Le 20 juin 1900, le baron von Ketteler, ministre d'Allemagne à Pékin, est assassiné.
Ce meurtre marque le début d'un siège qui va durer deux mois. Quelques centaines de diplomates, de missionnaires, de douaniers, de cheminots ou de commerçants sont assaillis par les fanatiques " Boxeurs ", auxquels se joignent les réguliers des " Bannières mandchoues ". Dans son palais de la Cité interdite, l'impératrice douairière Ts'eu-hi s'est juré de faire exterminer tous les " Diables étrangers ".
Les assiégés vivent dans des conditions atroces dues à la chaleur et à la famine. Et ils manquent d'armes... Le siège a réuni, dans le même camp investi, un flegmatique diplomate écossais aux immenses moustaches blondes, des Cosaques illuminés, un Irlandais coléreux devenu en un demi-siècle plus chinois que les Chinois, des vétérans de l'U.S. Marine Corps, des dizaines de prédicateurs protestants encombrés de leur marmaille, des petits marins nippons avec un colonel-samouraï, une poignée de matelots italiens fous de témérité, des Allemands taciturnes et impitoyables, quelques séminaristes qui font le coup de feu pendant que leur évêque s'empare d'un canon, des Autrichiens (pour la plupart croates) et des Français (presque tous bretons) destinés à se battre côte à côte avec des volontaires belges, un hôtelier suisse débrouillard, de froids Scandinaves autour d'un pasteur dément, un vieil hidalgo espagnol, un consul hollandais solitaire, un chef d'orchestre portugais et même une cantatrice russe qui chante tous les soirs des airs d'opéra, tandis que sifflent les balles et les éclats d'obus.
Près de la moitié des combattants alliés seront tués ou blessés. Mais, à la fin de l'après-midi du 14 août 1900, les assiégés de Pékin entendront soudain, au pied de la Muraille, le son aigre des cornemuses de l'Armée des Indes...

L'ete rouge de pekin - la revolte des boxeurs

Les paras du Reich

Automne 1944. Tous les volontaires belges francophones sont rassemblés dans une grande unité destinée à combattre contre l'Armée Rouge. Ces hommes - ils se nomment entre eux « les Bourguignons » - sont commandés par Léon Degrelle, ancien chef du mouvement politique « Rex », décoré de la croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, après les combats d'Ukraine et d'Estonie. La nouvelle formation, rassemblée dans le nord de l'Allemagne, prend le nom de division Wallonie. Les Wallons seront engagés sur le front de Poméranie, à l'est de Stettin, non loin de leurs camarades flamands. Ils contiennent pendant quelques jours les troupes russes fonçant vers la mer Baltique et l'embouchure de l'Oder. Les « Bourguignons », réduits au quart de leurs effectifs, seront les derniers à repasser le grand fleuve qui marque aujourd'hui la frontière orientale de l'Allemagne réunifiée. Ils livreront encore de très durs combats sur la rive gauche de l'Oder, avant d'être emportés dans le reflux vers l'ouest de toutes les forces armées du IIIe Reich. Ainsi se termine l'aventure des six mille volontaires belges francophones engagés dans la Wehrmacht depuis 1941 et qui ont rejoint la Waffen SS en 1943. Leur histoire, encore très mal connue, constitue un des événements les plus insolites de la Seconde Guerre Mondiale.

Division de choc Wallonie

Brigade d'assaut Wallonie - La percée de Tcherkassy

La Panzerdivision Hermann Goering

Panzers Marsch

Chasseurs alpins: des Vosges aux Djebels, 1914-1964

Les dieux maudits, ce sont les dieux de la mythologie nordique, dont on ne connaît plus aujourd'hui que d'obscures survivances folkloriques ou de douteuses transpositions littéraires. Après avoir influencé la vie quotidienne de la Scandinavie jusqu'à l'époque des Vikings, ils ont fui devant les missionnaires d'une nouvelle religion et se sont alors réfugiés dans le secret des forêts.Il en demeure pourtant une impérissable nostalgie, comme les traces fulgurantes que laisse dans le ciel le dieu borgne Odin chevauchant les nuages sur son fabuleux cheval à huit pattes.Ils restent présents dans le fracas du tonnerre et la lueur des éclairs, où triomphe Thor le terrible pourfendeur des géants. Ils vivent dans les moissons qu'accorde le dieu Frey, dans les amours que protège la déesse Freya ou dans les tempêtes que soulève le géant Aegir et son épouse Ran, la mère des vagues. Et au jour redoutable du Ragnarok, le crépuscule des dieux, ils ont toujours présents pour l'ultime combat, à l'appel de la corne d'alarme de Heimdal qui garde le pont Bifrost, l'arc-en-ciel aux sept couleurs.Les dieux du Nord revivent dans ce livre, qui a pour première ambition de populariser leurs aventures et de les rendre sensibles à un public trop souvent privé de merveilleux. Avec ceux qui règnent dans le céleste séjour d'Asgard, revivent ici les géants et les nains, les elfes et les hommes, le loup Fenrir et le serpent de Midgard, le dragon Nidhug et l'if sacré Ygdrasil, arbre de la vie et axe du monde.C'est tout un univers, voué au combat et au plaisir, qui resurgit soudain, inaltéré à travers les siècles, et encore capable d'enseigner aux hommes qu'il n'est pas de plus grand honneur que d'affronter, courageusement et lucidement, leur destin.Nul autre que Jean Mabire ne se sentait appelé à écrire une telle épopée, qui possède l'essentielle véracité des mythes éternels.Né en 1927, normand et européen tout ensemble, il a toujours vécu dans la familiarité des guerriers conviés au fabuleux banquet du Valhalla.

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