Traduit de l’anglais (États-Unis) par Frédérique Pressmann.« Certains livres vous marquent de façon si intime, si puissante, qu’on voudrait voir le monde entier s’émerveiller tout en rêvant de les garder encore un peu pour soi tout seul. (…) En tout cas, vous qui n’avez pas encore commencé ce livre, vous avez beaucoup de chance : vous ne le savez pas encore, mais vous venez de gagner une deuxième vie. »Florence AubenasAdrian Nicole LeBlanc n’a que 25 ans lorsque son journal l’envoie couvrir le procès de « Boy George », un jeune trafiquant d’héroïne portoricain du Bronx. Pour mieux comprendre, elle s’immerge dans le ghetto où vit la famille de Boy George. Son enquête durera douze ans.Unique en son genre, Les Enfants du Bronx décrit au jour le jour la vie de cette famille qui a adopté la journaliste comme une des leurs. Adrian Nicole LeBlanc raconte tout : la drogue, l’argent, la misère, les amours adolescentes, les mariages, la violence, les enfants nés trop tôt, dans cet extraordinaire reportage semblable à un roman où tout serait vrai.Préface inédite de Florence Aubenas.Née en 1964, Adrian Nicole LeBlanc a grandi dans le Massachusetts. Un père syndicaliste et une mère employée dans un centre de réinsertion pour drogués l'ont sensibilisée très tôt aux questions sociales. Après des études de lettres et de droit, elle devient journaliste, grand reporter toujours intéressée par les marginaux et les laissés-pour-compte.

Les enfants du Bronx: Dans l'intimité d'une famille portoricaine

Adrian Nicole LeBlanc n'a que 25 ans lorsque son journal lui demande de couvrir le procès d'un certain Boy George. Portoricain, tout juste 18 ans, ce dealer gagnait avant son arrestation plus d'un
million de dollars par semaine grâce au commerce d'Obsession, l'héroïne qu'il a lancée sur le marché.
Fascinée par le contexte qui a permis une telle envolée, la reporter s'immerge dans le Bronx où Boy George a grandi. Elle rencontre Jessica, la petite amie du dealer, puis Coco, la belle-sœur de Jessica, des filles débordantes de vie avec lesquelles elle se lie
très vite d'amitié. En devenant l'une des leurs, Adrian Nicole LeBlanc découvre la réalité du ghetto portoricain. Depuis l'âge d'or où l'argent de la drogue coule à flots jusqu'aux années de galères
marquées par les visites en prison, elle raconte comment Jessica et Coco essaient, en dépit de la violence et de la pauvreté, d'élever leurs enfants et de garder la tête haute. A travers le destin croisé de ces deux femmes, sur fond de sexe, de drogue et de musique latino, Adrian Nicole LeBlanc nous livre
une chronique inédite, celle de la vie d'une famille avec laquelle elle a passé douze ans dans le Bronx. Bouleversant, sans concession, Les Enfants du Bronx est un reportage, mais aussi une immense saga familiale.

Les enfants du Bronx - Dans l'intimité d'une famille portoricaine

Le reportage de Kate Boo est une forme de parenté. Abdul et Manju et Kalu d'Anawadi ne seront pas oubliés. Elle nous conduit à travers leur monde inconnu, son don de langue s'élevant comme une délicate chaîne de lumières nécessaires. Il y a des livres qui changent ce que vous ressentez et voyez; C'est l'un d'eux. Si nous recevons l'esprit ardent dont il a été écrit, il devrait changer beaucoup plus que cela.

Mon sérieux contre les injustices dont j'ai été témoin lorsque j'écrivais «ma famille aléatoire» peut être mon infraction à rapport la plus grave au cours des premières années de reportage. Lorsque je discute du livre avec les étudiants, ils me demandent souvent comment je pouvais «rester à côté» face à tant de souffrances; L'écuscialité n'était pas mon impuissance mais ma surprise.

Il ne devrait pas être une question de savoir qui mérite d'aide ou non, mais si nous voulons être un pays qui permet à ses plus nécessaires de continuer à avoir besoin. La condamnation des individus et de leurs choix muets toutes ces autres questions logistiques vraiment importantes sur le financement, le budget et la politique.

Les meilleures bandes dessinées vous enruisent pour prendre la responsabilité de qui vous êtes, que cela vous plaise ou non.

Il m'est difficile de comprendre à quel point la pauvreté peut être invisible pour tant de gens, car je le vois partout. Les lecteurs pensent parfois que ce monde est si différent; D'une part, ils se sentent connectés aux gens sur lesquels je m'écris, et d'autre part, ils disent que leur vie est à un monde.

J'aime dire: «Vous obtenez autant d'histoire que vous pouvez le prendre». Mais vous devez le rendre efficace.

En tant que lecteur, lorsque l'écrivain devient sentimental, vous dérivez, car il se passe quelque chose de louche. Vous reconnaissez un moment qui concerne en grande partie l'écrivain et son propre besoin de croire en quelque chose qui pourrait ne pas exister en fait. En tant que lecteur, vous pensez : « Où est passée l'histoire ? Où est passée la personne sur laquelle je lis ?

Il y a des livres qui changent ce que vous ressentez et voyez; C'est l'un d'eux.

Une grande partie du reportage consiste simplement à être présent. Vous devez vous présenter dix jours de suite pour obtenir le seul détail révélateur.

Je pense que vous vous retrouvez du côté chanceux, ou vous ne le faites pas.

Ce que l'on lit dans le journal et ce que l'on voit dans la rue n'est absolument pas le même.

Adrian Leon LeBlanc, mon père et mon homonyme, sa joie vive d'observer les gens et le monde est la raison pour laquelle je suis devenu journaliste.

La satisfaction n'est pas un état qui me vient facilement.

Il y a une chose que je sais avec certitude: quand je suis le plus d'opinion, mon écriture est nul.

Une perte grave vous amène dans l'une des fraternités silencieuses du monde.

Mon père m'a appris que la langue était un outil puissant.

La maladie transforme les choses que vous craignez le plus en des choses que vous avez envie et que vous le pouviez si vous le pouviez.

Ses oeuvres

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