On s'étonnera probablement de ces deux textes complémentaires qui jettent une lumière nouvelle sur l'esprit et la carrière de Grégoire, évêque-citoyen, homme politique qui devait s'illustrer à la Convention en participant à toutes les grandes créations : du conservatoire des Arts et Métiers à l'Institut national. Bernard Plongeron montre aussi pourquoi ces textes, qui font entrer dans la modernité du XIXe siècle, sont les fruits de l'humanisme souvent anticipateur, de la prodigieuse culture, de l'expérience vécue du monde des " vrais savants, hommes libres ", d'une correspondance avec toutes les élites du monde et par-dessus tout d'une soif de sociabilité militante du polyglotte Grégoire. Tout entier dans ces projets inlassablement repris en vue de lancer des congrès scientifiques où viendraient dialoguer, dans un concert interdisciplinaire, chercheurs et inventeurs " parce que le caractère européen a besoin d'une trempe nouvelle ". Il préfigurait exactement la création de l'U.N.E.S.C.O. Enfin, on sera sensible, aujourd'hui, aux règles de l'éthique proposées à la communauté scientifique internationale.

L'Abbe Gregoire Et La Republique Des Savants

Accessoire au Parnasse, ou Nouvelle méthode pour former l'esprit et le goût

Un plaidoyer d'une rare ampleur, témoin unique de courage et de compassion, qui amena son auteur en prison pour avoir défendu John Brown : celui qui en appela à l'insurrection armée pour abolir l'esclavage.

Comment alors ne pas penser à Malcom X et à la lutte pour la dignité du peuple noir ?

Suivi de : De la traite et de l'esclavage des Noirs et des Blancs, un autre texte rare sur le même sujet par Henri Grégoire.

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