Cet ouvrage est la publication des actes d'un colloque organisé les 27-29 mars 2003 par L'ENS - Ulm. A la veille de l'élargissement de l'Union européenne des voix s'élèvent pour tenter de diviser en invoquant d'un côté la "vieille Europe" et de l'autre la "nouvelle Europe" qui n'aurait plus les mêmes repères historiques. D'où cette nécessaire réflexion sur les frontières de l'Europe. Certes la communauté européenne se construit lentement et souvent à la faveur de crises, mais elle avance et ce cadre commun s'impose peu à peu comme la seule façon de faire vivre ensemble des Etats et des peuples différents. L'Europe intègre les valeurs de liberté et d'égalité avec celles de croissance et de progrès, elle est ouverte et tolérante. L'Europe et la construction européenne sont un état d'esprit. Les enjeux et les défis sont importants et sans précédents historiques.

Penser les frontières de l'Europe du XIXe au XXIe siècle - Elargissement et union: approches historiques

Une histoire de France en cartes rend compte d'une manière immédiatement intelligible des liens qui se sont créés petit à petit ou qui ont été installés en vue de créer un royaume, puis un pays, un empire à certaines périodes, sans oublier la représentation des rêves et des déboires d'un territoire en construction. Et pour montrer combien cette histoire est vivante, les auteurs ont consacré un cahier à un monument emblématique de chaque période et la manière dont il marque encore notre territoire : le Mont Saint-Michel, le château de Versailles et la côte d'Azur.
Les cartes sont toutes originales. Il ne s'agit pas de représenter sur le fond de carte de l'Hexagone une succession de moments ou de taches colorées montrant l'expansion de la nation France, mais de faire varier les échelles et les points de vues afin de montrer les constructions diverses d'un espace.
Les frontières n'ont pas toujours existé telles que nous les connaissons. Cet ouvrage démarre donc par une analyse de la représentation du territoire, de la période médiévale à la période républicaine où le Tour de France par deux enfants a constitué une récompense pour les habitants d'un pays unique et centralisé.

Grand atlas de l'histoire de France

Le récit de l'histoire du territoire, depuis la création de la France occidentale au traité de Verdun en 843 jusqu'à l'époque contemporaine où l'Hexagone devient une part de l'Europe du XXIe siècle. Une véritable "géographie rétrospective de la France"! Ce volume de l'Atlas de l'histoire de France analyse l'affirmation de la France en tant que pays centralisé. Le parcours envisage les étapes de la transformation du territoire de la Révolution à nos jours, puis dresse un portrait social, économique et culturel des habitants, avant de s'interroger sur la spécificité d'une vocation internationale de la France et sur sa place dans l'Europe reconstruite. De 1815 au début du XXIe siècle, le pays a connu huit régimes et fut le théâtre de trois guerres : les Français continuent donc de percevoir leurs frontières comme menacées autour d'un espace à défendre. Si l'organisation du territoire n'a jamais réellement été remise en cause, ses principes ont parfois suscité des discussions. Au XXe siècle, l'échelle nationale est-elle toujours pertinente? Les guerres sont mondiales, les mécanismes économiques internationaux et les comportements démographiques, sociaux, culturels subissent la loi de l'uniformisation. Des Trente Glorieuses à l'aube du XXIe siècle, la France qui se décolonise redevient en même temps terre d'accueil pour des populations venues du monde entier. Signataire des traités de Rome de 1957, elle construit non sans difficulté l'Europe jusqu'aux derniers "élargissements". Et, plus que jamais, pour mesurer les mutations accomplies depuis deux siècles il faut savoir... sa carte de France. Mais d'une France ouverte qui se pense d'abord à l'échelle européenne et mondiale.

