Qu'il puisse exister une corrélation entre les épidémies infectieuses récurrentes, les expressions de la piété et les comportements religieux, facteurs d'entraide et de regroupement, est une hypothèse féconde qui invite les scientifiques à analyser conjointement l'histoire des religions et l'histoire des maladies.

Cet ouvrage permet une première synthèse sur l'empreinte des phénomènes religieux dans le traitement des maladies au sein des sociétés antiques et médiévales. Les investigations archéologiques et paléopathologiques récentes menées pour la Normandie médiévale, mais aussi les études s'appuyant sur une aire géographique large (de la Grèce au monde anglo-normand) du VIIIe siècle av. J.-C. au XIIIe siècle apr. J.-C. ont permis aux archéologues, anthropologues, archéo-anthropologues et historiens ainsi réunis d'aboutir à un ensemble de réflexions croisées sur les problématiques suivantes : les sanctuaires de guérison participent-ils à la construction socioreligieuse du territoire ? Le religieux est-il indissociable du médical ? Quelle est la part de la magie dans les pratiques médicales ? La diffusion des savoirs médicaux éclipse-t-elle le religieux ? Quelles sont les continuités et les ruptures entre l'Antiquité et le Moyen Age ?

Purifier, soigner ou guérir ? maladies et lieux religieux de la Méditerranée antique à la Normandie médiévale

« Guerrier » argien, « devin », membre de l'expédition des Sept qui échoua à remettre Polynice sur le trône de Thèbes, Amphiaraos fut aussi une divinité oraculaire dans les environs de Thèbes avant qu'on l'installe, à la fin du Ve siècle av. J.-C., en son sanctuaire d'Oropos, aux portes de l'Attique.
Figure mouvante et multiple- il est le « héros » d'une épopée perdue, le personnage « sublimé » à défaut d'être « sublime » du théâtre tragique, le « dieu » qui se plaît à apparaître en rêve à ceux qui, en quête de guérison, ont fait le chemin vers son sanctuaire : Amphiaraos se joue des catégories habituellement utilisées pour mettre en ordre le monde des Grecs, leurs héros et leurs dieux. Il suscite bien des questions fondamentales pour la compréhension du monde hellénique : notamment le rapport que les Grecs entretiennent avec le conflit et la guerre, le territoire et la frontière, la mantique et la guérison, les rites et les rêves.

Amphiaraos

Le propre des dieux de la Grèce archaïque et classique était de n'être, au fond, jamais seuls. Qu'est-ce qu'un dieu grec ? s'emploie donc à définir ce que serait le dieu grec, dans tous ses « états » pourrait-on dire, le dieu des récits mythologiques aussi bien que celui auquel s'adressent les rites et les pratiques religieuses. Pour ce faire, il puise à toutes les sources disponibles, Homère, Hésiode, les Hymnes homériques, le théâtre tragique, mais aussi l'archéologie, les inscriptions ou les images des vases.Le dieu grec, envisagé comme une « puissance » intégrée à différentes formes de « panthéons », est ainsi abordé dans ses rapports à l'espace (l'Olympe, les sanctuaires, la maison...), au temps (comment l'immortalité est-elle compatible avec une forme de vie au quotidien ?), aux communautés humaines (la famille, la cité, les pratiques sociales) ou dans les formes par lesquelles il apparaît aux hommes et peut être représenté.Cette approche, inédite quoique appuyée sur les travaux majeurs des historiens de la religion grecque, s'emploie à débusquer quelques fausses certitudes, à faire partager quelques convictions sur les dieux grecs, qui sont une part de notre héritage commun.

Qu'est-ce qu'un dieu grec ?

Le propre des dieux de la Grèce archaïque et classique était de n'être, au fond, jamais seuls.
Qu'est-ce qu'un dieu grec ? s'emploie donc à définir ce que serait le dieu grec, dans tous ses " états " pourrait-on dire, le dieu des récits mythologiques aussi bien que celui auquel s'adressent les rites et les pratiques religieuses. Pour ce faire, il puise à toutes les sources disponibles, Homère, Hésiode, les Hymnes homériques, le théâtre tragique, mais aussi l'archéologie, les inscriptions ou les images des vases.
Le dieu grec, envisagé comme une " puissance " intégrée à différentes formes de " panthéons ", est ainsi abordé dans ses rapports à l'espace (l'Olympe, les sanctuaires, la maison. ), au temps (comment l'immortalité est-elle compatible avec une forme de vie au quotidien ?), aux communautés humaines (la famille, la cité, les pratiques sociales) ou dans les formes par lesquelles il apparaît aux hommes et peut être représenté.
Cette approche, inédite quoique appuyée sur les travaux majeurs des historiens de la religion grecque, s'emploie à débusquer quelques fausses certitudes, à faire partager quelques convictions sur les dieux grecs, qui sont une part de notre héritage commun.

Le legislateur et la loi dans l'antiquite - hommage a francoise ruze

Les auteurs de cet ouvrage s'interrogent sur la façon dont les Grecs d'époque classique envisageaient la guerre et sur les sources qui permettent d'en parler. Une première partie étudie les représentations figurées, le théâtre, la pensée des philosophes, l'historiographie classique, les arguments des orateurs et les discours de propagande, les nouveaux genres littéraires nés de la guerre.
La seconde partie propose deux exemples de cités qui ne fournissent pas de documentation littéraire et peu de sources iconographiques. L'une, Sparte, est totalement impliquée dans les guerres bien connues des Ve et IVe siècles ; l'autre, Marseille, se tient plus à l'écart mais les relations avec ses voisins ne sont pas toujours pacifiques. Dans les deux cas, les progrès de la prospection archéologique complètent les sources écrites venues de l'extérieur, et permettent de préciser les liens existant entre la guerre et l'évolution socio-économique.
Après Les sociétés grecques et la guerre à l'époque classique, qui plongeait le lecteur dans les aspects matériels et humains de la guerre, ce livre se présente comme une analyse des réactions complexes des Grecs face à l'omniprésence de la guerre dans leur existence. Il ne S'adresse pas seulement aux candidats au CAPES ou à l'Agrégation d'Histoire, mais aussi à tous ceux qu'intéressent la pensée des Grecs, leur production littéraire ou artistique ainsi que les rapports entre l'archéologie et l'histoire.

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