Ville la plus septentrionale du pays, noyau d'une agglomération de près de 90000 habitants, Dunkerque est une localité importante. Dans son enceinte étroite, se pressent, en 1901, 38 900 âmes. Bien bâtie, aux rues droites et bien percées, la cité de Jean Bart souffre cependant de l'enclavement de ses faubourgs. Son vrai caractère revêt une réelle complexité. C'est une ville assez peu industrielle, quelque peu commerciale, essentiellement maritime. A partir des années 1880, Dunkerque, jusqu'alors spécialisée dans la pèche, a fait une fulgurante ascension au troisième rang des ports commerciaux. Au travers de cartes postales anciennes et de documents photographiques inédits, les auteurs, Jean-Luc Porhel et Catherine Lesage, nous font découvrir les différents aspects de cette ville particulière, tout à la fois fortement empreinte de caractères régionaux et lieu de transit et d'échanges qui en font une porte ouverte sur le monde.

Dunkerque

A l'heure de la commémoration du Centenaire de l'entrée en guerre des états-Unis d'Amérique, à Tours, comment ne pas se rappeler de l'engagement de ces hommes d'au-delà de l'océan. Le territoire de la ville tout entier est empreint de leur présence depuis l'installation le 22 juin 1917 des premiers militaires de l'US Navy au camp d'aviation de Parçay-Meslay qui joua un rôle non négligeable dans la formation des pilotes, des observateurs et des photographes. Dès janvier 1918, le transfert des services administratifs et techniques, les Services of Supply, voulu par le général Pershing, fait de Tours la capitale de la logistique américaine et la ville prend alors une atmosphère particulière. Après deux ans de vie partagée, le départ des Sammies le 1er septembre 1919 laisse un grand vide et beaucoup de souvenirs que cet ouvrage retrace pour que ne soit pas oublié le sacrifice de ces soldats venus défendre la liberté et la démocratie sur notre sol.

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