Quel est le point commun entre Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI, l'évacuation des collections du Louvre en 1914, puis en 1939, les voyages de la Joconde, le sarcophage de Ramsès II, la Porte de l'Enfer de Rodin et L'Ours blanc de François Pompon ? La réponse s'inscrit à travers les 250 ans d'histoire traversés par l'entreprise Chenue. Une histoire à rebondissements qui se fond avec l'Histoire de France et a contribué à l'évolution de la protection et de la mise en valeur de son fabuleux patrimoine artistique. Du layetier-emballeur de la Maison Royale au logisticien à qui l'on confie des oeuvres inestimables pour les escorter et les offrir aux regards des amateurs du monde entier, l'entreprise André Chenue est au service de l'art depuis un quart de millénaire. Le fournisseur de la Cour a su faire perdurer une tradition et un savoir-faire unique dans le transport, la manutention et la conservation des oeuvres d'art. Chenue a ainsi accompagné les plus prestigieuses oeuvres d'art aux quatre coins de la planète pour les besoins des plus illustres manifestations artistiques. Grâce à cet ouvrage, riche en iconographies et en archives inédites, c'est toute l'histoire de l'art en France qui se raconte en images à travers les expositions et les musées auxquels Chenue a participé.

Chenue : layetier-emballeur depuis 250 ans

L'histoire de la marque Varilux et l'aventure industrielle d'Essilor, illustrées par son président Bernard Maintenaz.
C'est dans les années cinquante, en essayant les lunettes à double foyer de son père, que Bernard Maitenaz considéra que ce concept était dépassé. Jeune ingénieur de 25 ans passionné de mécanique et d'optique, il se lance alors le défi de créer un verre qui permettrait de voir à toutes distances : le verre progressif. 
Personne ne croit à ce concept. L'inventeur s'obstine et réussit à fabriquer une surface progressive dont certains professionnels se moquent ouvertement en la dénommant «patatoïde». L'entreprise qui l'emploie, la Société des Lunetiers, elle, y croit. Cinquante ans plus tard, les verres Varilux ont changé la vie quotidienne de centaines de millions de presbytes et révolutionné le monde de l'optique ophtalmique.
 L'épopée Varilux est une aventure humaine, celle d'un salarié, inventeur obstiné, et des équipes soudées et tenaces qui l'ont accompagné. Une aventure technologique où l'on a bousculé les dogmes scientifiques. Une aventure commerciale semée d'embûches et de doutes, d'idées nouvelles et de territoires conquis. Enfin, c'est une aventure industrielle qui a fortement contribué à la réussite d'Essilor, l'une des entreprises françaises cotées au CAC 40, mais surtout une multinationale de 30 000 salariés qui domine le marché mondial de l'optique ophtalmique.

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