En 100 ans, le visage de la France s'est considérablement modifié. Les paysages, l'élevage, les travaux des champs, la pêche, la vie quotidienne au village, l'artisanat, la maison, les rites ou les fêtes ont subi une profonde mutation. La machine a remplacé l'homme dans son labeur, le verre et le béton se sont substitués au chaume et aux colombages, le jean a supplanté les costumes traditionnels, le lave-linge a fait disparaître les lavandières, les fontaines sont devenues objets de décoration, la télévision a pris la place des conteurs et des veillées... Cette France révolue nous apparaît désormais comme une sorte de paradis perdu. A travers plus de 600 cartes postales, photographiées entre 1890 et 1910, ce livre nous plonge dans ce que fut la France de nos grands-parents ou de nos arrière-grands-parents.

La France d'autrefois

" On n'a jamais vu un tel déménagement! Il y a moins d'un siècle, 80 % des Français vivaient à la campagne et 20 % en ville. Aujourd'hui c'est exactement l'inverse. Le premier mérite de ce livre est de nous faire prendre conscience - dans un choc d'images éloquent - qu'en l'espace d'une génération notre société rurale a vu s'effondrer un ordre économique et social millénaire, qui se caractérisait par sa stabilité, pour entrer dans une "modernité" pleine d'incertitudes. Bien sûr, les conditions de vie des agriculteurs, comme des autres ruraux, se sont considérablement améliorées. Qui accepterait aujourd'hui de rechausser les sabots pour aller faucher à la main ou battre le linge au lavoir ? Pour beaucoup, cependant, au fil des pages, c'est la nostalgie qui l'emportera. Comme si le progrès, dans sa course éperdue, avait fait fuir une certaine forme de bonheur tranquille en même temps qu'une certaine poésie. La France rurale retrouve une force d'attraction qui me laisse espérer en son avenir. Elle garde une fonction indispensable pour l'équilibre de notre société en perte de repères. Aujourd'hui comme hier. " Pierre Bonte

Nos Campagnes d'hier et d'aujourd'hui

Le jour de ses dix-huit ans, Alex reçoit de son père, qui est bouquiniste à Bruxelles, un étrange cadeau : dépouiller les innombrables livres accumulés dans un grenier. Au cours de son travail, il découvre des fascicules populaires qui le fascinent. C'est un monde inouï, peuplé de rêves et de voyages, de mystères et d'aventures, un monde que le père d'Alex, justement, aurait fort bien connu, qu'il aurait partagé avec un certain John, et à propos duquel il peut devenir intarissable. Et voilà que la réalité rejoint brutalement l'imaginaire ; la vie d'Alex devient une quête entêtée, qui le conduira tour à tour au bout du désir, du mystère et de la mort. Recherche d'identité, récit initiatique, roman d'énigme, Lord John est tout cela à la fois. Un nouveau visage de Baronian, qui délaisse, pour ce livre, la littérature fantastique et le policier.

Lord John

Noël 1979 : pour la première fois, Ariane s'envole dans le ciel de Guyane. Trente minutes après le "top départ", la joie déferle sur le Centre spatial guyanais. Sur le continent européen, se rend-on bien compte, ce soir-là, que ce premier pas dans l'espace nous ouvre la porte de l'an 2000 ? « Quoi de plus exaltant que l'espace, où l'Europe est maintenant bien présente, avec un programme solide et cohérent qui nous assurera l'autonomie ! « Mais la technologie est un exercice sévère, où il ne suffit pas d'être bon pour gagner. Il faut être, ici et là, et si possible pas trop rarement, les meilleurs. Être les meilleurs, scientifiquement, techniquement, industriellement, commercialement. L'industrie des objets spatiaux, lanceurs et satellites de toutes natures, est une rude école pour les chercheurs et les ingénieurs. « L'enthousiasme et le sérieux, qui sont de mise dans les entreprises spatiales, se retrouvent fort plaisamment dans le texte d'Isabelle Naddeo-Souriau. Un beau livre, qui raconte une belle aventure. » Extrait de la préface de Hubert Curien.

Ariane - Le pari européen

La haute montagne est un domaine mystérieux de rochers et de neiges éternelles. Elle se dresse au-delà des forêts et des alpages, au-dessus de toute habitation. Personne ne peut vivre en permanence dans ce monde minéral et inhospitalier, pourtant des hommes et des femmes y séjournent par métier et par passion : les guides, les gardiens de refuge, les alpinistes... Leur histoire est faite d'aventures et de courage. C'est dans la vallée de Chamonix, au pays du Mont Blanc, la montagne magique qui attire à elle tous les rêves, que tout a commencé. Mais dans les autres vallées des Alpes, dans les Pyrénées, les Andes et l'Himalaya, la même histoire s'est répétée, les mêmes victoires, dures à accomplir, sur soi-même et sur la nature. Maintenant la haute montagne semble complètement apprivoisée. Des téléphériques amènent les touristes au cour des aiguilles ; l'hiver, les pentes neigeuses sont bariolées de skieurs. C'est tout juste si la nature apparaît encore. On oublie alors que c'est un monde dangereux et qu'il a fallu des années et des années pour le conquérir.

La haute montagne

Autrefois les loups étaient partout et les soirs d'hiver, lorsque les ressources de la forêt ne suffisaient plus à les nourrir, leurs longs hurlements lugubres faisaient froid dans le dos. Pourtant le loup est un bon père, la louve une bonne mère. Les scientifiques qui ont étudié leur comportement n'en reviennent pas, on aurait presque envie d'aller vivre avec eux ! Mais quelle idée leur est donc passée par la tête d'aller manger les gens ? S'ils avaient su se contenter d'herbe tendre et de bourgeons de bouleau, comme le renne ou la biche, peut-être vivrait-on encore en bonne entente, et le Petit Chaperon rouge porterait sans danger toutes les galettes du pays à sa mère-grand ! Oui, mais voilà ! Le loup, comme le lion ou le tigre, comme la panthère et le lynx, le loup est un carnivore, un fauve. Alors... Alors l'homme l'a chassé sans relâche pendant des siècles, l'exterminant de la plupart des régions habitées. Au Canada par contre, comme en URSS et en Alaska, les grands loups conduisent encore leurs meutes à travers la neige dans des courses sans fin, et les vieux solitaires surveillent du haut des rochers leurs derniers territoires de liberté.

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