Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Introduction aux études politiques (1). Vocabulaire et notions de base, 1974-1975

Cet ouvrage est la transcription d'un débat organisé par l'Association française de science politique en 1964 sur le thème des institutions politiques de la France.

Il témoigne de manière remarquable des problématiques épistémologiques et politiques d'alors.

Ont participé à ce débat : Georges Berlia, Georges Burdeau, René Capitant, Jean-Jacques Chevallier, Maurice Duverger, Emile Giraud, François Goguel, Léo Hamon et Georges Vedel.

Les institutions politiques de la France

Introduction aux études politiques : évolution récente des régimes politiques contemporains (2)

Introduction aux études politiques - Évolution récente des régimes politiques contemporains

L'initiative des lois, telle qu'elle est généralement étudiée par les juristes, n'est que le point de départ de la procédure législative. En réalité elle est elle-même précédée par un processus plus ou moins obscur d'élaboration. Groupes de pression, syndicats, administration, hommes politiques, opinion, presse concourent à alimenter les sources d'inspiration législative et à faire progresser l'élaboration des textes. Mais l'importance et l'actualité des idées ainsi mises en forme n'expliquent pas à elles seules que l'initiative voie le jour. Il est indispensable qu'un des titulaires de l'initiative s'en saisisse et choisisse d'en faire un projet ou une proposition de loi. C'est en examinant à quelles préoccupations répond cette prise en charge des idées par les auteurs de l'initiative que l'on peut apprécier la variété de significations de l'initiative législative et tenter d'expliquer la diminution actuelle du nombre des lois d'origine parlementaire.

La genèse de l'initiative législative - Un cas : l'agriculture, 1958-1968

En Union soviétique, la phase stalinienne - 1930 à 1953 - avait été celle de l'industrialisation rapide, de la guerre et de la reconstruction ; or, le régime stalinien reposait sur une interprétation de la théorie marxiste de l'État. Dès 1956, Nikita Khrouchtchev a estimé nécessaire de contester puis de détruire la théorie stalinienne et de formuler sa propre interprétation. Dans cet ouvrage publié en 1967, Jean-Guy Collignon revient sur cette nouvelle notion, celle de « théorie du peuple tout entier » qui visait, en premier lieu, à justifier la déstalinisation et à sortir de l'immobilisme idéologique.

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