Le progrès : on en parle, il nous entoure avec des mutations technologiques qui métamorphosent nos vies quotidiennes. Mais savons-nous bien l'apprécier, c'est-à-dire à la fois l'évaluer sans complaisance et l'utiliser dans toutes ses potentialités ?
Ainsi toute augmentation (de vitesse, de puissance, des échanges) est-elle forcément une amélioration ? D'où vient notre tendance à le penser ?
Depuis la Renaissance le terme de progrès ne signifie plus l'ascension spirituelle vers le salut mais évoque le développement des sciences et des techniques. Aujourd'hui cependant, les angoisses suscitées par la capacité destructrice de la technique réveillent nos exigences éthiques.
Dans une démonstration solidement étayée, l'auteur propose une réponse originale tout en retraçant la généalogie de l'idée de progrès et en évoquant les vieux mythes de la sagesse antique. Ce livre, riche aussi d'audace prospective, aidera judicieusement le préparationnaire aux concours et l'étudiant dans leurs travaux, ainsi que tout lecteur désireux de percevoir le sens de ses responsabilités et de sa liberté.

L'essor technologique et l'idée de progrès

Est-il légitime, est-il suffisant de modifier le code de nationalité pour enrayer l'essoufflement des valeurs républicaines ? - Que penser du devoir de vertu en politique ? - Peut-on sans danger, substituer au patriotisme une autre forme d'implication collective ? A ces questions, résolument actuelles, Rousseau apporte des réponses dans des textes de politique appliquée destinés aux gouvernements de Pologne et de Corse. L'auteur du Contrat social nous parle de l'argent, du culte de la compétition, et surtout il met en place un modèle éducatif qui laisse croire que notre république a encore à apprendre de ce "maître à penser" de la Révolution. Sylvie Leliepvre-Botton, ancienne élève de l'E. N. S. Fontenay-Saint Cloud, agrégée de philosophie, est professeur en classes préparatoires.

Droit du sol, droit du sang - Patriotisme et sentiment national chez Rousseau

Le Gorgias, consacré à l'éloquence et à ses devoirs, est le seul dialogue où Platon accepte de mettre en danger les thèses de son maître. Face à Socrate, en effet, Calliclès apparaît comme un adversaire redoutable qui prétend que l'éducation « démocratique » n'aboutit qu'à assurer le triomphe des faibles sur les forts. Dans cet ouvrage, Sylvie Leliepvre-Botton, ancienne élève de l'ENS de Fontenay et agrégée de philosophie, aide le lecteur à comprendre ce dialogue exceptionnel : . elle explique les thèmes qui y apparaissent et qui sont au centre de la philosophie de Platon ; . elle montre l'actualité de l'ouvre qui nous conduit à nous interroge sur nos démocraties contemporaines ; . elle remet le texte dans son temps, celui de la crise de la cité grecque.

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