A l'époque des déplacements longs et aléatoires, en raison de l'administration et de la défense de leurs nombreuses possessions, les souverains européens de la Renaissance et de l'époque moderne ne pouvaient pas être présents dans tous leurs Etats. Pour assurer la continuité du gouvernement en leur absence, ils déléguaient leur pouvoir à des représentants de confiance aux titres variés (vice-roi, lieutenant / gouverneur général, etc.) et attributions multiples (politiques, judiciaires, militaires, etc.) pendant une durée fluctuante selon les circonstances. A travers l'étude de leur origine, de leur entourage et de leur production documentaire ainsi que l'analyse thématique de leur exercice du pouvoir, ce volume élaboré dans le cadre du programme ANR AcRoNavarre met en lumière pour la première fois les différentes déclinaisons des statuts de ces alter ego de la majesté en Europe et dans les Amériques.

Les alter ego des souverains - Vice-rois et lieutenants généraux en Europe et dans les Amériques (XVe-XVIIe siècle)

Hérésies et dissidences religieuses se sont propagées jusque dans les villages les plus reculés de l'Europe médiévale et moderne, et s'y sont même parfois implantées durablement. Cet aspect de la vie rurale a pourtant longtemps été négligé par les historiens parce que les villes semblaient concernées en priorité, mais surtout parce qu'il demeure inhabituel de considérer la société villageoise sous l'angle de la diversité, de l'hétérogénéité, du conflit ou de la coexistence malaisée. À rebours des idées reçues, ce livre propose donc de redécouvrir les réseaux et les clivages qui favorisèrent dans les campagnes la diffusion et le maintien de groupes dissidents parfois majoritaires : cathares et vaudois, lollards et protestants, anabaptistes ou même morisques... Au cour des villages, le développement et la survie des minorités confessionnelles ont dépendu des équilibres démographiques, des réseaux économiques et sociaux, des structures politiques tout autant que des représentations de soi et de l'autre. Et dans ce contexte de profonde interconnaissance, l'engagement religieux a pris assurément un relief particulier.

L'hérétique au village - Les minorités religieuses dans l'Europe médiévale et moderne

Régicides en France et en Europe (XVIe-XIXe siècles) - Actes du colloque international organisé à Pau les 17, 18 et 19 juin 2010

Hérésies et dissidences religieuses se sont propagées jusque dans les villages les plus reculés de l'Europe médiévale et moderne, et s'y sont même parfois implantées durablement. Cet aspect de la vie rurale a pourtant longtemps été négligé par les historiens parce que les villes semblaient concernées en priorité, mais surtout parce qu'il demeure inhabituel de considérer la société villageoise sous l'angle de la diversité, de l'hétérogénéité, du conflit ou de la coexistence malaisée. A rebours des idées reçues, ce livre propose donc de redécouvrir les réseaux et les clivages qui favorisèrent dans les campagnes la diffusion et le maintien de groupes dissidents parfois majoritaires : cathares et vaudois, lollards et protestants, anabaptistes ou même morisques... Au coeur des villages, le développement et la survie des minorités confessionnelles ont dépendu des équilibres démographiques, des réseaux économiques et sociaux, des structures politiques tout autant que des représentations de soi et de l'autre. Et dans ce contexte de profonde interconnaissance, l'engagement religieux a pris assurément un relief particulier.

La construction d'un Etat protestant : le Béarn au XVIe siècle

Christian Desplat a consacré la majeure partie de son énergie et de sa carrière au service de l'histoire locale, une histoire de la terre et des hommes pour reprendre les sous-titres des deux volumes de sa thèse consacrée au Béarn au XVIIIe siècle. Des élites paloises aux communautés pastorales pyrénéennes, rien n'a échappé aux patientes investigations de cet homme d'archives et de terrain qui a su donner leurs lettres de noblesses aux recherches régionales. Ses travaux s'inscrivent dans des problématiques, plus larges nationales ou franchissant même les sommets de ses chères Pyrénées, plus que jamais d'actualité. Comme nous le rappelle Michel Papy : " Toute histoire véritable étant universelle et tout histoire concrète étant locale, toute histoire, mondiale ou nationale, étant également locale, chaque niveau renvoyant aux autres, on devine que, par un biais ou par un autre, toute histoire locale est nationale et universelle ". Régnant en maître sur les destinées de l'histoire moderne régionale au travers de son enseignement et de ses multiples implications dans les sociétés d'histoire locales, Christian Desplat a donné ainsi une impulsion déterminante à la recherche naissante dans la jeune université de Pau et des Pays de l'Adour. Nombreux sont ceux qui ayant travaillé à ses côtés ont souhaité lui rendre hommage en apportant une contribution, chacun dans leurs spécialités respectives, autour de ses domaines de prédilection.

Ses oeuvres

Ses derniers livres