Cinq fenêtres grand ouvertes sur la plus austère des saisons, comme autant de façons d'en proposer une histoire sociale et culturelle. Cet essai, poétique et abondamment documenté, puise dans l'art, le sport, l'urbanisme et l'histoire pour décrire les mille facettes de l'hiver : le chauffage au charbon, le patin, l'art romantique, les grandes explorations polaires, les fêtes de fin d'année, la littérature russe, l'art pictural japonais, le hockey ou la retraite de Russie de Napoléon. Avec élégance et érudition, Adam Gopnik sonde aussi les sentiments et attitudes qu'inspire la saison et montre comment ceux-ci changent avec le temps et la distance, donnant ainsi à lire une représentation commune et humaine du froid et de la neige. L'hiver, qu'on ne trouve jamais aussi beau qu'à travers les fenêtres givrées d'une demeure chaude et protectrice, évoque aussi une grande vérité anthropologique : c'est toujours de l'intérieur que nous appréhendons le mieux le monde extérieur.

L'hiver - Cinq fenêtres sur une saison

Cinq fenêtres grand ouvertes sur la plus austère des saisons, comme autant de façons d'en proposer une histoire sociale et culturelle. Cet essai, poétique et abondamment documenté, puise dans l'art, le sport, l'urbanisme et l'histoire pour décrire les mille facettes de l'hiver: le chauffage au charbon, le patin, l'art romantique, les grandes explorations polaires, les fêtes de fin d'année, la littérature russe, l'art pictural japonais, le hockey ou la retraite de Russie de Napoléon. Avec élégance et érudition, Adam Gopnik sonde aussi les sentiments et attitudes qu'inspire l'hiver et montre comment ceux-ci changent avec le temps et la distance, donnant ainsi à lire une représentation commune et humaine du froid et de la neige. L'hiver, qu'on ne trouve jamais aussi beau qu'à travers les fenêtres givrées d'une demeure chaude et protectrice, évoque aussi une grande vérité anthropologique: c'est toujours de l'intérieur que nous appréhendons le mieux le monde extérieur.

Hiver - Cinq fenêtres sur une saison

Hiver

Les Editions Gallimard ont proposé à cinq auteurs français et trois auteurs américains d'écrire librement une nouvelle autour du sac comme objet littéraire. Centré sur le sac Lady Dior, objet de mode devenu icône, chaque texte offre au lecteur une vision singulière où les mots jouent habilement avec cet objet de désir. Cécile Guilbert offre une drolatique et brillante petite phénoménologie du Lady Dior. Adam Gopnik décrit l'obsession de sa femme américaine pour un objet qui symbolise le luxe français. Camille Laurens invente une tendre histoire d'amour dont le sac se révèle être le magicien. Alexander Maksik dresse un somptueux portrait de Paris. Anthony Marra propose une fable sociale autour de la possession d'un objet de rêve. Eric Reinhardt retrace la fabrication d'une commande spéciale dans les usines de Florence. Colombe Schneck a trouvé au Lady Dior une étrange fonction, un abri pour un homme qui ne sait pas encore aimer. Nelly Kaprièlian ose décrire les femmes de mode en vampires aristocrates.

Lady

Vivre à Paris !
Pour réaliser son rêve, le journaliste new-yorkais Adam Gopnik débarque un jour de 1995 à Saint-Germain-des-Prés avec sa femme et leur bébé : à lui la bonne cuisine, le pont des Arts, le baiser de l'Hôtel de Ville... Bref, à lui " the romance of Paris ".
Voici la chronique drôle et émouvante de ses cinq années d'aventure parisienne. Les grandes grèves de l'hiver 1995, le procès Papon, le trou de la Sécu et la retraite à soixante ans... Adam Gopnik raconte les grands événements, mais aussi et surtout les petits : la dinde de Noël bloquée par les manifs, la loi salique expliquée par un chauffeur de taxi, l'univers impitoyable du Guignol du Luxembourg...
Endossant avec bonheur le personnage du naïf, Gopnik nous observe. Tantôt cruel et tantôt tendre, il décrypte nos passions et décortique nos travers. Il s'amuse, compare, s'énerve, s'étonne comment peut-on être français ?

De Paris A La Lune - Occasion

Paris to the moon

Evidence 1944-1994 Richard Avedon

Je pense toujours que le meilleur repas classique de New York est un petit-déjeuner à café - vous ne pouvez pas le sauter.

Daniel Levitin prend les idées les plus sophistiquées qui existent sur le cerveau et l'esprit, les applique à l'art le plus émotionnellement direct que nous ayons, nos chansons, et font de la belle musique des deux ensemble.

Vous ne pouvez pas avoir une culture alimentaire décente sans une culture du café décente: les deux choses grandissent ensemble.

Rien dans un diplôme d'études supérieures en histoire de l'art ne vous prépare à l'éloquence de la gomme.

Le café est une excellente institution de New York, mais elle a un café terrible. Et les cafés les plus traditionnels essaient de rattraper les buveurs de café plus sophistiqués.

Le dessin n'a pas besoin d'être les os de l'art, mais les compétences doivent toujours être le squelette de l'accomplissement.

