La communication est au coeur de l'actualité de nos sociétés contemporaines. La communication numérique notamment est un défi majeur pour l'économie de la connaissance. Or, cette avancée ne s'est pas réalisée hors-sol, du jour au lendemain : lent processus de maturation, à partir d'outils conceptuels développés dès l'Antiquité et remis au goût du jour dans les années 1950, les enjeux de communication, l'analyse des processus, leur théorisation sont, en permanence, en interaction avec les avancées technologiques (du téléphone à Internet). La connaissance de la dimension historique de ces processus est une aide pour situer le présent dans un continuum. L'enjeu consiste désormais à changer de regard et loin du modèle "émetteur-récepteur", à penser en boucles et en réseaux. S'appuyant sur une approche relevant des sciences du langage, les auteurs proposent un chemin de réflexion, rappelant les acquis scientifiques des années 1970-1980, acquis parfois peu connus et peu enseignés, et malheureusement aussi parfois oubliés. Tel est le sens du parcours proposé par les auteurs : des premières théories de la communication des années 1950 à nos jours, il s'agit de suivre le fil, pour découvrir finalement des boucles et des réseaux, bases de la communication contemporaine. Cet ouvrage s'adresse à la fois aux étudiants en sciences humaines et aux professionnels de la communication.

Fil, boucle et réseau - Penser la communication

Il s'agit de retracer l'histoire de la fiction d'espionnage de ses origines oubliées sous la IIIe République jusqu'à la Guerre froide : reconstituer l'émergence du domaine français ancien du genre, repérer les caractéristiques thématiques et narratives d'un genre en voie de cristallisation, comprendre les ressorts de son évolution. Ce qui exige le tressage de plusieurs fils : l'histoire de l'édition, la place du roman d'espionnage dans la littérature populaire, les goûts et les besoins du lectorat qui se lisent dans les succès qu'il accorde, l'acte de lecture d'un genre au référent mal décidable (fait ? fiction ?), la disparité d'un genre relevant parfois de la littérature mais le plus souvent de son métissage avec la culture médiatique - paralittérature, diversité des formats de l'imprimé et des rencontres entre texte et image, diversité des véhicules (théâtre, cinéma, BD), diversité des relations entre eux et l'imprimé (adaptations, novellisations).

La cristallisation de l'ombre - Les origines oubliées du roman d'espionnage sous la IIIe République

Ca se lit comme un roman policier

Ce sont les destins européens du western qui nous intéressent. Non seulement l'Europe a consommé de ce genre américain par excellence mais encore elle en a produit, y voyant un marché, certes, mais repérant parfois dans les conventions du genre un code adéquat, pertinent à l'intérieur de ses propres cultures nationales : romans allemands, films italiens, BD franco-belges... La spécificité du cas français est que le western peut être perçu comme symptôme de l'ambiguïté des relations culturelles entre la France et les États-Unis et de l'assimilation de la modernité par la culture populaire française.Né en France, Paul Bleton enseigne à la Télé-université de Montréal. Il est l'auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur la littérature populaire et sur la bande dessinée : un essai sur le roman d'espionnage, un autre sur l'acte de lecture propre au roman populaire et un récent sur le récit de guerre.

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