« Tu dois devenir celui que tu es *. » 

La formule est célèbre mais paradoxale : ne suis-je pas déjà moi-même ? Qui donc pourrait être cet « autre moi » que l'on m'enjoint d'atteindre ? De Pindare à Nietzsche, de Freud à Deleuze, en passant par Socrate et Rousseau, les philosophes se sont interrogés sur ce mot d'ordre. 

Pour Dorian Astor, devenir soi ne signifie pas qu'il faille devenir maître de son destin, ni même qu'on doive devenir quelque chose ou quelqu'un. Devenir ce que l'on est, c'est aussi et surtout une disposition qui nous élève, une manière d'être plus libre. 

* Nietzsche, Le Gai Savoir, § 270.

Deviens ce que tu es - Pour une vie philosophique

« Tu dois devenir celui que tu es *. » 
La formule est célèbre mais paradoxale : ne suis-je pas déjà moi-même ? Qui donc pourrait être cet « autre moi » que l'on m'enjoint d'atteindre ? De Pindare à Nietzsche, de Freud à Deleuze, en passant par Socrate et Rousseau, les philosophes se sont interrogés sur ce mot d'ordre. 
Pour Dorian Astor, devenir soi ne signifie pas qu'il faille devenir maître de son destin, ni même qu'on doive devenir quelque chose ou quelqu'un. Devenir ce que l'on est, c'est aussi et surtout une disposition qui nous élève, une manière d'être plus libre. 
 
* Nietzsche, Le Gai Savoir, § 270.

Deviens ce que tu es. Pour une vie philosophique

"Il semble que la littérature peut être le greffier de la crise, en faire l'inventaire aussi bien que la radiographie, mais qu'elle doit craindre de se perdre dès lors qu'elle vise la résolution de la crise". Cette phrase de Nicolas Mathieu résume ce livre qui tend un micro souvent décalé aux auteurs et autrices. Et il ajoute : "En espérant finalement que chaque crise soit une occasion pour la littérature, et que la littérature soit cette crise où nous sommes inlassablement refondus".

La chambre d'écho - Impromptu autour du lien qu’entretiennent  littérature et crise

Pourquoi nous sommes nietzschéens

Que pouvons-nous entendre aujourd'hui de ce que dit Nietzsche ? Voilà (presque) le seul objet de ce livre. Il ne s'agit pas d'un pur commentaire explicatif de la philosophie de Nietzsche (lequel s'explique très bien tout seul, quand il le fait), mais d'une évaluation, entre ses textes et notre lecture, de son pouvoir de dire et de notre volonté de lire. Le type d'homme auquel Nietzsche s'est adressé et dont il a interrogé la puissance et la volonté, il l'a appelé l'homme moderne. Il sentait bien que ses lecteurs n'existaient pas encore ; ses vrais lecteurs, c'est nous désormais. C'est à nous en tant que sujets de raison et de droit, démocrates et citoyens de sociétés libérales, qu'il s'adresse comme à un problème insurmonté : la modernité est inachevée, et plus de cent cinquante ans après, nous n'en avons toujours pas fini avec la détresse du présent éprouvée par Nietzsche et sa philosophie. Jusqu'où pouvons-nous et voulons-nous l'entendre ?

Nietzsche - La détresse du présent

Un regard aussi philosophique et historique que contemporain sur Wagner et son héritage à l'occasion du bicentenaire de sa naissance. Il y a un avant et un après Wagner dans l'histoire de la musique, mais aussi dans celle du théâtre, de la littérature, voire même dans l'histoire européenne en général. Nul compositeur n'a davantage influencé la modernité que Richard Wagner. Personnalité contradictoire et irritante, le maître de Bayreuth fut tout à la fois révolutionnaire et esthète, pragmatique et idéaliste, athée et mystique. Il fut surtout l'initiateur d'une nouvelle conception de l'art et de la culture et un réformateur passionné. Dans ce texte, les auteurs livrent des perspectives équitables et renouvelées sur la vie, l'oeuvre et la postérité de cet artiste d'exception. Ils y décrivent une existence tout entière consacrée à un idéal musical et dramatique, à l'affirmation de la figure de l'artiste, mais aussi aux réformes concrètes des conditions matérielles et sociales du spectacle vivant. Mais le "cas" Wagner déborde le biographique, et les auteurs analysent avec finesse ce qu'on a appelé le ou les wagnérismes, histoire agitée d'une réception déterminante pour l'histoire allemande aussi bien que française. L'écriture à quatre mains de cet ouvrage offre une approche franco-allemande riche et multiple, un type de dialogue qui est plus que jamais au coeur des enjeux européens d'aujourd'hui.

Comprendre Wagner

Romancière, essayiste, psychanalyste, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) est avant tout un esprit libre. À vingt ans, elle fait le pari d'une amitié philosophique avec Nietzsche, et joue avec le feu de son amour. À trente, compagne de Rilke, elle le guide sur la voie de la création, et se dérobe à sa passion. À quarante, elle est accueillie par Freud comme sa disciple la plus intelligente, et lui fait accepter ses hérésies. Femme parmi les hommes, elle a rêvé d'un « monde de frères », de mariage sans sexualité, de maternité sans procréation, d'inconscient sans pulsion de mort. Philosophie, poésie et psychanalyse ont été les instruments d'une seule grande affirmation : le lien indissoluble entre l'individu et la vie tout entière. Lou Andreas-Salomé n'aura eu qu'une obsession - qui est aussi le titre d'une de ses nouvelles : « le Retour au Tout ».

Lou Andréas-Salomé

Ce guide est composé de deux parties : la première propose un grand nombre de phrases usuelles et d'indications de prononciation, la seconde propose un lexique d'environ 5.000 mots et expressions, complété d'une grammaire concise pour maîtriser l'essentiel de la langue. Propose également une carte de la capitale ou des principales villes du pays et les adresses et numéros de téléphone utiles.

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