Les tribulations d'un jeune immigré arménien qui se prostitue pour survivre à Los Angeles.
Omar, arménien immigré à Los Angeles, est commercial dans un magasin d'informatique. Il fréquente Cynthia, une belle jeune fille très ambitieuse qui entend percer dans l'industrie du cinéma. Parallèlement à son travail, Omar vend ses services sexuels par petites annonces et change d'identité au fil des passes : il est tantôt "Farouk, l'Étalon arabe", "Démétrius, le Dieu grec" ou "Carlito, l'étudiant portoricain".
Un jour, il s'éprend de l'un de ses clients, Dwight, un jeune américain blanc un peu désaxé qui vit au crochet de la fortune d'un père qu'il déteste. Malgré leurs différences, une relation amoureuse se tisse entre ces deux hommes. 
Un soir, Omar va se confier à Raymond, un client âgé, à propos de sa réelle identité. Cette confession va le bouleverser et lui ouvrir les yeux sur la vacuité de son existence. Il décide alors de tout avouer à son compagnon. Son idylle avec Dwight prend fin lors d'une violente dispute, suite aux révélation des mensonges d'Omar concernant ses origines et son passé.
Omar, très affecté, continue de se prostituer et fait ainsi la rencontre d'un jeune étudiant en médecine, Eddie, à qui il témoigne un message de tendresse et d'affection.
Une pièce aux dialogues percutants qui met en scène des personnages en détresse affective dans une Amérique sujette aux préjugés racistes de l'après 11 septembre.

PERSONNAGES : 2 femmes et 9 hommes.

Tout ce que je serai

Cinq demoiselles d'honneur engoncées dans leurs robes couleur pêche, qui se sentent plus proches de la meringue que de la star de cinéma, sont réunies dans l'ancienne chambre de jeune fille de la mariée.
Entre coups de griffe et caresses, on apure quelques vieux comptes, et on n'en finit pas d'espérer. Des répliques toniques et drôles menées à un rythme très soutenu. Les cinq femmes forment le contrepoint insolent à la réception conventionnelle qui se déroule "hors scène". Une pièce dynamique, drôle, cruelle et sentimentale. Par l'auteur d'American Beauty et de Six Feet Under.

Cinq filles couleur pêche

Alan Ball (1957-), est un scénariste américain.
Alan Ball  (1945-2007), est un ancien footballeur international anglais.
Alan Ball (1985-), est un joueur de football américain.

La vie est infiniment complexe, et j'ai l'impression que nous vivons dans une culture qui semble vraiment vouloir la simplifier en piqûres et bromures sonores, et cela ne fonctionne pas.

Je crois certainement que ce que nous percevons comme des humains n'est que la pointe de l'iceberg. Je ne crois pas nécessairement aux vampires ou aux loups-garous ou ce genre de chose, mais je crois qu'il y a certainement un royaume auquel nous n'avons pas nécessairement accès.

Je pense que le monde est un lieu de bizarrerie et de monstres. Je ne suis intéressé que par les étranges et les monstres en tant que personnages.

Et lorsque je suis tombé sur la philosophie orientale et le bouddhisme, c'était la première fois que je lisais une sorte de philosophie qui avait vraiment beaucoup de sens. Ce que j'ai aimé et qui manquait dans mon expérience du christianisme en grandissant, c'était une sorte d'acceptation, une sorte d'acceptation d'être imparfait et de ne pas se concentrer sur le péché.

Vous n'avez aucune idée de ce dont je parle, j'en suis sûr.

Je pense que la sexualité est une fenêtre sur l'âme de quelqu'un.

L'idée de vampires célibataires est ridicule. Pour moi, les vampires sont du sexe. Je ne reçois pas d'histoire de vampire sur l'abstinence. Je me fiche des élèves du secondaire. Je les trouve irritants et non informés.

Les vampires sont des métaphores sexuelles totales; Il n'y a tout simplement aucun moyen de contourner cela.

