Notre forêt est un cadeau inespéré dont nous héritons des générations passées. Pourtant, elle pourrait n'être pas transmise aux générations futures. La "bio-économie", qui n'est autre que l'industrie globalisée du végétal, dont l'avènement sera aussi celui du "désert vert", la menace. Ce livre propose de se remémorer les relations complexes qui ont uni d'hier à aujourd'hui les populations à leur forêt dans nos régions tempérées, et d'apporter un éclairage sur celles qui pourraient advenir demain, si la forêt n'échappe pas, par la volonté des citoyens, au modèle productiviste auquel elle a été par chance soustraite durant l'ère du pétrole. Il est un plaidoyer pour une forêt multifonctionnelle, support de vie, et source d'activités diversifiées dans les territoires, et pour une implication des citoyens dans sa préservation.

La forêt, une nature menacée - Agir pour la sauvegarder

Il est des lieux qui permettent d'entrer en contact avec la réalité passée, d'en ressentir l'impact jusqu'à aujourd'hui. Cent ans après la Première Guerre mondiale, l'ancienne ligne de front, de la frontière franco-suisse à la mer du Nord, porte toujours les traces de ces quatre années de combats : enclaves de terre percées de trous d'obus et de cratères de mines, de réseaux de tranchées ; cimetières de toutes nationalités, monuments, mémoriaux, stèles égrenés le long des routes et des chemins, dans les bois, au coeur des villes. Des visiteurs du monde entier viennent découvrir ces espaces d'émotion et participer à des cérémonies commémoratives. Remparts contre l'oubli, ces témoignages de la guerre de 1914-1918 sont un plaidoyer muet, mais ô combien édifiant pour la paix.

Hauts lieux de mémoire - 1914-1918 France, Suisse, Belgique

L'Aisne

Le front de la Grande Guerre est inscrit dans le paysage du nord de la France et de la Belgique, où se lisent encore les événements sanglants du début du XXe siècle. Ce territoire à part, chaîne de monts et de fleuves étendue de la mer du Nord à l'Alsace, est un lieu privilégié pour la découverte du passé et la commémoration, pour la réflexion et l'émotion. Il est en quelque sorte un "pays du souvenir", ouvert à tous ceux qui se préoccupent de savoir et éprouvent le besoin d'entreprendre un voyage de la mémoire.
Ce pays a sa géographie particulière : ses lieux emblématiques, au nombre desquels sont Ypres, Notre-Dame de Lorette, Albert et Péronne, le Chemin des Dames, Suippes, Vauquois, Verdun, Les Eparges, la Chipotte ou Le Linge ; ses repères marques et stigmates - barbelés, cratères de mines, monstres de béton ou silhouettes ajourées des ruines -, créations, émouvantes ou violentes - statues, sépultures, stèles, autels.
Ce pays a son temps propre, rythmé par les cérémonies commémoratives, instants de pensée et de recueillement collectifs ; rythmé aussi par les moments intimes, célébration d'une date qui n'appartient qu'à une famille, celle de la mort d'un ancêtre, parfois de plusieurs, emportés dans la tourmente.
Ce pays a ses voix, celles des écrivains qui ont témoigné : Barbusse, Céline, Cendrars, Dorgelès, Genevoix, Giono, Grave, Jünger, Remarque..., et celles des Poilus qui ont écrit à leurs familles, portant jusqu'à nous leur vécu, l'inimaginable.
Mais ce pays n'a pas de langue, car toutes les nations s'y retrouvent. Venus d'Allemagne, de France, de Belgique, du Royaume-Uni, les écoliers s'y rencontrent. Les enfants et petits-enfants d'une multitude d'Européens, d'Africains et d'Américains, d'Asiatiques et d'Océaniens y sont attachés.
Ce livre a été conçu comme une invitation à voyager dans ce pays paradoxal, à la fois proche et lointain. Il propose une découverte des lieux de mémoire de la Grande Guerre, qui sont des portes ouvertes sur l'Histoire. Il rend un hommage à ceux dont l'unique espoir a peut-être été que, plus tard, on se souvienne.

Voyage au pays du souvenir, 1914-1918 - Sur les traces de la Première Guerre mondiale, des Flandres à l'Alsace

On imagine un train solitaire. Sa trace court dons la taïga, vers l'Orient qui l'appelle. Train rêvé. Etoile filante. On découvre autre chose : un monde entier que le train rythme ; un monde sibérien fait de nord et de sud, de tempérance et de palpitation, fait d'attente patiente et de nerfs à fleur de peau. Ou non, même pas un monde : mille facettes d'un monde que le train reflète... Le voyage en transsibérien offre un point de vue unique sur les cultures eurasiatiques. Les auteurs l'ont effectué plusieurs fois par Vladivostok, port du Pacifique, ou en traversant les steppes mongoles. C'est le reportage photographique en noir et blanc relié à bord du train au cours de ces périples ferroviaires que propose ce livre. C'est également, en couleurs, des incursions visuelles dans les principales villes étapes de Russie de Sibérie, de Mongolie et de Mandchourie.

De Paris A Pekin Par Le Transsiberien

Le belvédère sacré des premières tribus vosgiennes - devenu aujourd'hui "Grand Site national" - domine au sud et à l'ouest la mystérieuse plaine comtoise, à l'est la riche plaine alsacienne, et au nord les généreuses vallées vosgiennes, inclinées vers la plaine lorraine. Au croisement des cultures nées de ces trois régions, le Ballon d'Alsace est inscrit dans l'histoire de chacune d'elles.
A lui seul, il incarne la douceur des Vosges primaires : sommets arrondis, mordus par le temps, dont les secrets millénaires, de chaumes en éboulis, de tourbières en sous-bois, se livrent au promeneur amoureux.
Dans cet univers sauvage et préservé, un mode de vie rythmé par la nature se perpétue. A l'abri de leurs grosses maisons de pierre parsemées ça et là près des sources, les habitants écoutent battre le cœur de leur montagne. Et mûs par une force souterraine, ils poursuivent les gestes qu'elle a inspirés, lissant la croûte blond-roux des munsters, extrayant goutte à goutte l'alcool des fruits sauvages, fumant la viande pour l'imprégner de cette saveur qui s'accorde au paysage...

Autour Du Ballon D'Alsace. Alsace, Franche-Comte, Lorraine

Terre de steppes et de déserts portée par les géants que sont l'Himalaya et l'Altaï, la Haute-Asie est l'écrin grandiose d'une multiplicité de peuples. Mongols, Tsataans, Oïrads, Ouïgours, Hui, Kazakhs... ont su apprivoiser un environnement extrême. Pasteurs nomades, agriculteurs terrassiers ou artisans gardiens d'antiques techniques, ils ont développé un art de vivre où nature et spiritualité s'harmonisent. Il sont accueilli en outre d'innombrables richesses culturelles d'autres civilisations. La Haute-Asie a été une terre d'échange: ses oasis, étapes de la route de la soie, ont été un maillon entre les civilisations occidentales et extrême-orientale et le creuset de sociétés raffinées et tolérantes.

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