Le dessin est l'une de ces choses qui se trouvent sur la ligne de flexion inquiet entre l'instinct et l'enseignement, où la perversité apparente finit par l'emporter sur le plaisir alors que les joueurs de la carte et les kibitzers interagissent et de nouveaux sensations fortes sont recherchées.

Quelqu'un a dit une fois que la joie n'était pas écrite mais en ayant écrit. Je ne peux pas dire que je trouve que c'est vrai, même si je comprends le sentiment.

Le fanatisme arrive autant de saveurs qu'il y a des êtres humains.

Tous les goûts ont la qualité d'être en quelque sorte artificiels et inventés. Le secret de la vie est d'avoir suffisamment de détachement de ses goûts et de ses valeurs pour voir qu'ils sont un peu absurdes.

L'avenir sera comme le passé, en ce sens que, peu importe à quel point une société est incroyable ou technologiquement avancée, le rythme humain fondamental de la petite malveillance, de l'argent sordide et de la violence officielle, illuminée par des rafales occasionnelles de loyauté ou de désir ou de tendresse, va continuer.

Le péché du capitalisme, peut-être, est de faire en sorte que les désirs aimaient les besoins, pour donner à des choses idiotes simples de l'urgence de la nécessité presque physique: je dois l'avoir. La grâce du capitalisme est de faire en sorte que les désirs aient l'impression que les espoirs, afin que les objets matériels et les trucs puissent ressembler à la possibilité de quelque chose d'héroïque et de civique.

Les grands écrivains deviennent une sorte de climat partagé.

De toutes les alchimie de la connexion humaine-sexe et de l'accouchement et du mariage et de l'amitié - le plus étrange est le suivant: vous pouvez vous lever et raconter une histoire qui est faite entièrement, embarrassante, de "I's", et un public d'écoute transforme en quelque sorte chaque "je "dans un" moi ". Cette alchimie, d'auto-absorption en expérience partagée, est l'alchimie de toutes les littérature.

L'échelle et la brutalité de nos prisons sont le scandale moral de la vie américaine.

Je ne pense pas qu'il y ait de questions que les journalistes sont devenus des cibles, mais je pense que - que quiconque essaie de pratiquer la liberté devient une cible de fanatiques.

Je pense que nous sommes toujours attirés - des gens particulièrement sophistiqués - sont toujours attirés par l'idée de simplicité.

Ce que nous mangeons est le moyen le plus simple de déclarer qui nous sommes - le tableau reflète nos valeurs avec une clarté que peu d'autres théâtres de comportement humain possèdent.

Pendant toutes les années que j'avais passées à parler d'images, la vérité était que je ne savais pas comment dessiner ou ce que c'était que de le faire. Je me méfierais d'un critique de poésie qui ne pouvait pas produire un couplet de rimes. Peut-on écrire sur l'art sans savoir à dessiner?

... un fait sur la photographie : nous pouvons regarder les visages des gens sur des photographies avec une intensité et une intimité que, dans la vie, nous ne réservons normalement qu'aux états émotionnels extrêmes - pour un premier regard sur quelqu'un avec qui nous pouvons coucher, ou un dernier regard sur quelqu'un nous aimons.

Feuing à travers Forbes ou Fortune [Magazine], c'est comme lire le manuel d'exploitation d'un navire de pirate étrangement moralisateur

Quel que soit le sentiment de compétence professionnelle que nous ressentons dans la vie des adultes, c'est moins la somme d'accomplissement que l'absence d'impossibilité: c'est vraiment notre soulage disséquer une grenouille ou mémoriser le tableau périodique.

Pourtant, en vérité, la grande question que Camus a posée n'a jamais été la libérale anglo-américaine: comment pouvons-nous rendre le monde un peu mieux demain? C'était le plus grand français: pourquoi ne pas vous tuer ce soir? Que les réponses arrivent à peu près à la même chose dans la fin facile à le faire; Demain peut être un peu meilleur qu'aujourd'hui; Et, après tout, vous devez avoir une petite foi en les gens qui ne diminuent pas le glamour qui s'accroche à l'homme qui a remis la question et le regarder, élégamment, à l'envers.

La musique est un courant de choix durs faits pour sembler facile par l'esprit.

Pour moi, la beauté de la page vierge ou de l'écran vide, fixant neuf trente ans après deux tasses de café et une profonde inspiration reste unique. Le vide invite à griffonner, à dessiner mental et à la meilleure sensation que je connaisse - à part les plus évidentes sensuelles - est le sentiment de mettre la première pensée et de le voir se transformer en symboles. Faire une idée en une émotion.

Aller dans un restaurant est l'un de mes plaisirs les plus passionnés. Rencontre un endroit avec des amis anciens et nouveaux, commander du vin, manger de la nourriture, entouré d'étrangers, je pense que c'est le cœur de ce que signifie vivre une vie civilisée.

Le passé est si souvent inconnaissable non pas parce qu'il est décédé maintenant, mais parce qu'il a été décédé à l'époque aussi, quand il était encore le présent. Si nous avions écouté, nous n'aurions peut-être pas pu déterminer exactement ce que Stanton a dit. Tout ce que nous savons avec certitude, c'est que tout le monde pleure et la pièce était pleine.

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