La narratrice, Emmanuelle, revient dans son " île " après une très longue absence. De sa famille, il n'y a plus personne- seul le souvenir de sa demi-soeur, dont elle a été séparée depuis sa petite enfance, et qui est morte à vingt ans pendant la guerre. Comment ? Pourquoi ? Emmanuelle mène une enquête discrète et découvre peu à peu les secrets et les drames d'une ville sous l'Occupation.

L'île singulière

"... J'ai connu Jean Prévost dans sa gloire ; depuis plus de trente ans, je pleure son effacement. C'est pourquoi je me réjouis de ce livre-ci ; c'est pourquoi je souhaite sa diffusion et son succès. Avec l'espoir - si le portrait de l'homme qu'il fut donne le désir, à des lecteurs en suffisance, de connaître sa pensée, son talent - que, pour répondre à cet appel, ses livres seront enfin réimprimés... "... S'il fut un homme qui, par sa carrure, sa force physique, sa puissance mentale, sa fougue imaginative, semblait devoir bousculer tous les obstacles, et d'abord ceux du temps, c'était bien Jean Prévost. Y compris ceux de la mort. Celle-ci est survenue trop tôt, certes... "... Pas si tôt cependant qu'il n'eût déjà eu le temps de produire des ouvres qui, chez un homme de moins de sève, eussent suffi à justifier une vie..."

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