Cet ouvrage rassemble l'essentiel des écrits des pionniers de l'alpinisme en haute Clarée. Visitées dès 1878 (Pic du Thabor) par W.A.B. Coolidge revenu en 1890 et 1891 (Pointe des Cerces et Aiguille Noire), ces montagnes ont attendu le premier tiers du XXe siècle, soit près de cinquante ans, pour être connues dans le détail. On voit à l'oeuvre des découvreurs aux motivations diverses : la recherche de lieux peu fréquentés, le simple plaisir d'escalades jamais faites, la géodésie. Entre les Rochilles et la Grande Manche, il y a des trésors cachés qui ont nom Pic de la Moulinière, Tête de la Cassille, Main du Diable, décrits par d'extraordinaires marcheurs qui se dirigent sans l'aide de cartes. Textes présentés et annotés par René Siestrunck.

Premiers alpinistes en Clarée (Cerces-Thabor)

De 187o à 1895, à de rares exceptions près, W.A.B. Coolidge (1850-1926) a été l'hôte estival des montagnes du Dauphiné qu'il considérait comme son "pays d'adoption". Après sa réussite à la Meije centrale, il s'est fait l'explorateur de l'Oisans et de ses massifs périphériques, du Queyras aux Cerces, du Valgodemar aux Aiguilles d'Arves. Accompagné de sa tante Miss Brevoort, de son guide Christian Almer et de sa chienne Tschingel, il est l'un des personnages centraux de la découverte par l'alpinisme des hautes montagnes alpines et de l'ouverture au tourisme des vallées. Attentif aux autres, passionné et capable de traits d'humour, il nous livre dans cet ouvrage un témoignage rare sur l'Oisans et les hommes qui l'habitent.

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