Une fois que Everton vous a touché, rien ne sera pareil.

Vous savez, je suis gay et j'ai grandi en étant conscient de cela très tôt, dans une famille assez réprimée.

Nous vivons à une époque où il y a un facteur d'aliénation. Il y a une certaine déconnexion. Nous n'avons plus de vrai sens de la communauté.

Je vois vraiment le bien chez les gens. Certes, dans ma propre vie, je m'efforce d'être quelqu'un qui est fonctionnel et bien ajusté et qui peut faire face à des conflits de manière non émotionnelle et non destructive, et ce sont les gens que j'essaie de m'entourer dans ma vie. Mais en tant que personnages, ils m'ont ennuyé.

Je pense que c'est très difficile, et cela nécessite une énorme quantité d'intégrité spirituelle et de discipline, pour ne pas être un narcissique dans une culture qui l'encourage à chaque étape du chemin.

J'étais commodément bisexuel pendant longtemps, puis je me suis dit: «Allez, qui je plaisante? Et je dois dire que c'était le plus gros pas que j'ai fait vers le bien-être émotionnel, pour arrêter de me sentir comme si je devais cacher qui je suis.

L'ego est une sorte de grande chose lourde. Ce n'est pas si facilement apprivoisé ou maîtrisé.

De toute évidence, la mort est un thème qui me fascine.

Il m'est difficile de m'intéresser aux histoires qui ignorent la mort, ce que la culture marketing américaine aimerait faire: faire semblant que la mort n'existe pas, que vous pouvez acheter l'immortalité; Achetez simplement ces produits, et vous serez pour toujours jeune et heureux.

Je suis conscient de «Twilight», mais je n'ai jamais vu les films ni lu aucun des livres. Franchement, l'histoire me laisse froide - pourquoi une histoire de vampire sur l'abstinence?

Selon ce qui se passe avec ma carrière de réalisation, je ne pense pas que j'arrêterai d'écrire, même si je m'écrase et brûle dans les films et la télévision. Je reviendrai aux jeux. Même si je m'écrase et y brûle, j'écrirai un roman. C'est la grande chose à propos de l'écriture, c'est que vous n'avez pas à attendre que les gens vous donnent la permission de le faire.

Parfois, j'ai l'impression de voir tout en même temps et c'est trop. Mon cœur se remplit comme un ballon qui est sur le point d'éclater.

La vie souffre. Nous avons des désirs et des attentes et des egos, et nous comparons la réalité que nous avons, qui est miraculeuse et merveilleuse, avec cette réalité que nous désirons. Cela nous distances en quelque sorte de participer pleinement à la réalité que nous avons, et cela crée des souffrances. Pour moi, la chose que j'aime, c'est que c'est le moment présent.

J'ai besoin de me sentir comme le travail que je fais n'est pas nécessairement important, mais significatif, du moins pour moi, car sinon cela devient juste un travail de jour. Cela devient juste un travail d'usine et je suis vraiment frustré.

Je ne crois pas à la chance, mais je crois que vous en avez besoin.

Je pense que tous les écrivains sont des psychologues en fauteuil dans une certaine mesure ou une autre, et je pense que la sexualité d'un personnage est fascinante. C'est un excellent moyen de vraiment parvenir à la racine de leur identité, car c'est une chose tellement personnelle.

La beauté est dans les endroits les plus étranges. Un déchet flottant au vent. Et cette beauté existe en Amérique. Il existe partout. Vous devez développer un œil pour cela et être capable de le voir.

Ma propre croyance est que les gens peuvent revenir de tout. Cela ne signifie pas que cela ne sera pas élevé.

L'important est qu'il nous a serré la main au téléphone.

J'aime vraiment la narration et j'aime les histoires telles qu'elles se révèlent. C'est un processus incroyablement nourrissant; C'est probablement le plus proche que je viens d'avoir une religion.

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