Les bacheliers professionnels qui souhaitent continuer des études supérieures hors sections de technicien supérieur s'engagent dans un chemin escarpé où ils sont traditionnellement peu attendus. Quelques-uns s'inscrivent en licence de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Quels sont les profils de ces jeunes et comment justifient-ils ces choix qui peuvent paraître atypiques et risqués ? Plusieurs recherches récentes, axées sur la transition lycée enseignement supérieur, permettent d'appréhender les parcours de bacheliers professionnels dont les engagements extrascolaires peuvent influencer l'orientation en leur donnant un tour statistiquement inattendu.

Probabilités d'orientation déjouées, par le sport ? - Le cas des bacheliers professionnels

Les bacheliers professionnels qui souhaitent continuer des études supérieures hors sections de technicien supérieur s'engagent dans un chemin escarpé où ils sont traditionnellement peu attendus. Quelques-uns s'inscrivent en licence de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ou en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Quels sont les profils de ces jeunes et comment justifient-ils ces choix qui peuvent paraître atypiques et risqués ? Plusieurs recherches récentes, axées sur la transition lycée-enseignement supérieur, permettent d'appréhender les parcours de bacheliers professionnels dont les engagements extrascolaires peuvent influencer l'orientation en leur donnant un tour statistiquement inattendu. En contraste avec une orientation plus ou moins contrainte vers le lycée professionnel, leur démarche se montre volontariste, et même offensive, face à un enseignement supérieur peu enclin à les accueillir. En s'appuyant sur leur ambition, leur envie d'apprendre ou leur investissement sportif, ils déjouent ainsi les probabilités d'orientation assignées aux bacheliers professionnels.

Sciences Sociales et Sport N° 15, janvier 2020

Ce numéro 15 de la revue Sciences sociales et sport signe un changement de comité de rédaction, comme le prévoient les statuts de cette revue co-portée par la Société de sociologie du sport de langue française et la Société française d'histoire du sport. Par ses publications qui voient le jour après une double expertise particulièrement exigeante, Sciences sociales et sport contribue à animer dans l'aire francophone tout un pan de la recherche sur l'objet "sport".

Ce numéro de Sciences sociales du sport met en lumière différentes questions sur l'orientation des jeunes vers la filière universitaire Staps : quelles possibilités de réussite à l'étranger ? Les conditions d'orientation et d'insertion professionnelle, la capacité limitée et l'égalité des chances d'entrer en licence Staps à travers une enquête monographique de quatre ans (2012-2016) sur ce sujet.

Sciences Sociales et Sport N° 14/2019

Au sommaire de ce numéro :
- La Fédération française de tennis de table (FFTT) et ses clubs affiliés à l'épreuve du pouvoir (1927 - 1932) : de l'entre-soi à l'encadrement d'un succès sportif.
- Conflits, alliances et négociations autour de la prise en compte des écoles de voile par la fédération nationale de voile (1945 - 1976).
- Le GREC (1968 -1976), une contestation "par corps" de la formation des enseignants d'éducation physique et sportive.
- Accompagnateur en moyenne montagne, un règime de genre égalitaire ?
- Une ligue des champions avant l'heure ? l'UEFA face au projet de la Coupe Télé-Magazine.
- Le Mixed Martial Arts, entre innovation et hybridation : genèse et développement techniques d'un sport de combat de synthèse. Etude empirique de la diversité des techniques victorieuses à l'Ultimate Fighting Championship.

Sciences Sociales et Sport N° 13/2019

Qu'ils soient sportifs, danseurs, écrivains, prêtres, les individus qui adhèrent à leur condition professionnelle sur le mode de la vocation mobilisent souvent le vocabulaire de la passion, du « talent » ou du « don » pour l'évoquer ou la raconter. Elle pourrait alors sembler échapper aux prises de l'objectivation sociologique. Loin d'une interprétation qui suggérerait que la vocation serait innée ou qu'elle ne serait à l'inverse qu'une « illusion biographique » des enquêtés, nous proposons dans ce dossier de prendre du recul à l'égard des interprétations et pensées indigènes, pour reconstruire les schèmes sous-jacents des discours vocationnels.

Sciences Sociales et Sport N° 12/2018

Au sommaire de ce numéro : David Douillet, Bernard Laporte : les limites de la conversion de la gloire sportive en ressource politique, la construction de l'engagement organisationnel des cadres d'une enseigne de la grande distribution d'articles de sport, évaluer l'efficience des dispositifs socio-sportifs, l'activité physique adaptée pour les personnes obèses, l'invention de la formation des entraîneurs (1941-1991).

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