Cet ouvrage rassemble des actes du colloque international organisé à l'Université de La Réunion sur le genre baptisé: « Penser le féminin dans l'océan Indien, au croisement des cultures et des peuples ». Les contributions abordent notamment les thématiques suivante: la conquête de la citoyenneté ; la transmission de la mémoire culturelle par les femmes ; la transmission d'images et de stéréotypes féminins dans les médias et les jeux destinés à la jeunesse en France...

Genre et dynamiques interculturelles : la transmission

Cet ouvrage rassemble les actes du colloque international "Genre et Dynamiques Interculturelles : la Transmission" organisé à l'Université de La Réunion du 9 au 12 décembre 2009 et fruit des recherches menées à La Réunion et dans l'océan Indien, notamment à Madagascar, par une équipe de chercheures engagées depuis plusieurs années dans la constitution et l'animation d'un réseau de recherche (recherche fondamentale et recherche-action) sur le genre, baptisé : "Penser le féminin dans l'océan Indien, au croisement des cultures et des peuples ". Placé, comme La Réunion, au carrefour des cultures, des peuples et des langues, pluri-, trans- et interdisciplinaire, le sujet même du colloque est transversal, et transhistorique. Dans le présent volume, les contributions sont organisées selon un ordre thématique et chronologique, et couvrent un vaste champ géographique et historique, du Moyen-Age au XXIe siècle : la conquête de la citoyenneté (genre et histoire : censure, émancipation, transmission) ; la transmission de la mémoire culturelle par les femmes (genre et anthropologie) ; la transmission d'images et de stéréotypes féminins dans les médias et les jeux destinés à la jeunesse en France (genre, sociologie, pédagogie) ; la transmission de savoirs et de savoir-faire par les femmes et l'inégalité des droits d'accès au patrimoine (genre et économie) ; la transmission d'images et de stéréotypes par les marqueurs linguistiques du genre (genre et linguistique) ; la transmission de la mémoire créative, de l'émancipation à la subversion des stéréotypes de sexe et de genre dans la littérature, du dix-septième au vingt-et-unième siècle (genre et littérature) ; la transmission intergénérationnelle d'un savoir être au vingt-et-unième siècle et l'éducation au respect et à l'égalité à l'école et dans la famille (genre et sciences de l'éducation). La richesse et la qualité des contributions sont la preuve, d'une part, que l'approche genre est un facteur de renouvellement disciplinaire dans nos domaines respectifs et de progrès humain et, d'autre part, que l'interdisciplinarité est un facteur de créativité, d'innovation.

L'aide publique américaine aux pays en voie de développement occupe une place unique ; elle constituait jusqu'en 1974, l'essentiel de l'aide fournie par les pays industrialisés. Les montants annuels de l'aide américaine sont déterminés au moment du vote annuel de la loi d'aide, dans le contexte interne des rapports entre le Président et le Congrès. Ces rapports sont tendus car l'aide fait partie de la politique extérieure, domaine de l'initiative présidentielle selon le Droit Constitutionnel américain, mais domaine dans lequel le Congrès tient à conserver les prérogatives, budgétaires notamment, que lui accorde la Constitution.

LA POLITIQUE AMÉRICAINE D'AIDE AU DÉVELOPPEMENT :

Après la fin de la deuxième guerre mondiale et surtout à partir des années 1960, le renforcement de l'interdépendance économique des Etats a fait apparaître au grand jour l'inégalité de leur croissance et les pays riches ont estimé ne plus pouvoir subsister dans un monde de misère. La nécessité de l'aide s'est imposée peu a peu à la diplomatie traditionnelle, la notion d'aide s'est affirmée progressivement à travers les diverses politiques nationales des pays industrialisés et la pratique de l'aide, sinon sa politique, est devenue un facteur constant de première importance dans les relations entre les pays riches et les autres rassemblés sous le vocable de "tiers-monde". Dans l'aide fournie aux pays en voie de développement, l'aide publique américaine occupait une place unique, car entre la fin de la deuxième guerre mondiale et 1974, elle constituait l'essentiel de l'aide fournie par les pays industrialisés, aussi bien sur le plan bilatéral que sur le plan multilatéral. Montants annuels et modalités de l'aide américaine au développement sont déterminés au moment du vote annuel de la loi d'aide, dans le contexte interne des rapports entre le Président et le Congrès. Ces rapports sont tendus car l'aide fait partie de la politique extérieure, domaine de l'initiative présidentielle selon le Droit Constitutionnel américain, mais domaine dans lequel le Congrès tient à conserver les prérogatives, budgétaires notamment, que lui accorde la Constitution. Dans ce contexte conflictuel, les modalités de l'aide représentent des compromis auxquels parviennent Congrès et Président dans leur lutte pour la conduite de la politique étrangère. Fondée sur une approche multidisciplinaire, cette étude pourra intéresser les Civilisationnistes qui se penchent sur le jeu du pouvoir aux Etats-Unis et sur le contexte dans lequel s'élabore l'idéologie américaine. C'est au cours de plusieurs séjours à Washington entre 1974 et 1979 que cette recherche a pu être menée, ce qui explique la délimitation de la période considérée : 1947-1979.

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