Atlas de l'histoire de France XIXe-XXIe siècles - La France contemporaine

Vouloir comprendre l'Italie contemporaine revient trop souvent à faire l'inventaire de ses difficultés en postulant une incapacité historique de ses habitants à se penser comme citoyens responsables. L'ambition de cette synthèse est double : au niveau des contenus, d'abord, rappeler que l'histoire du long XIXe siècle italien détruit bien des lieux communs actuels sur « l'impossible Italie » ; puis, au niveau méthodologique, aider à faire de l'Italie du XIXe siècle un objet de recherche nouveau et plus aisément accessible. Cette nouvelle édition est pourvue d'un « Petit guide de l'étudiant à travers l'Italie du XIXe siècle » où les principaux lieux et structures d'accueil de la recherche, comme le panorama de la production historique récente sont présentés au lecteur français. En partant de l'expression « L'Italie est faite, il reste à faire les Italiens », Gilles Pécout met en lumière les facteurs de la construction nationale depuis la fin du XVIIIe siècle. Montrer le poids réel de l'État dans ce processus, en rapport avec l'évolution de l'économie et la transformation des hiérarchies sociales, n'est-ce pas reconsidérer l'image d'une « nation sans État » et attester que le cliché de « l'Italie faible » est davantage une réaction à la confiscation de l'État et des valeurs nationales par le régime fasciste qu'un effet de l'inachèvement de l'Unité au XIXe siècle ?Sans sous-estimer les ruptures, les facteurs de division et les limites de l'Unité dont le poids est réel jusqu'à nos jours, ce livre retrace la genèse de l'Italie contemporaine, en restituant les étapes chronologiques du Risorgimento et en présentant de façon simplifiée les acquis et les perspectives des grands débats historiques italiens autour de la question de l'intégration politique, culturelle, économique et sociale du pays. Gilles Pécout, normalien, ancien membre de l'École française de Rome, est professeur des universités à l'École normale supérieure (Ulm), où il enseigne l'histoire contemporaine, et directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études (IVe Section), où il est titulaire de la chaire d'Histoire politique et culturelle de l'Europe méditerranéenne. Historien de l'Italie contemporaine, il a récemment effectué l'édition historique du Livre Coeur d'Edmondo De Amicis aux Éditions Rue d'Ulm et dirigé le volume Penser les frontières d'Europe XIXe-XXIe siècle en co-édition avec les PUF.

Naissance de l'Italite contemporaine - 1770-1922

Vouloir comprendre l'Italie contemporaine revient trop souvent à faire l'inventaire de ses difficultés en postulant une incapacité historique de ses habitants à se penser comme citoyens responsables. L'ambition de cette synthèse est double : au niveau des contenus, d'abord, rappeler que l'histoire du long XIXe siècle italien détruit bien des lieux communs actuels sur « l'impossible Italie » ; puis, au niveau méthodologique, aider à faire de l'Italie du XIXe siècle un objet de recherche nouveau et plus aisément accessible. Cette nouvelle édition est pourvue d'un « Petit guide de l'étudiant à travers l'Italie du XIXe siècle » où les principaux lieux et structures d'accueil de la recherche, comme le panorama de la production historique récente sont présentés au lecteur français.
En partant de l'expression « L'Italie est faite, il reste à faire les Italiens », Gilles Pécout met en lumière les facteurs de la construction nationale depuis la fin du XVIIIe siècle. Montrer le poids réel de l'État dans ce processus, en rapport avec l'évolution de l'économie et la transformation des hiérarchies sociales, n'est-ce pas reconsidérer l'image d'une « nation sans État » et attester que le cliché de « l'Italie faible » est davantage une réaction à la confiscation de l'État et des valeurs nationales par le régime fasciste qu'un effet de l'inachèvement de l'Unité au XIXe siècle ?
Sans sous-estimer les ruptures, les facteurs de division et les limites de l'Unité dont le poids est réel jusqu'à nos jours, ce livre retrace la genèse de l'Italie contemporaine, en restituant les étapes chronologiques du Risorgimento et en présentant de façon simplifiée les acquis et les perspectives des grands débats historiques italiens autour de la question de l'intégration politique, culturelle, économique et sociale du pays.Gilles Pécout, normalien, ancien membre de l'École française de Rome, est professeur des universités à l'École normale supérieure (Ulm), où il enseigne l'histoire contemporaine, et directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études (IVe Section), où il est titulaire de la chaire d'Histoire politique et culturelle de l'Europe méditerranéenne. Historien de l'Italie contemporaine, il a récemment effectué l'édition historique du Livre Coeur d'Edmondo De Amicis aux Éditions Rue d'Ulm et dirigé le volume Penser les frontières d'Europe XIXe-XXIe siècle en co-édition avec les PUF.

Ses oeuvres

Ses derniers livres