Le feu, la flamme, les flammes... Ryokan a écrit sur les feuilles que le vent apporte pour faire son feu, Buson sur le dernier soleil qui fait flamber la queue du faisan doré... Dans ce petit livre, vous trouverez même de l'amour enflammé ! Crépitant d'humour parfois, le haïku peut aussi être énigmatique, comme un reste de braises dans le foyer au matin de l'an neuf. Ce que je préfère de lui : il attise l'envie d'écrire et de vivre sans perdre une miette. D'un poète à l'autre, d'une langue à l'autre, le haïku ne se transmet-il pas comme la flamme d'une bougie ? Nous avons respecté la ponctuation des 34 auteurs que je remercie. Et je dis merci aussi à Cathie Delouya, stagiaire aux éditions L'iroli, pour cette belle réalisation.

Haïkus ardents

Danyel Borner vogua parfois en mer d'intranquillité. Sensibilité et liberté pour ce passionné d'images. Explorant la photographie, croisant en eaux de bibliothèques, navigation entre tournages et coulisses. Arrimé depuis l'enfance aux mots et à ses jeux - ah ! la solitude des jours sans école ! - il initia un premier journal épistolaire en 1990, et poursuivit différentes approches poétiques. Danyel Borner anime à présent des ateliers d'écriture et pratique le haïku en kukaï à Lyon. Membre de l'AFH depuis 2008, il entretient une généreuse correspondance et contribue à des recueils collectifs, anthologies et sites participatifs ainsi qu'à la revue trimestrielle GONG dédiée au haïku. Un blog en projet... Michèle Rodet

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