Ville de casernes, d'usines et de grisaille. Ville "allemande" . Spontanément Metz n'attire pas. Trop de clichés la dénaturent encore et toujours. Mais prend-t-on la peine d'y venir qu'on est, immédiatement intrigué, séduit, émerveillé par la mosaïque de ses contrastes, la magie des lieux. En effet, selon qu'on la regarde, elle apparaît médiévale avec ses ruelles étroites, italienne avec ses places dorées, royale avec son patrimoine classique du XVIIe, germanique avec son quartier impérial, moderne et écologique avec le nouveau quartier de l'Amphithéâtre et le centre Pompidou. Oui, sans aucun doute, cette ville aux multiples visages, est une surprise. Le photographe Chanel Koehl vous en relève tous les trésors. Guidé par l'historien et journaliste Jérôme Estrada de Tourniel, ancien Messin, il vous entraîne dans une promenade romantique sur les rives de la Moselle et de la Seille, le long des remparts tutélaires, de paysages calmes ou imposants, urbains ou bucoliques. Grâce au regard de l'un, à la plume de l'autre, on découvre une grande dame sensible, modelée par plus de 2 000 ans d'histoire, mariant ses contradictions avec un brin de provocation. Eblouissant !

Metz - Entre passé & modernité

Implantée sur la rive gauche de la Moselle aux confins de la France, Thionville est depuis ses origines un site de passage, en même temps qu'une ville-frontière très convoitée. Domaine carolingien devenu cité luxembourgeoise, elle passe par héritage sous contrôle bourguignon puis espagnol avant d'être conquise par la France et enfin annexée à deux reprises par l'Allemagne. Cette histoire mouvementée influence fortement la physionomie de Thionville, place forte limitée jusqu'au démantèlement de ses fortifications en 1902 par un véritable corset de pierre. Cet ouvrage très riche en illustrations nous propose de parcourir le passé et le présent de la deuxième ville de Moselle. De la Cour du Château avec ses hôtels particuliers, la Tour aux Puces, le beffroi, le couvent des Clarisses aujourd'hui mairie, à la ville ancienne héritée de l'époque médiévale, des ponts-écluses au fort de Guentrange, des faubourgs industriels à la ville allemande, des rives de la Moselle aux villages absorbés, ce beau livre déroule un pan d'histoire.

Thionville

Après les maréchaux et les grands militaires, recensés dans le tome 1 de l'ouvrage Napoléon et la Lorraine, l'auteur nous présente les généraux et colonels lorrains qui ont participé à l'épopée napoléonienne. Et ils sont plus de 200 ! Certes leurs noms sont moins connus, à quelques exceptions près, comme ceux de Hugo et Goncourt, mais tous se sont battus sur les champs de bataille de l'Italie à l'Egypte, de l'Espagne à la Russie, en passant par l'Autriche, la Prusse, la Pologne et la France. Parmi eux on trouve aussi des familles prestigieuses de l'ancienne aristocratie : Beauvau-Craon, Hofflize, Ligniville, Schauenburg, Thomas de Pange, Alsace Hénin-Liétard, Raigecourt.

Napoléon et la Lorraine - Tome 2, Généraux et colonels

Un orage d’acier déferlait sur Verdun il y a un siècle, le 21 février 1916, faisant de cette ville le symbole mondial de l’horreur et de la guerre, mais aussi celui du courage des soldats qui furent jetés dans la fournaise. Ces mémoires de guerres font revivre les dix mois de cette terrible bataille, le quotidien des combattants, mais aussi la très riche histoire militaire de cette cité, de l’oppidum celte aux restructurations actuelles de l’armée française. Vauban et Séré de Rivières marquèrent la cité de leurs bastions et de leurs forts, tels Vaux ou Douaumont. Le  rôle capital de Verdun durant la Première Guerre mondiale, ne doit occulter ni la période de l’occupation, ni la libération de la ville par les troupes du général Patton, ni même l’importante présence militaire américaine au début de la guerre froide. Pour retracer ces vingt siècles d’histoire, les auteurs se sont appuyés sur des documents souvent inédits, notamment photographiques, issus de plusieurs centres d’archives, militaires ou civils.

Verdun, mémoires de guerres (843-1552-1792-1870-1916-1944-1967)

Le 4e ouvrage de notre série "la Grande Guerre en Meuse", nous amène au printemps 2015. Les combats se poursuivent, toujours plus meurtriers, mais rien ne débloquera la situation. Ni au Vauquois, ni dans la Woëvre, ni dans les Flandres où les Allemands utilisent pour la première fois des gaz toxiques, ni même sur le front russe. Dans le même temps, les populations qui vivent près du front doivent fuir et s'exiler. Et partout, les réfugiés auront la vie dure. Méprisés ou rejetés par leurs concitoyens, perçus parfois comme des profiteurs ou comme des espions, ils se voient traités de "Boches du Nord" ou de "Boches de l'Est". Personne ne se presse pour leur proposer un logement ou un travail. Autrement dit, la Première Guerre mondiale n'a pas contribué au grand brassage culturel entre réfugiés et Français de l'intérieur. Au contraire, l'arrivée de ces exilés s'accompagnera de replis communautaires. Ce nouvel ouvrage, nourri de très nombreux documents d'époque, nous raconte donc ces voyages au bout de l'exil.

Debout les morts

Ce livre brosse le portrait des combattants de la liberté qui ont su dire "non" quand tant d’autres disaient "oui" dans ces jours où l’espoir en la victoire des Anglais semblait une chimère à la plupart. Il est aussi l’occasion de revivre l’épopée de la France Libre et de ses plus prestigieuses unités, de l’Afrique à la Syrie, de l’Italie à la Provence, de la Normandie aux Vosges. Il est enfin un hommage à ces combattants de l’aube qui sont, pour la plupart, tombés dans l’oubli.

Les combattants de l'aube - Les compagnons de la Libération d'origine lorraine

1916 - Le grand massacre

Un an que la guerre dure, un an que les armées française, britannique, belge et russe d'une part ; allemande, autrichienne, hongroise et ottomane de l'autre se combattent. Les opérations militaires à l'ouest comme à l'est, en 1915, ne débloqueront pas la situation. Ni en Lorraine, ni en Artois ou Champagne, ni même en Galicie où les Russes reculent pourtant. Londres décide un blocus maritime. Berlin réagit par une guerre sous-marine totale... Les Alliés renforcés par l'arrivée des Italiens qui ouvrent un nouveau front, tenteront d'éliminer la Turquie en débarquant dans les Dardanelles en avril. Huit mois plus tard, ils évacueront la côte turque... Richement illustré de cartes et de photos souvent inédites, rédigé de manière accessible mais documenté, "1915 : la guerre d'usure" est après "1914 : la guerre est déclarée", le deuxième volume de la collection Grande Guerre. Proposée par L'Est Républicain et "14-18, le magazine de la Grande Guerre", cette collection couvrira l'ensemble du conflit.

Ses oeuvres

Ses derniers livres