On nomme Paléoanthropologie l'histoire naturelle de l'Homme, et Préhistoire son histoire culturelle. La Paléoanthropologie et la Préhistoire sont des sciences à la limite des domaines des Sciences de la Terre, des Sciences de la Vie et des Sciences de l'Homme. Elles participent donc à l'acquisition des connaissances et sont, en ce sens, indissociables de leurs consoeurs et du propos commun qui les unit, la description du monde et la tentative de compréhension logique de son fonctionnement. L'Homme se transforme d'abord physiquement plus vite que n'évolue sa culture, puis le phénomène s'inverse ; la culture accélère de manière exponentielle son développement, laissant littéralement sur place l'évolution biologique. L'équipement culturel de plus en plus important de l'Homme a eu simplement de plus en plus tendance à répondre avant son propre corps aux sollicitations du milieu naturel ; ainsi peu à peu, chez lui, l'instinct a cédé le pas au libre arbitre. En d'autres termes, l'Homme a progressivement, grâce à la connaissance, gagné sa liberté, sa responsabilité, sa dignité." (Extrait de la préface d'Yves Coppens.) La fabuleuse aventure de l'origine de l'Homme est relatée ici de façon simple et synthétique, avec les acquis des dernières découvertes. Toutes les espèces qui ont participé de près ou de loin à la genèse des Hominidés sont décrites biologiquement, ainsi que leur apport culturel. Cinquante millions d'années d'histoire se sont déroulées jusqu'à cette espèce Homo sapiens sapiens, la nôtre.

Histoires d'ancêtres - La grande aventures de la préhistoire

Patrimoine, identité et développement territorial

Trop de neige sur les routes, pas assez de neige sur les pistes de ski, tel est le double constat que dressent nombre d'habitants et d'élus locaux du Massif central, qui subissent périodiquement les désagréments nés d'une météorologie capricieuse. Durant les tempêtes, il arrive que la neige bloque la totalité de la circulation sur le réseau routier : isolés et ensevelis sous plusieurs mètres de neige durant trois semaines en février 1986, les habitants de Haute-Ardèche ont dû être ravitaillés par hélicoptère. Pourtant, dans le même temps, si quelques stations d'altitude tirent leur épingle du jeu, les ressources nivales s'avèrent globalement insuffisantes pour assurer une pratique régulière du ski pendant la saison hivernale. Après une série d'hivers propices aux sports d'hiver à la fin des années 70, la baisse des niveaux d'enneigement inquiète les acteurs locaux dont les revenus dépendent du tourisme. Au-delà des faits anecdotiques, l'auteur s'attache à mesurer et à spatialiser le poids que représentent à l'aube du 3e millénaire les contraintes liées à la neige pour la gestion d'un territoire fragile comme le Massif central. Les cartes présentées permettent à la fois de visualiser les contrastes régionaux relatifs à l'enneigement du réseau routier et aux risques d'enclavement associés, et de comparer les probabilités d'enneigement dans les différents domaines skiables du Massif central, notamment en Auvergne. Menée à l'échelle de l'ensemble du massif, cette réflexion en prise avec les réalités quotidiennes de la montagne auvergnate est de nature à éclairer les acteurs locaux en charge de sa gestion et de son développement.

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