On l'appelait Docteur la Mort

Antiochia, estate 2014. È sul confine turco-siriano che la corrispondente Souad Mekhennet incontra Abu Yusaf, esponente di spicco dell'ISIS. L'intervista è una delle tante testimonianze oltre le linee della jihad che la giornalista raccoglie tra Medio Oriente, Nord Africa ed Europa. Affiliati ad al-Qaida, sostenitori dello Stato Islamico, membri di gruppi talebani: queste sono solo alcune delle voci che compongono il panorama dell'estremismo jihadista che l'autrice cerca di raffigurare. E il suo tentativo di rivelarne le cause più profonde suscita un'ulteriore riflessione, quella sull'identità e sull'integrazione. Un pensiero insito in tutti i musulmani immigrati in Europa e soprattutto in lei, in bilico tra le proprie origini turco-marocchine e una vita trascorsa in Germania. Medio Oriente e Occidente diventano così due realtà tanto discordanti quanto complementari su cui edificare un'esistenza.

Da sola oltre le linee della jihad

Le visage masqué par son voile, Souad avance entre des fidèles armés de Kalachnikov. Elle va rencontrer l'un des hommes les plus recherchés et les plus dangereux de la planète, un terroriste qui a ensanglanté les rues de plusieurs villes occidentales. Quotidiennement, Souad met sa vie en jeu pour s'infiltrer dans des zones interdites, débusquer des chefs de guerre et enquêter dans l'ombre pour révéler au grand public les rouages secrets de Daech. Depuis 2001, elle est devenue une spécialiste mondiale du djihadisme. Dans ce témoignage aussi captivant qu'un thriller, elle raconte les centres d'entraînement et les séances de torture. Souad explique comment elle a réussi à connaître le nom des terroristes de Paris bien avant les autorités. De l'intérieur, ce livre restitue un portrait exceptionnel des fous d'Allah qui menacent l'Europe. Une enquête édifiante et effrayante.

Derrière les lignes du Djihad

Le Caire, 2008. Toutes les preuves sont là, dans cette vieille serviette couverte de poussière. Jamais la trace d'Aribert Heim n'aurait été retrouvée si deux journalistes n'avaient repris l'enquête de zéro. Le mystère du boucher de Mauthausen, celui qu'on appelait aussi « Docteur La Mort », aura duré plus de soixante ans.

En 1942, Heim était l'un des médecins du camp. Plusieurs témoins l'y ont vu commettre des actes d'une barbarie insoutenable. Reconnaissable entre tous, par sa beauté, sa taille et sa force herculéennes, cet ancien champion de hockey, brièvement inquiété, continue impunément, après la guerre, à exercer la médecine. Jusqu'au jour où, sentant venir le châtiment, il quitte femme et enfants, puis disparaît. Il est alors recherché jusqu'en Amérique latine, mais demeure introuvable. Ses poursuivants - Alfred Aedtner et Simon Wiesenthal - ne penseront jamais à l'Égypte. C'est pourtant là qu'il vivra pendant près de trente ans - aimé des enfants du quartier, de ses amis musulmans, de son fils ignorant et complice - et qu'il mourra, en éternel nazi. 

Cette enquête au long cours, qui se lit comme un roman noir, est la reconstitution de ce trajet hors normes - celui d'un homme jamais repenti, symbole d'une mémoire allemande toujours à vif.

On l'appelait Docteur la Mort - De Mauthausen au Caire, le récit haletant de la plus longue traque de l'histoire

Le Caire, 2008. Toutes les preuves sont là, dans cette vieille serviette couverte de poussière. Jamais la trace d'Aribert Heim n'aurait été retrouvée si deux journalistes n'avaient repris l'enquête de zéro. Le mystère du boucher de Mauthausen, celui qu'on appelait aussi "Docteur La Mort", aura duré plus de soixante ans. En 1942, Heim était l'un des médecins du camp. Plusieurs témoins l'y ont vu commettre des actes d'une barbarie insoutenable. Reconnaissable entre tous, par sa beauté, sa taille et sa force herculéennes, cet ancien champion de hockey, brièvement inquiété, continue impunément, après la guerre, à exercer la médecine. Jusqu'au jour où, sentant venir le châtiment, il quitte femme et enfants, puis disparaît. Il est alors recherché jusqu'en Amérique latine, mais demeure introuvable. Ses poursuivants - Alfred Aedtner et Simon Wiesenthal - ne penseront jamais à l'Egypte. C'est pourtant là qu'il vivra pendant près de trente ans - aimé des enfants du quartier, de ses amis musulmans, de son fils ignorant et complice - et qu'il mourra, en éternel nazi. Cette enquête au long cours, qui se lit comme un roman noir, est la reconstitution de ce trajet hors normes - celui d'un homme jamais repenti, symbole d'une mémoire allemande toujours à vif.

Ses oeuvres

Ses derniers livres