Depuis le traité de Rome en 1957, la communauté européenne a connu plusieurs organisations monétaires, du Système monétaire international (SMI) à l'Union économique et monétaire (UEM) instaurant l'euro, en passant par l'ECU (European Currency Unit) à la fin des années 1990. La monnaie unique, prévue dès l'origine par les pères fondateurs, a joué un rôle décisif pour unifier le marché des biens, des services et des capitaux, et intensifier ainsi les échanges. Néanmoins, elle ne saurait suffire à faire converger les économies des pays membres. Peut-on maintenir la monnaie unique sans créer une union fédérale?? Préserver l'Union européenne en renonçant à certains aspects de l'inté­gration monétaire?? Quelles réponses donner aux défis que constituent la prééminence du dollar sur l'économie mondiale, l'émergence des cryptomonnaies ou le retour de l'inflation?? Autant de questions que soulève cet ouvrage, qui revient sur les fondements du système monétaire du Vieux Continent.

L'organisation monétaire européenne

Depuis la signature du traité de Rome (1957), l'itinéraire de l'organisation monétaire européenne n'a pas été un long fleuve tranquille. Il a emprunté plusieurs voies, du système monétaire international (SMI) à l'Union économique et monétaire (UEM) instaurant l'euro, en passant par l'ECU (European Currency Unit) à la fin des années 1990. Cette évolution a accompagné le mouvement d'approfondissement et d'élargissement de l'Union, qui s'est imposé depuis la création de la CEE, malgré les difficultés et les crises. La monnaie unique, prévue dès l'origine par les pères fondateurs, a joué un rôle décisif pour unifier le marché des biens, des services et des capitaux, et intensifier les échanges. Néanmoins, elle ne saurait suffire à faire converger les économies des pays membres, condition essentielle pour aboutir à une région économique puissante et solide. Peut-on maintenir la monnaie unique sans créer une union fédérale ? Préserver l'Union européenne en renonçant à certains aspects de l'intégration monétaire ? Quelles réponses donner aux nouveaux défis que constituent le Brexit, la finance verte ou l'émergence des cryptomonnaies ? Autant de questions que soulève cet ouvrage, qui revient sur les fondements du système monétaire du Vieux Continent.

C'est à partir du milieu du xviie siècle, avec le développement de la scénographie et de l'architecture théâtrale, que le jardin va peu à peu accueillir des scènes de plein-air, des amphithéâtre de verdure, des scènes vertes, de véritables lieux de spectacle présentant une pluralité de typologies architecturales.
Pour la première fois, un ouvrage présente de façon exhaustive ces extraordinaires compositions paysagères.
Une introduction générale explore la genèse et l'évolution des théâtres de verdure au cours du temps, de la villa Marlia aux environs de Lucques (Toscane) au xviie siècle jusqu'à des scènes plus contemporaines comme à Saint-Marcel de Félines (France) ou au jardin des Oules (Gard). L'accent est mis sur la conception et l'aménagement de ces architectures végétales, mais également sur leur usage et sur la programmation artistique qui en fait des scènes à part entière.
Ensuite l'ouvrage présente une soixantaine de lieux. Des lieux emblématiques comme la Villa Reale de Marlia (Lucques), la villa Rizzardi (Vénétie) ou Mirabell (Salzbourg) et des lieux plus inédits comme l'hémicycle d'Aarhus (Danemark), le Trinity Laban Theater (Londres) ou le jardin de l'Imaginaire (Dordogne).
Nathalie Deguen et Marie-Caroline Thuillier réalisent depuis 2011 un inventaire international des théâtres de verdure et travaillent en équipe à des projets de restauration et de conservation de ces jardins historiques.

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