l'Eglise catholique, ignorés des Hongrois de Hongrie, connus seulement de quelques ethnologues, les Csángós sont depuis plusieurs années l'objet d'un regain d'intérêt et de sympathie qui leur permettra peut-être d'éviter de disparaître. Ce premier livre en français sur les Csangos, qui inaugure la collection "Peuples en péril", espère apporter sa contribution pour sauver ce peuple de l'oubli de la mémoire européenne.

Les Csangos de Moldavie - Tome 1

Premier ouvrage en français sur le sujet, ces "Sicules de Transylvanie", par Bernard Le Calloc'h, ont obtenu le Grand Prix de la Société de Géographie pour Voyages d'étude, missions et Travaux. Leur situation à l'écart, au fond du bassin transylvain, leur a permis jusqu'à présent de préserver assez bien leur particularisme, l'usage de la langue hongroise, ainsi que leurs traditions laïques ou religieuses.

Les Sicules de Transylvanie - Tome 2

Bernard Le Calloc'h est né au Havre, en 1925 ; il mène de front des études juridiques et littéraires à la Sorbonne, et linguistiques à l'École nationale des Langues orientales. Malgré les diverses fonctions qu'il exerce à l'étranger, professeur, secrétaire à la Haute commission alliée en Allemagne, secrétaire à l'ambassade de France en Hongrie, il continue à s'intéresser aux affaires françaises. Il adhère au Rassemblement du peuple français, premier parti gaulliste, dès sa création par le général de Gaulle, en 1947. Il ne quittera plus désormais la famille politique à laquelle il s'est lié, se vouant à l'étude systématique de la pensée du général de Gaulle. En 1958, il est parmi les premiers à participer à l'implantation de l'U. N. R. ; il y assume très vite des responsabilités locales. C'est ce qui lui vaut d'être bientôt appelé auprès des principaux dirigeants du mouvement, et de prendre ainsi une part très active à la vie du nouveau parti gaulliste.

Ses oeuvres

Ses derniers livres