Cet ouvrage, recueil de fiches synthétiques, aborde l'ensemble des situations courantes rencontrées lors de l'exercice en extrahospitalier. Sont recensés :les principales pathologies de l'adulteles techniques mises en ouvre lors de leur prise en charge (gestion des voies aériennes, abords veineux, immobilisation.)la pharmacologiela législation en vigueurles différents scores d'évaluationClair, concis et d'un format adapté à notre pratique quotidienne, cet ouvrage se veut une référence pour tout professionnel paramédical et médical exerçant en extrahospitalier. Il vise à accompagner la prise de décision et conforter ainsi une prise en charge de qualité des patients. Ce guide s'adresse également à l'ensemble des étudiants et/ou professionnels de santé concernés par cette discipline au cours de leur cursus.

Urgences préhospitalières - Adultes - Examens et soins

En hommage au professeur Bernard Charlery de La Masselière (université Toulouse - Jean Jaurès), quatre géographes, toulousains et bordelais, ont coordonné les contributions de 32 auteurs, dont 13 de pays du Sud. L'objet principal est de réfléchir à la diversité des trajectoires des systèmes ruraux dans les pays tropicaux ; il met en lumière des dynamiques de production, d'intégration et de diversifications dans des espaces de plus en plus connectés à d'autres échelles. L'essentiel du propos relève de géographies sociales faisant la part belle au terrain. La première partie porte sur les moyens de production agricole et montre, à partir de plusieurs entrées et études de cas, des processus croissants de différenciations socio-spatiales. La seconde est consacrée aux échanges et en particulier aux mobilités. Elle souligne des complémentarités rural-urbain à partir d'études de cas en Afrique anglophone et francophone. La troisième examine des dispositifs d'articulation de sociétés rurales à la mondialisation. Les modalités actuelles de production, d'intégration et de diversification créent-elles de nouvelles géographies de ruralités dans les Suds ?

Trajectoires de ruralités intertropicales, en Afrique et ailleurs : hommage à Bernard Charlery de la Masselière

This book is the result of a long-term cooperation between French and East African scholars and universities under the aegis of the French Institute of Research in Africa (IFRA-Nairobi). This book presents the main results of the research program Cooperation for University and Scientific Research (CORUS): Mountains and Small and Medium Cities in East Africa: Environmental Management, Flows of People and Resources, funded by the French Ministry of Foreign Afairs and supported by IFRA-Nairobi. The specific subject is to rethink the development of the East African mountains in relation to the fast growing towns and cities that surround them. Three East-African mountains were chosen: Mount Kenya, Mount Elgon (Ugandan side) and Uporoto Mountains (Tanzania). Comparisons are included, especially with Mount Kilimanjaro, which has been studied in previous books and programs (e.g. Kilimanjaro: Mountain, Memory and Modernity, Mkuki na Nyota, Dar es Salaam, 2006). The authors are East African (Tanzania, Uganda, Kenya) and French scholars, most of them geographers. Made from 12 contributions, this book focuses on a recent change in those mountains: a growing urbanization, which shapes new mountain systems. This phenomenon, which is actually a major upheaval, is the focal point of this book, giving rise to this question: what are the links between Rural-Urban evolution in such contexts? What are the impacts on livelihoods and development? This book, covering social and environmental scientific issues relating to Rural-Urban nature, is the first of its kind for African mountains.

