Depuis 2008, la Grèce est bousculée par la crise financière. Laxisme, punition, faillite, et sortie de l'euro sont les mots qui l'évoquent le plus aujourd'hui. Avant tout la Grèce moderne est un État récent et sa crise révèle certaines caractéristiques : un État dépendant économiquement de l'extérieur, un État qui coûte « cher » au regard des services rendus aux citoyens, et une Nation qui continue de se chercher dans une Europe « dominée » par le Nord. Les Héllènes paraissent hésiter entre le repli complexé et l'affirmation dynamique d'un « petit » État qui change. Alors la Grèce, victime ou responsable ? Ce court essai vise à donner à chacun les moyens de se faire une idée plus juste.

La Grèce, victime ou responsable ?

Depuis de nombreuses années, des mouvements d'Action catholique, ACO, ACE, JOC, rassemblés au sein de la Mission ouvrière, invitent régulièrement à des rencontres conviviales des personnes extérieures à leur association : collègues de travail, voisins, parents d'élèves pour les adultes, copains de quartier ou de lycée pour les enfants et les jeunes... Dans ces lieux de parole, ces personnes partagent les petits et les grands événements de leur vie, allant parfois jusqu'à exprimer ce qui donne sens à leur existence et à accueillir quelque chose de la foi. Comment inviter ? Que représentent ces lieux de parole pour les personnes invitées et pour celles qui sont à l'initiative de ces rencontres ? Quel est leur apport au plan social et spirituel ? C'est le récit de ces expériences, analysé et commenté par trois experts, que l'ouvrage restitue. Proposées et initiées par des mouvements, ces expériences d'invitation peuvent également répondre aux attentes des services et paroisses qui, aujourd'hui, ont le souci de rejoindre des personnes rencontrées à l'occasion de différents événements : préparation au baptême, catéchèse des enfants, préparation au mariage, catéchuménat, funérailles...

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