La coopétition - relation paradoxale, qui inclut deux forces a priori opposées que sont la coopération et la compétition - a été une stratégie à l'origine de nombreux succès industriels ces 40 dernières années. Le dernier exemple en date est celui de la mise au point du vaccin contre la Covid-19.

Cet ouvrage, organisé autour de trois grands chapitres - les stratégies de coopétition, le management de la coopétition et la coopétition multiple - montre à partir de nombreux cas d'étude que :
- la stratégie de coopétition génère de très fortes opportunités pour les entreprises. Elle permet à une entreprise de créer des avantages coopétitifs ;
- qu'elle génère également de nombreux risques qui rendent incertains ses bénéfices et qui peuvent potentiellement la rendre dommageable ;
- le management de la coopétition est alors une condition nécessaire pour en faire une stratégie gagnante.

L'objet de cet ouvrage est alors de permettre aux acteurs économiques de reconnaître ce qui est leur nouvelle réalité et qui le sera encore plus dans les années futures. Il s'agit de comprendre ces nouvelles relations de coopétition, leurs enjeux stratégiques, et les nouveaux modes de management qu'elles conduisent à mettre en oeuvre.

Apprendre à manager la coopétition est donc la clé de la performance des entreprises au XXIe siècle.

L'avantage coopétitif : Faire de la coopétition une stratégie gagnante

Ce chapitre est consacré à l'étude des dynamiques interorganisationnelles. Ce thème inclut plusieurs courants de pensée dont nous proposons de présenter ici les principaux. Dès les années 1980, plusieurs auteurs insistent sur l'importance des stratégies collectives dans les performances des firmes. Simultanément, une avancée majeure dans les recherches est la reconnaissance du réseau comme facteur de performance pour l'entreprise. De nombreux travaux montrent toutes les ressources que peuvent capter les individus ou les organisations qui sont capables de développer des liens avec d'autres individus ou organisations. La reconnaissance de l'interdépendance des organisations passe également, dans un troisième courant de pensée, par un très fort développement des recherches sur les stratégies d'alliance. Ces recherches étudient de façon spécifique les relations d'alliance dyadiques. Un dernier courant de pensée, plus récent, s'attache à analyser non seulement ce que la coopération peut apporter à l'entreprise, mais également, et simultanément, la compétition. Cette littérature se donne pour objet de recherche la coopétition, définie comme une relation entre des organisations qui est à la fois de nature concurrentielle et coopérative.

Dynamiques interorganisationnelles

Qu'est-ce que l'innovation managériale ? Quelles sont les innovations managériales les plus importantes et comment ont-elles transformé l'entreprise ? Afin de répondre à ces questions, cet ouvrage présente de façon simple et claire les principales innovations en sciences de gestion. Son objectif est de permettre aux étudiants et aux managers de comprendre l'émergence et la diffusion des innovations majeures en comptabilité, finance, marketing, contrôle de gestion, stratégie et GRH, de même que les innovations plus transversales en systèmes d'information, production, logistique, entrepreneuriat, RSE et développement durable. En situant les grandes innovations managériales dans leur contexte d'élaboration, cet ouvrage permet au lecteur de s'approprier les connaissances indispensables en management tout en développant son esprit critique. Chaque chapitre est illustré de nombreux exemples réels et se conclut par un résumé en français et en anglais.

L'innovation managériale

Cet ouvrage présente et met en perspective les principales stratégies développées par les entreprises pour construire leur position concurrentielle. cette nouvelle édition a été entièrement actualisée, tant du point de vue des exemples que du développement, sur les logiques de l'internationalisation et les matrices de portefeuille.

Les stratégies de l'entreprise (3e édition)

Consortiums REtD, labels, Groupement d'Intérêt Economique, marque commune, etc., les entreprises multiplient aujourd'hui les stratégies de coopération qui dépassent la simple relation d'alliance deux à deux et qui se concrétisent par des collaborations qui peuvent englober l'ensemble des concurrents d'une industrie. Agir collectivement entre concurrents semble devenir un mode relationnel privilégié dans le contexte économique contemporain, marqué par la globalisation des marchés, l'arrivée de nouveaux acteurs, de nouvelles formes d'organisation et de relations entre les entreprises (réseaux inter-organisationnels, concurrence multi-marchés, hyper-compétition, intervention d'autorités de régulation ou de groupes de pression, etc.). Afin de mieux comprendre ces stratégies collectives, cet ouvrage comporte trois parties, composées de chapitres qui sont tous fondés sur des études de cas approfondies de stratégies des firmes dans leurs secteurs d'activités. Ainsi, une première partie est consacrée à l'étude du concept de stratégie collective. Une deuxième partie appréhende les stratégies collectives dans des industries et des marchés " traditionnels ". Une troisième partie, enfin, présente les stratégies collectives dans des industries et des marchés " nouveaux ". L'ensemble des chapitres de cet ouvrage montre qu'agir collectivement avec ses concurrents est un comportement facteur de performances sur les marchés d'aujourd'hui et, sans doute, encore plus, sur les marchés de demain. La capacité à créer, gérer et transformer des collectifs d'entreprise devient ainsi un des fondements principaux de la compétitivité au XXIe siècle.

Les stratégies collectives - Rivaliser et coopérer avec ses concurrents

L'entreprise a-t-elle des responsabilités autres que celle de faire du profit ? Dans la doctrine libérale, la réponse est clairement négative : l'entreprise ne peut se voir confier d'autres objectifs que la réalisation d'un profit maximum, ce qui, par la magie de " la main invisible du marché ", assure un optimum de prospérité économique et, donc, le meilleur bien-être possible de l'ensemble de la société. Les scandales financiers récents remettent en cause cette doctrine libérale. Alors que les Etats tendent à s'effacer en tant qu'acteurs économiques, tous les regards se tournent actuellement vers l'entreprise, pour lui demander d'être socialement plus responsable. C'est à cette nouvelle obligation socio-économique de l'entreprise que cet ouvrage est consacré, sous forme d'hommage au professeur Roland Pérez. De multiples aspects de la responsabilité sociale de l'entreprise sont abordés et discutés dans les quatre parties consacrées, pour la première, aux représentations financières et comptables de la responsabilité sociale de l'entreprise, pour la deuxième, à la responsabilité sociale de l'entreprise dans son environnement, pour la troisième, à la responsabilité sociale de l'entreprise comme mythe de l'entreprise-providence, et, pour la dernière, à de nouvelles approches théoriques de la responsabilité sociale de l'entreprise. L'objectif général de l'ouvrage est de rendre compte des principaux débats qui portent à la fois sur les pratiques, les méthodes, les outils de la responsabilité sociale ainsi que sur le renouvellement des cadres théoriques et conceptuels qu'implique cette nouvelle conception de l'entreprise.

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