Aldrich Hazen Ames est un citoyen américain né le 26 mai 1941 à River Falls dans le Wisconsin. Officier de la CIA depuis 1962, il est devenu entre 1985 et 1994, date de son arrestation par le FBI, une « taupe » pour le compte du KGB soviétique puis du Service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie (SVR). Le 28 avril 1994, il est condamné à perpétuité pour espionnage. En 2019, il était incarcéré à l'« Institution correctionnelle fédérale de Terre Haute (en) », dans l'Indiana.

L'Union soviétique n'a pas remporté la victoire sur l'ouest, donc mes informations étaient inadéquates pour les aider à victoire, ou n'a-t-elle joué aucun rôle particulier dans leur incapacité à remporter la victoire?

Les États-Unis sont, à ma connaissance, la seule nation qui accorde une telle dépendance à l'égard du polygraphe. Cela nous a causé beaucoup de problèmes.

Je suis un traître, mais je ne me considère pas comme un traître.

Les historiens n'aiment pas vraiment continuer les débats spéculatifs, mais vous pourriez certainement affirmer que la probabilité d'une invasion soviétique de l'Europe occidentale était extrêmement, extrêmement faible.

L'État de sécurité nationale a de nombreuses armes injustes et cruelles dans son arsenal, mais celle de la science de la malbouffe est celle qui peut être menée et peut-être vaincue.

Disons qu'un étudiant de l'échange soviétique dans les années 70 reviendrait en arrière et parlait au KGB des gens, des lieux et des choses qu'il avait vus et faits et faits. Ce n'est pas vraiment un espionnage; Il n'y a pas de trahison de confiance.

Lorsque j'ai remis les noms et compromis tant d'agents de la CIA en Union soviétique, je suis arrivé à la conclusion que la perte de ces sources aux États-Unis ne compromettrait pas les intérêts importants de la défense nationale, politique et diplomatique.

J'ai dit au tribunal il y a longtemps que je n'ai pas vu que l'Union soviétique avait été considérablement aidée par les informations que je leur ai données, ni que les États-Unis ont été considérablement blessés.

Dans la mesure où j'ai considéré le fardeau personnel de nuire aux personnes qui m'avaient fait confiance, ainsi que l'agence ou les États-Unis, je ne traitais pas cela.

Décider de faire confiance ou de créditer une personne est toujours une tâche incertaine.

Dans mon travail professionnel avec l'agence, à la fin des années 70, j'étais venu remettre en question la valeur d'une grande partie de ce que nous faisions, en termes d'impact de l'agence de renseignement sur la politique américaine.

Une organisation d'espionnage est un collecteur : elle collecte des informations brutes. Cela est traité par une machinerie censée résoudre sa fiabilité et présenter un produit fini.

Parce que les interrogations visent à contraindre les confessions, les interrogateurs se sentent justifiés d'utiliser leurs moyens coercitifs. La cohérence concernant la technique n'est pas importante; Induire de l'anxiété et de la peur est le point.

Nos efforts d'espionnage soviétique n'avaient pratiquement, ou n'avaient pas très rarement produit de renseignements politiques ou économiques intéressants sur l'Union soviétique.

Vous pourriez aussi bien vous demander pourquoi un homme d'âge moyen sans casier judiciaire pourrait mettre un sac en papier sur sa tête et voler une banque. J'ai agi par désespoir personnel.

La trahison de la confiance porte un lourd tabou.

La seule chose que j'ai jamais retenue au KGB était les noms de deux agents que j'avais personnellement connus et manipulés et avaient un sentiment particulier.

L'utilisation du polygraphe a fait un peu plus que de créer de la confusion, de l'ambiguïté et des erreurs.

L'espion humain, en termes d'effort d'espionnage américain, n'avait jamais été très pertinent.

J'ai vu une limite à ce que je donnais comme une sorte d'arnaque que je courais sur le KGB, en leur donnant des gens que je savais que leurs doubles agents nous sont nourris.

J'aurais pu l'arrêter après qu'ils m'ont payé les 50 000 $. Je n'aurais même pas dû continuer à faire plus que je ne l'avais déjà eu: juste les noms des doubles agents que j'ai donnés.

Je savais très bien, quand j'ai donné les noms de nos agents en Union soviétique, que je les exposais à la machinerie complète de contre-espionnage et de la loi, puis de poursuites et de peine capitale.

J'ai remis des noms et compromis tant d'agents de la CIA en Union soviétique.

J'ai constaté que nos efforts d'espionnage soviétique n'avaient pratiquement jamais ou très rarement produit de renseignements politiques ou économiques intéressants sur l'Union soviétique.

Peut-être que mes informations ont nui à l'Union soviétique plus qu'elle n'a aidé. Je n'ai aucune idée. Ce n'était pas quelque chose que j'ai jamais discuté avec les officiers du KGB avec lesquels je faisais face.

La résistance des décideurs politiques à l'intelligence n'est pas seulement fondée sur une présupposition idéologique. Ils se méfient des sources de renseignement et des responsables du renseignement parce qu'ils ne comprennent pas quels sont les vrais problèmes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aldrich_Ames

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