La chirurgie plastique pédiatrique doit assurer le diagnostic et le traitement des maladies et malformations congénitales et acquises des contours du corps et du squelette cranio-facial qui touchent le foetus, le nouveau-né, l'enfant et l'adolescent. Discipline au combien vaste faisant appel à de multiples compétences indispensables à la prise en charge de l'enfant de la période foetale jusqu'à l'aulne de l'âge adulte. Cet ouvrage se veut la démonstration de l'absolue nécessité de cette interdisciplinarité, concourant à mettre l'enfant à tout stade de son développement au centre d'un cercle de compétence pédiatrique ou le généticien, le pédiatre, le chirurgien ORL pédiatre, le chirurgien maxillo-facial pédiatre, le chirurgien orthopédiste pédiatre le chirurgien viscéral pédiatre et le chirurgien plasticien pédiatre trouveront leur place. La chirurgie plastique pédiatrique est maintenant structurée comme une entité propre dans la plupart des centres. Sur le plan national elle s'est regroupée autour d'un groupe puis d'une section de chirurgie plastique pédiatrique (SFCPP) qui l'individualise au sein des différentes spécialités. Cette individualisation doit beaucoup à certains de nos aînés qui par leur compétence et leur obstination sont parvenus à l'imposer comme une discipline à part entière.

Chirurgie plastique de l'enfant et de l'adolescent

Les rétrognathies congénitales sont des malformations rares de la face et leur diagnostic prénatal reste difficile malgré le développement de l'échographie. La céphalométrie est l'outil de référence pour le diagnostic des dysmorphies faciales et l'étude de la croissance. Pour être appliquée en prénatal elle doit être adaptée à l'échographie. Le travail anatomique a étudié la croissance et les rapports maxillomandibulaires dans le plan sagittal chez 18 foetus répartis sur la période foetale. La partie préchordale de la base du crâne et le massif facial ont une vitesse de croissance constante linéaire. Le décalage maxillomandibulaire tend à augmenter pour être de 7º en fin de troisième trimestre. Le décalage maxillomandibulaire échographique était de 8º en moyenne chez 52 foetus in utero. A partir de nos données, nous proposons une étude clinique pour valider la céphalométrie échographique foetale et la comparer avec les données fonctionnelles postnatales. Nous pensons que notre modèle fonctionnel permettra de mieux articuler les différentes explications de la croissance faciale et de comprendre le rôle de la fonction sur la morphologie faciale

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