Des prénoms masculins, des prénoms féminins/
Des noms de Lyon, des noms des environs, des noms de France/Des noms d'ailleurs, des noms de nulle part.../Des noms inconnus, des noms oubliés, des noms célébrés/Des engagements heureusement pluriels/Des parcours malheureusement singuliers. Clandestins, jeunes ou d'âge mûr, toujours " terroristes " pour leurs poursuivants, les résistantes et résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, dont il est question au fil des pages de ce recueil de notices biographiques, n'ont, pour la plupart d'entre eux, pas tenu les premiers rôles. Ils sont restés les ouvriers anonymes mais indispensables de cette épopée que l'Histoire a retenue sous le nom de Résistance. Solitaire et solidaire, chacun d'entre eux a maintenu et développé un état d'esprit qui, s'il s'est traduit par des actes exceptionnels, s'est le plus souvent concrétisé par une multitude d'actions répétitives, parfois peu efficaces mais toujours dangereuses. Approfondir l'itinéraire de chacun de ces volontaires, c'est rechercher le sens d'un engagement admirable, mais aussi se procurer un outil de réflexion personnelle, pour aujourd'hui comme pour demain, car " il n'y a pas de bonheur sans liberté, ni de vaillance sans liberté " (Thucydide).

Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours - 2824 engagements

Des noms de la région, Des noms de France, Des noms d'ailleurs, Des noms de nulle part. Des Juifs,
Des otages, Des résistants, Des victimes de bombardements... 81 monuments ou plaques à Lyon et alentour - parmi beaucoup d'autres tout aussi dignes de mémoire - rappellent le martyre au coin d'une rue, à l'orée d'un bois, en bordure d'un champ ou en déportation de nombreux jeunes et adultes au cours des années 1943-1944. L'ouvrage, à travers 11 parcours différents, tente de reconstituer l'historique de chaque tragédie et de présenter sobrement chacune des victimes de la période de l'occupation allemande.

Victimes de l'Occupation à Lyon et alentour - 81 monuments, 11 parcours

Depuis treize générations au moins, une famille Martin est implantée à Lyon.
Lignée de maîtres artisans vinaigriers puis tonneliers du quartier des Terreaux au XVIIe-XVIIIe siècle, elle compte parmi ses rangs Claude Martin, apprenti chez un fabricant d'étoffes d'or, d'argent et de soie.
Parti de Lyon à l'âge de 16 ans en 1751 comme simple soldat de la Compagnie des Indes, il mène une vie aventureuse et meurt le 13 septembre 1800 aux Grandes-Indes, avec le grade de major général de l'East India Company et à la tête d'une immense fortune.
Le legs important qu'il laisse à Lyon, sa ville natale, suscite la création de l'Ecole de la Martinière.
Christophe Martin (1791-1866), son neveu, est maire de Lyon (1835-1840) puis député du Rhône (1843-1848).
Georges Martin (1864-1937) fonde en 1865 la Société immobilière Martin, qui va construire des immeubles dans les 3e, 6e et 7e arrondissements de Lyon.
Membre du Bureau national de direction de l'Union féminine civique et sociale puis secrétaire générale du Service Maquis à l'état-major régional des Forces françaises de l'intérieur, Daisy Georges-Martin (1898-1944) est fusillée par les Allemands à Saint-Genis-Laval avec 120 compagnons de martyre, deux semaines avant la libération de Lyon.
Mémoire d'une lignée, cet ouvrage fait ressortir des destinées chargées d'événements, de responsabilités assurées, parfois courant des risques, affrontant des dangers et subissant des souffrances.

Le Major General Martin Et Sa Famille. Memoire D'Une Lignee Lyonnaise Xviie-Xxe Siecle

" Ce qui jadis faisait le charme de la femme n'existait plus. La femme était homme. Plus de beauté, de grâce, de douceur. Elle ne voulait qu'une chose : dominer, éblouir et subjuguer. "
(Henry Desmarest, 1891)
" Dans ce temps-là, il n'y aura plus dans le monde ni agriculture, ni pâtres, ni laboureurs le problème de l'existence par la culture du sol aura été supprimé par la chimie. "
(Marcelin Berthelot, 1894)
" Les hommes qui vivront vers l'an 2000 seront notre postérité, ils nous ressembleront, ils continueront une œuvre à laquelle nous avons travaillé. Leur situation sera probablement meilleure; seront-ils plus heureux ? "
(Pierre Villard, 1897)
" Des appareils émetteurs et récepteurs portatifs remplaceront le téléphone. Dans la rue des personnes sortiront des engins de leurs poches. "
(Marcel Peyrenet, 1944)
En l'an 2000, les hommes et les femmes seront-ils meilleurs, seront-ils plus heureux, grâce à la science, à la paix... ?
Onze textes écrits entre 1869 et 1944, tentent de répondre à cette question d'actualité !

Balades du temps jadis en l'an 2000

En novembre 1942, après l'invasion de la zone dite libre, les Allemands réquisitionnent la prison Montluc de Lyon pour y entasser des otages, des persécutés raciaux et des résistants, dans l'attente d'une décision...
Des milliers d'hommes et de femmes se succèdent pour un " séjour " plus ou moins long, dans l'angoisse et des conditions de vie inhumaines, jusqu'au 24 août 1944, jour de la libération du lieu.
Florilège de textes écrits par des internés de cette terrible période, cet ouvrage fait ressortir la prison Montluc d'alors comme une réserve d'otages, une antichambre de la mort et de la déportation, ou parfois se produisent des actes extraordinaires.

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