Crimes et châtiments à l'Irlandaise !

Sous la pluie battante d'une existence dévastée et brisée, Grace Quinn décide, après des années d'épreuves, de reprendre le contrôle de sa vie. Elle écrase son mari, un pochard brutal et alcoolique, condamne les volets de sa ferme irlandaise et part à la découverte d'elle-même. Mue par le souvenir d'un bonheur fugace et l'espoir d'une seconde chance, c'est vers son fils Martin, parti refaire sa vie à Dublin, qu'elle se tourne. Mais dans cet exil illusoire, Grace est encore de trop. Déchirée entre l'aveu et la solitude, elle apprendra que dire, c'est déjà commencer à revivre... Prix Femina 2001, Mauvaise pente est le magnifique portrait d'une femme en quête d'elle-même, le récit d'une chute libératrice.

" Peu de premiers romans sont aussi stupéfiants d'intelligence, de complexité polyphonique et de tendresse désolée que cette Mauvaise pente, qui nous entraîne au bout de sa nuit. "
Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur

Mauvaise pente

Un romanzo fatto di nove storie che si sfiorano e si intersecano in un quartiere popolare del sud di Londra in via di gentrificazione; storie bizzarre, inquietanti, sorprendenti di persone del tutto comuni o assolutamente eccentriche; storie di solitudine, di malintesi, di incontri mancati, di sesso ed esperienze lisergiche, di amicizia e di tradimento; storie spesso vissute o raccontate al bancone del The Arms, il pub di quartiere. Anziane vedove e giovani coppie gay, operai e spacciatori, politici locali e bibliotecarie popolano le pagine di questo romanzo multiforme, che sembra aggiornare la tradizione modernista di James Joyce alla contemporaneità. Con uno straordinario orecchio per i dialoghi e la capacità di mescolare osservazione sociale e introspezione psicologica, uno dei più originali narratori irlandesi di oggi crea un affascinante ritratto degli angoli meno illuminati della psiche umana e della vita segreta delle nostre città.

Uno shock

Londres aujourdhui. Les personnages dépeints par Keith Ridgway sentremêlent lors dune fête de quartier, au pub du coin, dans leurs modestes appartements en marge de la ville. Ils forment une petite société underground, un monde sans rédemption où lon soublie dans des rencontres furtives afin de supporter le quotidien.

Comme si, pour Ridgway, lécriture romanesque était avant tout un acte de résistance face à la dureté de lexistence.

Un choc est une fresque sociale, crue, poétique, étrange.

Magnifiquement humaine.

Un choc

WINNER OF THE JAMES TAIT BLACK PRIZE FOR FICTION 2022'Remarkable' - Colm Tóibín, author of Brooklyn'Like Finnegans Wake, only readable' - The TimesIn A Shock, a clutch of more or less loosely connected characters appear, disappear and reappear. They are all of them on the fringes of London life, often clinging on - to sanity, solvency or a story - by their fingertips. With this deftly conjured high-wire act, Ridgway achieves a fine balance between drama and fidelity to his characters. The result is pin-sharp and breathtaking. Book of the Year Selection in the Guardian, New York Times, Spectator, Hot Press and The White ReviewShortlisted for The Goldsmiths Prize

A Shock - Shortlisted for the James Tait Black Prize for Fiction

Crimes et châtiments à l'Irlandaise !
Sous la pluie battante d'une existence dévastée et brisée, Grace Quinn décide, après des années d'épreuves, de reprendre le contrôle de sa vie. Elle écrase son mari, un pochard brutal et alcoolique, condamne les volets de sa ferme irlandaise et part à la découverte d'elle-même. Mue par le souvenir d'un bonheur fugace et l'espoir d'une seconde chance, c'est vers son fils Martin, parti refaire sa vie à Dublin, qu'elle se tourne. Mais dans cet exil illusoire, Grace est encore de trop. Déchirée entre l'aveu et la solitude, elle apprendra que dire, c'est déjà commencer à revivre... Prix Femina 2001, Mauvaise pente est le magnifique portrait d'une femme en quête d'elle-même, le récit d'une chute libératrice.
 
