Val d'Hérens - Rencontres singulières

Mest aujourd'hui un village de quelque 250 habitants à Mise l'année, dont de nombreux étrangers ", jeunes ou retraités, venus d'ailleurs, souvent de la plaine du Valais ou d'autres cantons suisses, qui ont choisi de s'établir dans ce lieu ensoleillé et calme du val d'Hérens. Le village, qui fait partie avec Vernamiège et Nax de la commune de Mont-Noble, compte également, avec ses mayens, plus de 200 résidences secondaires. Pour l'heure, Mase est parvenue à se préserver. Le village est magnifique et en partie bien conservé. Il abrite notamment une épicerie qui fonctionne selon le mode de la coopérative, une église plusieurs fois reconstruite et rénovée, deux cafés-restaurants, deux fermes et quelques entreprises artisanales, un ancien moulin et une écurie des chèvres, tous deux restaurés, une buvette d'alpage ouverte l'été, et de nombreuses activités. Mase compte encore beaucoup d'habitants nés dans ce lieu privilégié des dieux. Nombre d'entre eux sont nés il y a fort longtemps, dans les années vingt, trente, quarante, et se souviennent de leur village de l'époque, comment on y vivait et quelles révolutions ont constitué l'arrivée de l'électricité, de la route, du frigo, la construction du barrage de la Dixence, etc. Ce livre tente de donner la parole à plusieurs de ces anciens et anciennes, qui sont souvent fiers, à juste titre, de leur passé. Ce livre n'est pas un ouvrage d'histoire mais un recueil d'histoires, de bribes de vies, de souvenirs parfois vifs, parfois un peu estompés.

Mase autrefois 1920-1950

Entre terre et mer, Gaza -ville et territoire- suscita six mille ans de convoitises. Pharaons égyptiens, Philistins, Perses achéménides, Grecs ptolémaïques et séleucides, Romains et Byzantins, Omeyyades, Abbassides, Ayyoubides et Croisés, Mamelouks, Ottomans, furent tour à tour ses hôtes ou ses occupants. Marquée de leurs empreintes culturelles successives, Gaza regorge d'un patrimoine exceptionnel, miroir de la Méditerranée comme de l'Orient. La Bande de Gaza accueille depuis le XXe siècle des explorateurs d'un autre type, chasseurs d'indices ténus recouverts par les dunes de son littoral, en quête des témoins discrets de son identité. Les chercheurs palestiniens et les missions scientifiques internationales nous livrent le fruit de leur dévouement pour l'archéologie et l'histoire. L'exposition "Gaza à la croisée des civilisations", au Musée d'art et d'histoire de Genève et la publication qui en découle, marquent une étape majeure dans l'étude, la conservation et la diffusion d'un patrimoine fragile, souvent inédit, indispensable à l'enrichissement de notre connaissance universelle. Chacun peut reconnaître ses origines dans cette terre où les racines de l'humanité sont plus profondes qu'ailleurs, formant un réseau inextricable d'influences culturelles.

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