Poursuivant ses balades, commencées en Vercors et en Chartreuse, avec toujours son acuité et son humour tout britannique, Jean-Pierre Copin nous entraîne, cette fois-ci, en Belledonne et en Oisans. Toujours nonchalant, c'est-à-dire observateur et enthousiaste, parcourant à pied des contrées qu'il n'est, certes, pas le premier à traverser, il s'arrange toujours pour voir ce que personne n'a vu, et nous raconter des histoires que personne n'a jamais entendues, et pour cause... Une fois de plus, il a su faire parler les sentiers, et ceux qu'il y rencontre, bergers, gardiens de refuges amoureux des hautes solitudes, personnages légendaires ou réels, mais toujours vrais, et qui semblent encore plus présents grâce au style inimitable de l'auteur.

Bavard comme un sentier (2). Balades et rencontres en Belledonne et Oisans

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Grenoble

« A moins d'avoir envie de gagner le Tour de France, c'est vraiment absurde de souffrir sur un vélo. La pratique de la bicyclette est faite pour rendre heureux. Le vélo pour maigrir, le vélo masochiste, le vélo pour épater, le vélo comme moyen et non comme fin, c'est inconvenant et triste... » De la bicyclette et des cyclotouristes, Jean-Pierre Copin nous apprend beaucoup : l'anatomie et la physiologie de l'une, son histoire et, des autres, toutes les précisions concernant leur équipement, leur entraînement, leur mentalité. Quarante années d'expérience lui ont permis de distinguer parmi tous les parcours décrits, ses randonnées préférées et s'il célèbre l'effort physique, c'est d'une manière personnelle et inédite ; substituant le pédaleur du dimanche au géant de la route, il ramène l'enthousiasme du sportif à des dimensions plus humaines.

Pratique du cyclotourisme

Qui n'est jamais allé se promener avec son grand-père ? Qui n'a jamais rêvé d'un papy qui nous emmènerait sur les sentiers, le sac au dos et le pique-nique dedans, nous montrant une fleur, un caillou, un oiseau, comptant pour nous les pas interminables qui nous séparent du refuge, du glacier, de la clairière promise ? Qui n'a jamais imaginé cet aïeul idéal, patient, conteur, et ces souvenirs irremplaçables que crée la vraie complicité entre les générations oePapy, la montagne et moi, c'est un peu tout cela à la fois. C'est un papy qui prend son petit-fils par la main, l'emmène sur les sentiers des Alpes, et lui raconte des histoires pour le faire avancer. Il promet un couteau suisse si  les 800 mètres de dénivelée sont parcourus avant le soir. Il invente mille charades pour faire oublier les petits mollets douloureux. Il sait des anecdotes captivantes au point que l'on ne sait même plus que l'on en a marre de marcher.Papy, la montagne et moi, c'est le dialogue animé, drôle, pétillant, entre un petit garçon impertinent et moderne et un grand-père cultivé et sensible. Avec eux, dans leurs pas, à travers leur conversation pleine d'humour et de répondant, nous découvrons l'histoire des Alpes, l'histoire d'une région, de ceux qui l'ont faite - celle des bergers, des mineurs, des guides ; celle des stations de ski, des barrages, des routes ; celle des montagnes, des pics, des vallées ; celle des hameaux désertés, des villes mangeuses de bras, des alpages enchanteurs.

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