L'Appartenir. En quoi ce sentiment concerne-t-il notre mode de vivre en société ? L'appartenir laisse entendre que tout se reconfigure sur un mode imaginaire, que c'est un vivre, un habiter. Comment peut-il se partager ? Cette notion pose la question de la sociabilité. Les hommes ne sont pas toujours conscients de leur rapport à l'espace. Celui qui habite un lieu n'éprouve pas forcément le besoin de creuser le lien qu'il entretient avec lui. L'appartenir qui semble correspondre à un besoin d'identité qui reste très fort chez l'homme moderne est peut-être aujourd'hui un refuge contre tout ce qui menace notre identité. Dans quelle mesure assure-t-il un équilibre à l'homme moderne dans ce mouvement pendulaire qui le tourne tantôt vers le mondial, tantôt vers le local ? L'homme peut-il assurer une diversité culturelle, un échange entre les cultures, s'il n'y a pas d'identités enracinées dans une géographie ? L'appartenir semble impliquer la construction d'un monde qui repose sur des qualités, des émotions qui se développent en dehors de tout système utilitariste. Des croyances traditionnelles, des coutumes ancestrales, des rites, se sont effondrés ou délités. L'homme d'aujourd'hui peut-il se passer de symboles forts ? L'appartenir répond-il à une perte ? En confrontant plusieurs approches, en évitant toute fermeture méthodologique et en combinant la pluridisciplinarité, ce volume s'efforce de répondre à ces questions.

L'appartenir en question - "Ce territoire que j'ai choisi"

Kinya Maruyama / Tremblements - Le jardin dans la friche Lauga

Les feuilles du pin à crochets composent une revue-dossier de parution annuelle qui se propose de développer, de manière fouillée et renouvelée, des sujets spécifiques à l'espace pyrénéen au sens large. Elle souhaite marier le savoir et le plaisir par une combinaison harmonieuse, dynamique et contrastée de textes et d'images dont les auteurs sont des scientifiques, des naturalistes, des montagnards, des conteurs ou des hommes de lettres, des amateurs passionnés, des créateurs ou des artistes, des professionnels du paysage, des ethnologues et sociologues français ou espagnols...

Les botanistes de la flore pyrénéenne

Pyrénées frontières - Représentations et réalités

De 1833 à 1840, paraissaient quatre imposants volumes des Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France consacrés au Languedoc. Leur maître d'œuvre, le baron Isidore Taylor, regroupait alors sous cette entité régionale une douzaine de départements : Haute-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Lot, Aveyron, Aude, Pyrénées-Orientales, Ariège, Hautes-Pyrénées, Hérault, Gard, Ardèche. Inspecteur général des Beaux-Arts et membre de la Commission des Monuments historiques, Taylor multiplie ses occasions de voyager afin notamment d'accroître les collections françaises en matière de peinture et d'objets d'art. Entouré d'artistes comme Dauzats, mais aussi de collègues britanniques (Barnard, Haghe, Harding, Shotter Boys), Taylor orchestre alors une équipe composée des dessinateurs les plus talentueux de l'époque. Ses directives très précises feront de cette édition du Languedoc un véritable inventaire paysager et monumental de toute une région. L'œuvre de Taylor ouvre alors un autre type de rapport au monument, non plus celui de l'usage originel, du vandalisme ou de l'oubli, mais celui d'une sensibilité mêlant sentiment esthétique, goût du savoir, curiosité, découverte. La série lithographiée du Languedoc, est donc remarquable par son ampleur, sa variété, sa nouveauté mêlant vues d'architecture précises et détaillées aux paysages des Pyrénées, cascades d'eau, montagnes ou lacs. En sélectionnant quelque 120 planches de cette série, Hélène Saule-Sorbé, nous fait découvrir le Languedoc du XIXe siècle, en commentant chacune des planches de manière précise afin de faire revivre un patrimoine parfois disparu ou au contraire, pour nous faire découvrir la richesse d'une région aux multiples contrastes.

Ses oeuvres

Ses derniers livres