"Parfois, je m'ennuie à la messe. Certaines paroles et certains gestes me semblent obscurs. Je me doute qu'il y a un langage symbolique, mais le plus souvent sa signification m'échappe. Du coup, je l'avoue,je m'ennuie." C'est à partir de témoignages comme celui-ci que l'idée de ce livre est née. Un groupe d'amis (sept laïcs, une moniale bénédictine et un père bénédictin) décide de se confronter à cette question à première vue étrange : "Comment ne pas s'ennuyer pendant la messe ?" Le groupe se réunit pendant plus de deux ans. Un texte voit le jour, combinant réflexions théologiques, historiques, catéchétiques, et témoignages plus personnels. Ce livre est le fruit de ce travail original et se propose d'éclairer ceux qui s'ennuient à la messe, avant tout parce qu'ils ne savent pas vraiment ce qu'on y fait. Pourquoi les chrétiens vont-ils à la messe ? Comment se fait-il que l'eucharistie ait traversé les siècles, depuis deux millénaires ! Pourquoi, dans certaines régions du monde, des chrétiens risquent-ils leur vie pour participer à l'eucharistie ? Ce petit ouvrage offre, en suivant chaque étape de la célébration, une initiation à la fois simple et profonde au trésor de la messe. Un livre à offrir comme on partage un secret qui fait vivre !

Comment ne pas s'ennuyer à la messe ? - En sachant ce qu'on y fait

Le petit oreiller de l'enfant Jésus ; le Noël de Bécassou

L'ange qui pleurait - Suivi de Conte d'Epiphanie

« Lorsqu'une moniale se laisse impressionner par la simple indication : « Le troisième jour, Abraham vit le lieu », elle sait que ce jour en question en évoque bien d'autres, comme celui du temps qui va de la mort du Christ à sa résurrection... Dans les veilles de la nuit, une SÅ«ur se tient en silence ... Cette lectio divina est avant tout une mise en présence de l'acte de parole et une rumination cordiale qui ne reste pas neutre. C'est toujours l'auteur qui s'exprime, ce n'est jamais le texte brut, mais à travers cette expression exigeante, la lettre devient esprit. Par cette lectio divina de SÅ«ur Marie, notre conscience se glisse dans les pensées d'Abraham, dans celles de Sara ou encore d'Isaac... En toute paix, prenons, lisons, vivons. »  Extrait de la préface du Fr. J-P Longeat.  Marie Ricard est une moniale du monastère des Bénédictines de Sainte-Bathilde, à Martigné-Briand, dans le Maine-et-Loire. Formée aux lettres classiques et à la théologie, elle a ensuite beaucoup fréquenté les milieux orthodoxes. Elle dirige aux Éditions Saint-Léger « La Manne des Pères », une collection d'ouvrages d'initiation à la culture patristique à la portée de tous. Elle a publié en 2015, chez Salvator, un roman, L'enfant qui voyait les anges.

Les trois nuits d'Abraham

Elias est un garçon, né au Liban, qui est doué de la vision merveilleuse des anges. Tandis que la guerre fait rage dans son pays, que les communautés religieuses s'entredéchirent, que la violence s'empare des villages et détruit les familles, lui, l'enfant visionnaire, se demande pourquoi les anges n'empêchent pas les hommes de s'entretuer et de se faire souffrir... Ce roman, écrit dans une langue lumineuse et poétique, a pour décor la guerre du Liban qui ébranla une très ancienne tradition de convivialité pacifique entre chrétiens et musulmans. A l'heure où le Moyen-Orient semble à nouveau sombrer dans une guerre de religions, cette fiction est une invitation à convertir sans cesse la spiritualité et la religion en forces de paix et d'humanisation. Et si les hommes devenaient les bras séculiers des anges pour faire régner la paix ?

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