Après le succès du Tonneau magique et de toute l'entreprise de réédition de Bernard Malamud depuis 2015, Rivages continue d'affirmer haut et fort le génie de Bern avec un second recueil de nouvelles au titre parfait : Les Idiots d'abord. On y retrouve cette atmosphère qui n'appartient qu'à lui, entre fable et réalisme social, ce talent pour sublimer les héros très discrets et leurs vies minuscules. Avec une pointe d'humour mélancolique qui illumine chaque page.

Les idiots d'abord

Finkle, Sobel, Rosen, Feld... Ils sont cordonnier, tailleur, étudiant. Tous sont immigrés ou enfants d'immigrés, aspirant à un destin qui réparerait les souffrances vécues en Europe et laisserait enfin place à la lumière. Bernard Malamud donne à ces vies minuscules une dimension mythique. Tendres, parfois cruels, mais toujours profondément émouvants, ces treize contes prouvent son incroyable puissance pour sonder l'âme humaine. Tels Les Dublinois de James Joyce, les gens de New York qui peuplent Le Tonneau magique ont marqué de leur empreinte la littérature. Considéré par Philip Roth comme un chef-d'oeuvre fondateur, ce recueil est un classique en Amérique, couronné en 1959 par le National Book Award.

Le tonneau magique

Pour Morris, épicier à Brooklyn, la vie se résume à sa boutique. Très jeune, il a fui la Russie : à presque soixante ans, que reste-t-il de ses grandes espérances ? Un soir, il subit un braquage et en ressort profondément atteint. La malchance semble le laisser en paix lorsque Frank, un Italien, lui propose son aide. Fable bouleversante, le deuxième roman de Malamud est, selon le magazine Time, l'un des "100 livres du XXe siècle". Malamud y réussit un tour de force : faire d'une épicerie de quartier un lieu de dramaturgie intense, où l'on s'interroge sur le destin et la rédemption.

Le commis

" Etre patron de rien n'est rien " constate Morris l'épicier juif, un peu à l'image du roi Lear. Sa fille, Helen, une beauté brune de vingt-quatre ans, a sacrifié sa propre éducation pour compléter les maigres revenus de Morris. [...] Elle lit Tolstoï et Dostoïevski le soir et aspire à étudier la littérature. Sa mère, Ida, aide à tenir le magasin et est sans cesse sur le dos de Morris. Ils vivent dans une sorte de monde irréel de marasme, où le temps bat sa propre mesure. [...] Dans ce monde irréel déboule le paumé Frank Alpino, orphelin et holdupnik, qui aide à braquer le magasin de Morris, un foulard sur le nez, le regrette aussitôt, et par un jeu de circonstances insensé, devient le commis de l'épicier. Frank est un saint François moderne, une âme égarée qui fait v u de pauvreté et opère sa propre conversion religieuse. [...] Le Commis n'a rien perdu de son charme ni de sa triste jubilation. Même après quarante ans, je me souviens del'ascension de Frank dans la colonne du monte-charge, de sa secrète observation du déshabillage d'Helen, qu'il devra payer au prix fort. Frank est le moteur de ce conte, il rompt le sort de léthargie jeté sur Helen, Ida et Morris pour leur imprimer sa propre énergie et sa volonté, sa formidable faim d'aimer et d'être aimé. Et Malamud a trouvé une poésie étrange et frustre pour accompagner Frank dans sa quête d'une terre d'accueil à l'intérieur de cette misérable petite épicerie. Jerome Charyn

Le Commis

A 19 ans, Roy est promis à une belle carrière de joueur de baseball. Mais la réalité en décide autrement : il se fait tirer dessus par sa petite amie, créature vénéneuse et séduisante, femme fatale tout droit sortie d'un roman noir de David Goodis. Dix ans plus tard, à l'âge où d'autre prenne leur retraite, Roy accomplit sa destinée. Il devient la star qu'il aurait dû être dans sa jeunesse, pulvérisant tous les records, attirant les foules et les médias. Le pays entier écrit sa légende. Pourtant, l'American Dream s'enraye : Roy a des ennuis, il pressent la chute. Et ne se départit jamais d'une distance mélancolique avec le monde qui l'entoure.

Le meilleur

Prima gli idioti, pubblicato originariamente nel 1963, è, dopo Il barile magico, la raccolta che confermò l'eccezionale talento di Bernard Malamud nella forma della short story. Alcuni dei racconti che contiene sono a tutt'oggi considerati fra i suoi capolavori. Un uccello ebreo che parla (in yiddish!) e deve sfuggire alle insidie di un persecutore, una prostituta inutilmente redenta, un professore scampato all'Olocausto che cerca di imparare l'inglese, un bottegaio messo alle strette dall'apertura di un moderno supermercato, una giovane vedova sedotta e abbandonata nella Roma del dopoguerra, un padre in miseria che tenta di racimolare i soldi necessari a mandare il figlio incontro a una sorte migliore in California: in bilico fra realismo amaro e sprazzi di pura surrealtà, i racconti di Malamud sono, in fondo, parabole morali senza tempo che superano la dimensione della letteratura ebrea americana - alla quale pure appartengono - e raccontano il dolore e la speranza di ogni essere umano. Con un saggio inedito dell'autore.

