Dès les premières pages de ce livre, on a l'impression qu'il est écrit à haute voix tant Hubert Duez semble converser avec les objets de piété. C'est ainsi que l'on assiste à la création de l'ange de Reims sous les doigts d'un sculpteur magicien. Plus loin on se trouve aux côtés de ces paysans, contemporains de Louis XIV, qui le soir venu, se recueillaient devant la statuette d'une sainte ou de l'image d'une Vierge à l'Enfant installée dans le "coin de Dieu". En tournant quelques feuillets, tandis que Napoléon III règne sur la France, on est aux côtés de cette lavandière agenouillée devant son crucifix. Petit tas de piété recroquevillée sur elle-même, sa bouche encore murmure une prière puis, tout à coup, c'en le silence. Elle dort. Elle rêve. Il lui semble aujourd'hui que le Seigneur l'ait exaucée. Etant un homme de son temps, l'auteur nous dévoile aussi sa confiance en l'Eglise éternelle malgré ses perturbations actuelles. Il évoque également les troubles qui secouent aujourd'hui notre société et dont la solution se trouve sans doute dans la doctrine christique : "Aimez-vous les uns les autres."

Le coin de Dieu ou la prière révélée

Dans cet ouvrage, on assiste à la création de l'ange de Reims. Plus loin on se trouve aux côtés de ces paysans, contemporains de Louis XIV, qui se recueillaient devant la statuette d'une sainte. Tandis que Napoléon III règne sur la France, on est aux côtés de cette lavandière agenouillée devant son crucifix. Homme de son temps, l'auteur nous dévoile aussi sa confiance en l'Église éternelle malgré ses perturbations actuelles. Il évoque également les troubles qui secouent aujourd'hui notre société et dont la solution se trouve sans doute dans la doctrine christique : « Aimez-vous les uns les autres. »

Dans les maisons de nos grands-mères, il y avait une lessiveuse et un seau à charbon, une huche à pain et une balance avec deux plateaux en cuivre, un moulin à café, une boite à sel à côté de l'énorme cuisinière en fonte, un pot à lait, des moules à gâteaux, une roulette en buis pour couper joliment la pâte, des marmousets dans la cheminée, une bouillotte dans le lit, un vaporisateur à parfum sur la table de toilette, de drôles de ciseaux pour la broderie, un fer à repasser les cols, des lampes à pétrole... Dans son texte, très vivant, Hubert Duez met en scène ces objets chargés de souvenirs et les fait revivre à travers l'histoire d'une famille parisienne entre 1840 et la dernière guerre. Tous ces objets d'usage sont aujourd'hui chinés avec passion dans les brocantes, collectionnés, parfois réédités. Les photographies très épurées de Pierre Javelle leur restituent à merveille cette beauté simple et modeste qui fait tout leur charme. Documents anciens et tableaux ajouteront encore au bonheur des chineurs.

Dans les maisons de nos grands-mères

Dans les maisons de nos grands-mères, il y avait une lessiveuse et un seau à charbon, une huche à pain et une balance avec deux plateaux en cuivre, un moulin à café, une boîte à sel à côté de l'énorme cuisinière en fonte, un pot à lait, des moules à gâteaux, une roulette en buis pour couper joliment la pâte, des marmousets dans la cheminée, une bouillotte dans le lit, un vaporisateur à parfum sur la table de toilette, de drôles de ciseaux pour la broderie, un fer à repasser les cols, des lampes à pétrole... Dans son texte, très vivant, Hubert Duez met en scène ces objets chargés de souvenirs et les fait revivre à travers l'histoire d'une famille parisienne entre 1840 et la dernière guerre. Tous ces objets d'usage sont aujourd'hui chinés avec passion dans les brocantes, collectionnés, parfois réédités. Les photographies très épurées de Pierre Javelle leur restituent à merveille cette beauté simple et modeste qui fait tout leur charme. Documents anciens et tableaux ajouteront encore au bonheur des chineurs.

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