Ce livre retrace l'évolution du ministère belge des Affaires étrangères depuis la création du Comité diplomatique jusqu'à l'actuel Service public fédéral. Il décrit à travers l'histoire de Belgique le rapport existant entre les structures administratives et l'évolution sociopolitique, interne et internationale. Le ministère et son outil diplomatique évoluent nécessairement au rythme des changements internationaux tout en s'adaptant aux transformations profondes de l'Etat et de la société belges. Aujourd'hui encore, le ministère se voit confronté à une réflexion en profondeur : quels sont ses atouts, sa plus-value et ses priorités face à la construction européenne, à la mondialisation et aux réformes institutionnelles de l'Etat ?

Les Affaires étrangères au service de l'Etat belge - De 1830 à nos jours

In this passionately argued monograph, Rik Coolsaet begins by observing that terrorism is as old as mankind itself. It is part of all ages, continents and persuasions. But today we experience angst, a deep-seated fear of a hydraheaded monster, constantly changing and adapting, always catching its opponents off guard. Do we have today's monster's name right? Is al- Qaeda our invisible enemy? Today's al-Qaeda, Coolsaet says, no longer represents the global disciplined and centralized terrorist organization it once was. It is a unifying flag, a loosely connected body of home-grown terror groups and even freelance jihadists.Today's international terrorism is born of neither religion nor poverty. Al-Qaeda today is merely a cloak of patchy discontent. Coolsaet explains how terrorism is bred by marginalization - as was so often the case in the past. It is a symptom of a society gone awry. When a world changes too rapidly in too many dimensions at once, it causes - rightly or wrongly - large groups of people, nations or countries to feel excluded. And it is precisely this which constitutes the breeding ground for extremist splinter groups searching for a way to justify their acts of terror. To win the war against terrorism, Coolsaet argues, two goals must be pursued at the same time: a common struggle against the terrorists and a political effort that focuses on the discontent and feelings of exclusion harbored by a vast and populous section of the world. In past waves of international terrorism, when hope was offered, terrorism died out.

Le mythe Al-Qaida Le terrorisme symptôme d′une société malade

La politique étrangère est une continuation de la politique intérieure par d'autres moyens. Paraphrasant Clausewitz, c'est ainsi que l'auteur conclut son panorama de plus de 50 ans de politique étrangère en Belgique.
Cet ouvrage retrace l'histoire d'un petit groupe de personnes qui ont défini la politique étrangère du pays, de leurs réactions à un monde complexe, des balises qui jalonnent leur cheminement, des rêves qu'ils nourrissent, des dogmes auxquels ils adhèrent, et surtout des intérêts dont ils sont porteurs. En effet, la politique étrangère ne commence pas là où finit la politique intérieure. Le récit rassemble des ressorts économiques, politiques et idéologiques, fait s'entrecroiser la dimension nationale et la dimension internationale et projette, dans ce champ de forces, les personnages qui prennent les décisions politiques et qui les mettent à exécution.
L'auteur dissèque la politique africaine de la Belgique depuis 1908 et, surtout, à partir de 1960. Il expose dans le détail les phases successives de la politique européenne des efforts consentis pendant l'entre-deux-guerres pour mettre en place un espace de libre-échange jusqu'à devenir l'axe de la politique étrangère de la Belgique et de ses composantes fédérées au début du vingt-et-unième siècle.
Pour la première fois, l'ouvrage raconte également comment la Belgique a réagi au basculement du monde entre 1989 et 1991 lorsqu'a pris fin la Guerre froide et, simultanément, le monde bipolaire. Il décrit systématiquement les réactions belges à l'unification allemande, le mariage difficile entre approfondissement et élargissement de l'Europe, la participation aux opérations militaires en Yougoslavie, en Somalie, au Rwanda et à la guerre du Golfe, les hauts et les bas de la politique africaine des années 90 ainsi que le lien, insoupçonné, entre la transformation de la Belgique en un État fédéral et la résurrection étonnante de la diplomatie belge après une période, au milieu des années quatre-vingt, où elle manqua de peu devenir superflue.

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