Ashraf Ghani, ou Ashraf Ghani Ahmadzai, né le 19 mai 1949, est un homme d'État afghan. Il est président de la république islamique d'Afghanistan du 29 septembre 2014 au 15 août 2021.
Candidat sans succès à l’élection présidentielle de 2009, il est élu de façon contestée face à Abdullah Abdullah en 2014 et 2019, dans un contexte de guerre. L’offensive des talibans de 2021, provoquée par l’annonce du retrait des troupes américaines, conduit à sa fuite en exil.

Le président Obama m'a appelé le dernier jour au pouvoir et a dit que la seule personne qui ne lui avait jamais demandé quoi que ce soit était moi.

La paix n'est pas un luxe. La paix est une nécessité.

La Mecque et la Médinah sont un endroit très spécial dans le cœur de tous les musulmans, mais en particulier pour chaque Afghan.

L'Afghanistan développe son infrastructure pour proposer une nouvelle direction de connectivité grâce à la transmission d'énergie et à la modernisation du secteur des transports dans le but de répondre aux besoins de l'âge moderne.

Vous ne pouvez pas avoir de bons terroristes et de mauvais terroristes.

Je ne prends pas le pouvoir. Je catalyse le changement systémique.

Il n'y a pas de place pour la justice de la foule en Afghanistan.

En tant que dirigeant d'un pays, vous n'êtes pas libre de vous offrir le luxe de tels sentiments. Le peuple afghan veut la paix, ce qui exige de la persévérance. Nous sommes déterminés à défendre notre pays, et toute la région et le monde entier comprennent la justice de notre cause et la manière de principe dont nous nous y sommes engagés.

Les délais concentrent l'esprit. Mais les délais ne devraient pas être des dogmes.

Le travail d'un président élu est de surmonter le passé et de changer les règles du jeu.

La paix ne peut pas venir sans l'engagement de ceux qui ont été auparavant. Le général Dostum rendra la paix possible. Il était engagé dans un conflit du passé. Le pardon est une partie extrêmement importante de notre culture. Mais, comme le Rwanda et l'Afrique du Sud, nous devons façonner notre propre solution.

Ne menacez jamais un Afghan de violence. Nous nous éleverons comme un et nous ferons face à toutes les menaces comme nous l'avons exploitée sur des milliers d'armées et de conquérants précédents.

La situation géographique de l'Afghanistan lui donne l'opportunité de devenir l'une des plus grandes voies de transit de la région. Il peut relier l'Asie du Sud, de l'Est et centrale au Moyen-Orient.

Nous avons sacrifié et nous avons enduré des difficultés extrêmes, mais nous avons maintenu l'objectif clé - nous avons refusé à l'ennemi son objectif principal de créer deux géographies politiques dans ce pays à travers la guerre totale qui a été déchaînée contre nous. Si nous avions une force aérienne de premier ordre, la nature du conflit serait complètement différente.

Je veux faire la différence entre la stabilité et la sécurité: la stabilité vient du cœur des gens et de l'acceptation du système judiciaire. La sécurité provient du canon d'une arme à feu et de la menace de recours à la force.

La demande clé pour moi du public à travers les 34 provinces est de transformer l'État en un instrument de l'état de droit, de transformer l'économie en un système productif et de changer le système éducatif.

Les jeunes sont blessés. Notre majorité est une jeunesse, moins de 30 ans. Ils n'ont aucun espoir. Ils n'obtiennent pas d'emploi.

Les organisations sont des accumulations de débris historiques. Ils ne sont pas consciemment pensés. Alors, quand vous demandez au ministère de l'Éducation «Quelle est votre fonction principale et qui est votre client? Ils se moquent de vous. Quand je dis que le client est l'enfant afghan - et le ministère est un instrument, pas le but - il est accueilli par un choc. C'est une nouvelle idée.

Nous devons créer des emplois pour 300 000 jeunes diplômés du lycée au cours des trois prochaines années. Nous devons produire de la croissance afin que nous puissions avoir un système économique qui peut transformer notre richesse naturelle en un système productif. Nous avons besoin de services, car la réduction de la pauvreté ne peut pas avoir lieu sans citoyenneté efficace.

Si Al-Qaida, toutes les excuses à Microsoft pour l'analogie, est Windows 1, Daish est Windows 5.

Nous devons nous concentrer sur notre plus grand ennemi, la pauvreté. Il n'y a pas de solution à un seul État, et c'est un noble objectif.

Lorsque j'ai soulevé la question du soi-disant État islamique à la Conférence de sécurité de Munich en février, parlant de son économie, de sa flexibilité et de sa pathologie, les gens pensaient que j'essayais de les effrayer. Mais maintenant, nous avons vécu exactement cela. Si Al-Qaida était la version 2.0 de la terreur, alors l'État islamique est la version 5.0.

Lorsque Windows se brise à travers une bombe, nous le réparerons la semaine prochaine parce que nous sommes des Afghans. C'est l'idée.

L'économie enseignée dans la plupart des universités d'élite est pratiquement inutile dans mon contexte. Mon pays [Afghanistan] est dominé par l'économie de la drogue et une mafia; Les manuels économiques ne fonctionnent pas dans mon contexte.

Ma priorité est l'inclusion et la justice. Nous avons besoin d'un système de justice appliqué à tous les niveaux. C'est ce que ce pays recherche. Nous avons souffert de diverses exclusions. Dans le passé, j'ai comparé notre situation à une personne avec des ciseaux qui ont d'abord coupé la manche, puis les doigts, puis notre corps politique en morceaux. Mon travail consiste à coudre les blessures ensemble. Nous avons besoin d'un programme d'inclusion: les jeunes, les femmes, les pauvres ressentent un énorme sentiment d'exclusion.

Les Américains ont pris la décision d'acheter des équipements russes pour nous parce que nos pilotes et nos mécanismes ont été formés sur des avions russes. Mais, alors, à la suite de la crise de l'Ukraine, le Congrès américain a imposé des sanctions à la Russie et l'équipement ne pourrait plus nous être livrés. Je suis fier de nos forces de sécurité et de défense.

En terrorisant le peuple, les talibans ont semé des doutes profonds sur le gouvernement.

La crise pour les autres est une source de désespoir. Pour moi, c'est l'occasion d'apporter une réforme. Je dois à ce pays une dette que je ne peux pas rembourser.

Vous savez, l'Amérique m'a profondément façonné, et j'ai deux enfants américains et des amitiés incroyablement riches, donc ce sera toujours une source de joie et de bons souvenirs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ashraf_Ghani

Ses oeuvres