Depuis son édification au pied de la butte du Lion en 1912, le panorama de Louis Dumoulin est un passage incontournable pour tous les visiteurs désireux de découvrir le site de la fameuse bataille du 18 juin 1815 et se remémorer les faits d'armes de cette journée qui marqua profondément l'histoire des nations. En juillet 2008, cet exemple particulièrement représentatif du phénomène du panorama à rejoint, tout comme le champ de bataille, la Liste indicative de la Belgique. Cette reconnaissance est l'étape préalable à l'inscription d'un bien sur la prestigieuse Liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, qui reconnaît la valeur universelle des Monuments historiques. A l'heure des applications multimédias et des effets spéciaux en trois dimensions, la majorité des visiteurs ignorent que cette peinture monumentale et son dispositif occupent une place particulière dans l'histoire de l'art et des moyens modernes de communication, et s'imposent, parmi les rares exemplaires de panoramas encore ouverts au public, comme l'un des mieux conservés au monde. L'objectif de cet ouvrage est triple. Il vise à replacer cette représentation singulière dans son contexte historique afin de guider le visiteur dans la découverte du site. Il aidera l'amateur d'art à appréhender le phénomène des panoramas qui draina vers ses rotondes des millions de spectateurs, avant d'être détrôné par le cinéma. Enfin, fruit de recherches entamées il y a déjà plus de vingt ans, il dresse pour la première fois le bilan de l'ensemble de la production des panoramas en Belgique, qui fut jadis appelée la " nation des panoramas ".

Le panorama de la bataille de Waterloo - Témoin exceptionnel de la saga des panoramas

Alors que la nouvelle économie souffre de désaffection, le e-management poursuit son développement dans les entreprises. Tel est le constat que l'on peut tirer des résultats de l'Observatoire du e-management Dauphine-Cegos. La pénétration des technologies de l'information et de la communication (TIC) se poursuit, et les modifications qu'elles engendrent sont désormais profondes.
A partir de deux enquêtes, l'une auprès de plus de 500 entreprises, l'autre auprès de plus de 3000 salariés, l'ouvrage fournit des informations rares sur les équipements et utilisations des TIC dans les sociétés. Elles mettent en évidence des différences importantes entre les secteurs. Le courrier électronique se généralise, les intranets se multiplient. Mais faut-il vraiment parler d'une révolution numérique ?
Si les entreprises se " numérisent " et se " virtualisent ", on observe souvent plus un empilement d'outils qu'une intégration réfléchie et maîtrisée. L'organisation du travail change, mais les salariés perçoivent davantage des évolutions intéressantes sur le plan de la circulation de l'information ou des relations hiérarchiques qu'ils ne sont frappés par le spectre du contrôle omniprésent. Par ailleurs, cette numérisation croissante ne se fait pas à compétences constantes même si les salariés ressentent fort bien les nouvelles exigences en termes de traitement de l'information et d'autonomie. Enfin, le caractère stratégique des TIC, en France et en Europe, est parfaitement confirmé et mis en évidence par les résultats des études.
Ainsi, loin de l'actualité et des phénomènes de mode, l'ouvrage atteste de l'ampleur des changements en cours, apportant un nouvel éclairage indispensable aux managers sur révolution numérique des organisations ; les questions et réponses concrètes indispensables aux entreprises qui ne veulent pas passer à côté d'une stratégie gagnante sont ici présentées.

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