Prima gli idioti

Riproposto finalmente oggi, a trentanni dalla sua prima pubblicazione nel 1979, questo romanzo è considerato uno dei migliori usciti dalla penna di Bernard Malamud. È la storia di William Dubin, biografo di mezza età, che vive una vita tranquilla insieme alla moglie in un piccolo centro di campagna dello stato di New York, studiando e raccontando le vite altrui nel tentativo, forse, di capire meglio la propria. Durante la stesura di una monografìa sullo « scandaloso » D. H. Lawrence, però, il suo mondo viene scosso dall'incontro con Fanny, una sua ammiratrice di trent'anni più giovane, vivace e disinibita. I due cominciano un'improbabile relazione adulterina che si snoderà, fra alti e bassi e in maniera spesso surreale, quasi sotto gli occhi della legittima moglie di Dubin, una donna al tempo stesso fragile e incrollabile. Dal corto circuito fra queste tre personalità Malamud, maestro dell'ironia e dell'affabulazione, crea una gustosissima commedia psicologica sulla natura enigmatica e contraddittoria delle nostre esistenze.

Le vite di Dubin

Bernard Malamud (né le 26 avril 1914 à Brooklyn et mort le 18 mars 1986 à Manhattan) est un écrivain américain considéré comme l'un des principaux représentants de la littérature juive d'Amérique du Nord.

Ceux qui écrivent sur la vie réfléchissent sur la vie. Vous voyez chez d'autres qui vous êtes.

La révision est l'un des plaisirs exquis de l'écriture.

La courte histoire se fait un moi en quelques pages en prédiquant toute une vie

J'adore la métaphore. Il fournit deux pains où il semble y en avoir un. Parfois, il jette une charge de poissons.

Nous avons deux vies avec celle que nous apprenons et la vie que nous vivons après cela.

Demain, le monde n'est pas le même qu'aujourd'hui, bien que Dieu écoute la même oreille.

Le passé respire la légende: on ne peut pas faire de l'argile pure de la boue du temps.

Lecteur, je suis moi-même le sujet de mon livre; Vous seriez déraisonnable de dépenser votre loisir sur une question si frivole et si vaine.

Les enfants étaient des étrangers que vous aimiez parce que vous pouviez aimer. S'ils redonnent l'amour quand ils ont été cultivés, vous étiez en avance sur le match.

Ce que la souffrance m'a appris, c'est l'inutilité de la souffrance.

Sans héros, nous sommes tous des gens simples et ne savons pas jusqu'où nous pouvons aller.

Les premières ébauches sont pour apprendre de quoi parle votre roman ou votre histoire. La révision travaille avec cette connaissance pour agrandir et améliorer une idée, pour la reformer .... La première ébauche d'un livre est la plus incertaine - où vous avez besoin de tripes, la capacité d'accepter l'imparfait jusqu'à ce qu'elle soit meilleure.

Si les histoires viennent, vous les faites écrire, vous êtes sur la bonne voie. Finalement, tout le monde apprend sa meilleure façon. Le vrai mystère à se fissurer, c'est toi.

Il arrive un moment dans la vie d'un homme quand arriver là où il doit aller - s'il n'y a pas de portes ou de fenêtres, il passe à travers un mur.

Toute l'histoire du baseball a la qualité de la mythologie.

Nous avons dans mon pays (Russie) une citation: "Il est impossible de faire des excuses un manteau de fourrure.

Nous n'avons pas faim de faim mais personne n'a mangé de poulet à moins que nous ne soyons malades ou que le poulet l'était.

J'écris un livre au moins trois fois pour le comprendre, la deuxième fois pour améliorer la prose, et un troisième pour le contraindre à dire ce qu'il doit encore dire.

Il y a dans l'obscurité une unité, si vous voulez, qui ne peut être réalisée dans aucun autre environnement, un mélange de soi avec ce que le soi perçoit et une expérience mystique exquise.

Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui ne va pas, c'est la peur d'eux.

Si votre train est sur la mauvaise piste, chaque station dans laquelle vous venez est la mauvaise station.

... Nous sommes tous terriblement seuls, peu importe ce que les gens disent.

Pas d'utilisation des charbons chauds lorsque vous devez les traverser.

Charité que vous pouvez donner même lorsque vous n'avez pas.

Si jamais vous oubliez que vous êtes juif, un Gentile vous le rappellera.

Un homme doit construire, inventer, sa liberté.

Un écrivain doit se surprendre pour être valable.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Malamud

Ses oeuvres

Ses derniers livres