Rural-Urban Dynamics in the East African Mountains

Cet ouvrage regroupe les travaux des XIIe Journées de géographie tropicale qui se sont déroulées à Bordeaux les 16, 17 et 18 octobre 2008, qui ont permis de revisiter la question de la place des composantes physiques essentielles des milieux tropicaux dans le contexte des enjeux majeurs du monde contemporain.
Il s'est agi de prendre en compte les évolutions démographiques, les mutations dans les besoins, les usages des ressources, la maîtrise des risques et des contraintes, la diversité croissante des objectifs et modèles de développement, des représentations (culturelles) relatives aux natures tropicales, les formes d'instrumentalisation de ces représentations (par exemple par les acteurs du politique et du tourisme international).
C'est dire que cette approche des natures tropicales se situe délibérément d'une part sur une interface milieux-sociétés, d'autre part dans le contexte de la mondialisation de beaucoup d'enjeux environnement/développement. Si, au moins de façon sous-jacente, les interrogations portent sur les concepts de nature et de tropicalité (ce dernier ayant déjà fait l'objet d'un colloque à Bordeaux en janvier 2007), il a été nécessaire de centrer sur des cas concrets permettant de situer les espaces tropicaux dans le cadre des mobilités croissantes, des changements qui s'opèrent à différentes échelles, des aléas des politiques de développement, des nouvelles articulations entre local et global.
La démarche a consisté à renforcer les synergies entre préoccupations naturalistes et sociales. C'est dans cet esprit que ce colloque, piloté par la Commission de Géographie des Espaces Tropicaux et de leur Développement du CNFG (Comité National Français de Géographie) a suscité aussi l'intérêt et la volonté de collaboration de la Commission Environnement (Y Veyret) et a été placé sous le "patronage" de l'Année Internationale de la Planète Terre.
Si la question des spécificités tropicales a été présente, il a été indispensable de prendre en compte la diversité des natures tropicales qui, au-delà du fait qu'elles se situent en zone chaude, voient coexister en particulier le sec et l'humide. Les communications ont été réparties en 7 thèmes : Nature et risques sanitaires ; La nature et la ville ; Gestion territoriale des ressources naturelles : gouvernance, préservation ; Représentations, instrumentalisation ; Gestion de la ressource en eau ; Ressources naturelles et systèmes de production ; Aléas climatiques et leurs impacts.

Natures tropicales ; enjeux actuels et perspectives

Dans quelle mesure les dynamiques sociales de réseaux, si ancrées dans les cultures africaines, suscitent-elles des processus d'adhésion et de participation à la mondialisation ? Les réponses de chercheurs d'équipes d'horizons divers sont multiformes, à l'image de la richesse des processus d'appropriation ou de réappropriation par les Africains, ouverts aux diasporas, de tout ce qui peut accompagner les solidarités : associations de femmes ou de jeunes, à dimensions locales ou internationales, réseaux professionnels ou ludiques, le tout à l'heure des dures lois des marchés, du tourisme concerté ou subi, de l'avion et de l'internet.
Les liens sociaux ainsi renouvelés servent-ils de vecteurs aux modèles de développement, de pensée, de culture de système-monde au moment où la Chine et l'Inde sont en train de prendre une place de plus en plus importante à défaut d'imposer des modèles ? A contrario, produisent-ils des formes d'autonomie, voire de résistance à la mondialisation débouchant sur de véritables replis identitaires au nom de l'authenticité, de la négritude, du self reliance, du nationalisme ou de l'indépendance ? Cette réflexion a été lancée au début de 2001 dans le cadre d'une recherche expérimentale sur les " dynamiques locales de la mondialisation les Afriques en perspectives " pour le nouveau contrat d'objectifs de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine.
Les contributions émanent d'approches de ces questions par différentes disciplines des sciences humaines et sociales : géographie, sciences politiques, anthropologie, sociologie ou information-communication.

Afrique des réseaux et mondialisation

Le Kilimandjaro, dont le sommet englacé - 5895 mètres - est le point culminant du continent africain, n'est qu'à 300 kilomètres au sud de l'équateur. Dans la partie nord de la Tanzanie, il domine de son énorme masse volcanique la frontière du Kenya, les plaines et plateaux des deux pays. Les neiges du Kilimandjaro sont l'image et le symbole forts d'une 
haute montagne, aux formes très pures, qui, depuis les prémices de l'exploration de l'Afrique, n'a cessé de fasciner. Sa réputation touristique contemporaine s'inscrit dans le droit fil de l'attrait qu'elle a exercé sur les voyageurs et les missionnaires, nourri par des 
représentations et des mises en scène fondées sur les contrastes entre le chaud et le froid. Dans une Afrique orientale très tôt peuplée, le Kilimandjaro est imprégné de mémoire. Les facettes du milieu montagnard témoignent de la complexité des imbrications des épisodes climatiques, des éruptions de laves, et des phases de mise en valeur. La richesse de la biodiversité, au cœur de bien des enjeux de conservation, est à l'épreuve de la croissance démographique - un million d'habitants environ - et de la pression touristique. Sa valeur emblématique, à 
l'échelle du pays et de l'Afrique, en fait un vecteur identitaire fort. Le massif, riche de son eau et de ses sols, façonné par le savoir-faire des paysans chagga, est aussi à la pointe de la modernité. Ce fut d'abord l'ère du café, et de tout ce qu'a permis cette ressource nouvelle ; c'est aujourd'hui celle du développement des routes, de l'urbanisation, et du tourisme. Plus que jamais le toit de l'Afrique est 
ouvert au monde. Cet ouvrage de géographie s'est ouvert à d'autres disciplines.

Ses oeuvres

Ses derniers livres