 " Peu de premiers romans sont aussi stupéfiants d'intelligence, de complexité polyphonique et de tendresse désolée que cette Mauvaise pente, qui nous entraîne au bout de sa nuit. "
 Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur

Rares sont les personnages qui s'imposent jusqu'à prendre devant nous un corps. Rares sont ceux qui deviennent de véritables compagnons de route. Tel est pourtant le personnage de Grace, l'héroïne de Mauvaise pente femme maltraitée, battue, qui décidera un jour de ne plus l'être. Et pour cela, elle tuera son mari. Dans une Irlande traumatisée et déchirée par un fait divers que chacun d'entre nous a gardé en mémoire (cette jeune fille de quatorze ans qui, enceinte d'un homme qui l'avait violée, demandait le droit de se faire avorter), Grace fait figure d'emblème. Elle est celle qui tente de s'approcher de sa vérité. Elle est l'image de ce que pourra devenir la femme en Irlande lorsque l'Irlande ne sera plus accrochée à ses peurs. Pour l'heure, Grace sera arrêtée. Donnée à la police par un fils homosexuel qui ne pourra tolérer l'émancipation de sa mère quand lui-même vit dans la marginalité. Mauvaise pente brosse le portrait d'un pays qui – hélas pour l'Irlande –, rappelle encore celui des Gens de Dublin de Joyce. --Isabelle Magnien

Il suffit de peu pour entrer dans le royaume de l'étrange, pour que l'angoisse devienne notre pain quotidien. De peu, vraiment. D'un rat dormant de son dernier sommeil aperçu un matin dans un caniveau londonien. D'un chien étique et obsédant. Une vision dérangeante peut faire vaciller le réel et déclencher une sarabande d'hallucinations. Le narrateur d'Animals en fait l'expérience. Quelques secondes suffisent à le métamorphoser en un exalté, un fou, un possédé à deux doigts du meurtre. Passé maître dans l'art d'explorer les arcanes de l'âne humaine et de traquer les démons intérieurs. Keith Ridgwav ne pouvait que donner densité, ampleur et beauté à ce cauchemar éveillé qu'est Animals. Le roman peut se ranger au côté du fameux Horla de Maupassant. C'est dire s'il a toutes les chances de devenir un livre culte.

Animals

Où l'on découvre mais ce n'est pas vraiment une surprise que les gens dits normaux, appelés à fréquenter un temps qui leur ressemble, ne sont jamais bien loin de ce qu'on appelle la folie. Les protagonistes de ces drôles d'histoires (drôles parce que Ridgway possède comme peu d'autres l'art d'instiller l'humour dans le corps de l'horreur ordinaire) se côtoient, se frôlent, parfois se mélangent, tout en restant aux yeux les uns des autres de parfaites énigmes. Chacun mène son train, poursuit ses lubies, obéit à l'incompréhensibles pulsions ; chacun se débat en secret avec le
regret, la honte, la cruauté, le désir de vengeance, le crime, le fanatisme, l'incompréhension, la maladie, la mort ; et tous ou presque finissent par se noyer dans les eaux noires de la solitude.
Mais l'ami Ridgway, alchimiste de la fiction, a le don de vous transmuer tous les ingrédients de cette comédie inhumaine en une substance émouvante et, pour tout dire, de la plus haute humanité : au point qu'on en vient vite à considérer comme des frères tous les zozos biscornus qu'il nous convie à fréquenter ici quelques heures durant. Au point, surtout, une fois la dernière
page tournée, qu'on finit par se regarder d'un autre oeil dans la glace.
Où l'on découvre Keith Ridgway (prix Femina/Étranger 2001 pour Mauvaise pente) en tenue d'auteur de nouvelles : une distance où il est assez diaboliquement à son aise.

Ses oeuvres

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