Je ne suis plus un guérillero, même si j'en ai retenu l'ardent désir de liberté. La Révolution ? Ras le bol ! Je vous cède mon carnet d'adresses si l'aventure vous tente. Vanessa ? Vous connaissez ? Non ? Vous appartenez donc aux 77,82 % des Français qui ne lisent aucun magazine. Elle était de toutes mes nuits d'adolescent. Elle a été de toutes celles des hommes de partout. Vous l'avez certainement possédée dans un rêve ou l'autre. Elle est là. Bien vivante. Chez moi. Je la touche. Elle m'embrasse. Un goût de lilas. Je frôle son sein. Guevara se retourne dans l'humus de l'Altiplano. Bobby Seale se masturbe sur sa paillasse de la prison de Chicago. Habbache court se jeter nu dans le Jourdain. Castro sort de sa cartouchière la photo de Jacky Onassis à Scorpios. Viens, Vanessa ! Ils te découvriront bien, un matin... M. H.

Foutez-moi la paix

Un homme d'aujourd'hui, Michel Honorin lui-même, reporter (vous vous rappelez : Cinq colonnes à la une, Panorama, etc.), trente-neuf ans, dont quinze passés à courir - avec son coeur et pas seulement son stylo et sa caméra - toutes les révoltes et toutes les révolutions. Et puis, tout à coup, marre de la guerre et de la révolution ; marre de jouer sous tous les cieux, et pour qui et pour quoi, les "acrobates de la mort". Alors, à cet instant de sa vie, une femme : Vanessa, splendide et dingue, tout en éclats ; et une autre : Stella, perdue, paumée, rencontrée à Lahore, retrouvée à Kaboul, tout au fond de la misère et de la drogue, puis à Paris... Honorin, Vanessa, Stella : une histoire folle, au terme de laquelle un homme tente de fixer son image, de se reconnaître. Une histoire d'aujourd'hui, pour des lecteurs d'aujourd'hui.

Bail à céder, rue Saint-Séverin

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Leclerc

Koenig

Je ne suis plus un guérillero, même si j'en ai retenu l'ardent désir de liberté. La Révolution ? Ras le bol ! Je vous cède mon carnet d'adresses si l'aventure vous tente. Vanessa ? Vous connaissez ? Non ? Vous appartenez donc aux 77, 82 % des Français qui ne lisent aucun magazine. Elle était de toutes mes nuits d'adolescent. Elle a été de toutes celles des hommes de partout. Vous l'avez certainement possédée dans un rêve ou l'autre. Elle est là. Bien vivante. Chez moi. Je la touche. Elle m'embrasse. Un goût de lilas. Je frôle son sein. Guevara se retourne dans l'humus de l'Altiplano. Bobby Seale se masturbe sur sa paillasse de la prison de Chicago. Habbache court se jeter nu dans le Jourdain. Castro sort de sa cartouchière la photo de Jacky Onassis à Scorpios. Viens, Vanessa ! Ils te découvriront bien, un matin... M. H.

Un homme d'aujourd'hui, Michel Honorin lui-même, reporter (vous vous rappelez : Cinq colonnes à la une, Panorama, etc.), trente-neuf ans, dont quinze passés à courir - avec son cour et pas seulement son stylo et sa caméra - toutes les révoltes et toutes les révolutions. Et puis, tout à coup, marre de la guerre et de la révolution ; marre de jouer sous tous les cieux, et pour qui et pour quoi, les "acrobates de la mort". Alors, à cet instant de sa vie, une femme : Vanessa, splendide et dingue, tout en éclats ; et une autre : Stella, perdue, paumée, rencontrée à Lahore, retrouvée à Kaboul, tout au fond de la misère et de la drogue, puis à Paris... Honorin, Vanessa, Stella : une histoire folle, au terme de laquelle un homme tente de fixer son image, de se reconnaître. Une histoire d'aujourd'hui, pour des lecteurs d'aujourd'hui.

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