Correspondance secrète entre le Chancelier de Bülow et de l'Empereur Guillaume II. "On accuse aujourd'hui le prince de Bülow, depuis la publication de ses mémoires, de s'être montré envers l'Empereur hypocrite et fourbe. Et, de fait, ses jugements définitifs sur le Kaiser contrastent étrangement avec le ton sur lequel il lui parlait dans les Lettres qu'on va lire; mais Guillaume II avait donné lui-même l'exemple de l'ingratitude et des propos calomnieux. Bülow s'est tout au plus borné à lui rendre la monnaie de sa pièce." Préface de Maurice Muret

Correspondance secrète de Bülow et de Guillaume II

Bernhard Heinrich Martin Karl von Bülow (né le 3 mai 1849 à Klein Flottbek - mort le 28 octobre 1929 à Rome) est un homme d'État allemand ayant occupé plusieurs postes politiques dont celui de ministre des Affaires étrangères de 1897 à 1900 et celui de chancelier impérial de 1900 à 1909.
Issu d'une longue tradition familiale au service de l'État, Bernhard von Bülow est le fils d'un diplomate et d'une fille de grand négociant. Il grandit au cœur des événements politiques de son temps. Son père étant au service du Danemark, il voit de très près les dissensions nationalistes entre Danois et Allemands qui conduisent à la guerre des Duchés de 1864.

Mais c'est une loi de vie et de développement dans l'histoire où deux civilisations nationales se rencontrent, ils se battent pour l'ascendant.

Ce fait nous pose - tant que le maintien de bonnes relations avec la Russie nous semble valoir un effort - le devoir de satisfaire la Russie qu'elle n'a pas besoin de craindre une invasion de sa sphère d'intérêt de la part de l'Allemagne.

M. Chamberlain souhaite éviter la menace de la paix de l'Angleterre en faisant de l'Angleterre, en alliance avec l'Allemagne, plus forte que ses rivaux et ainsi de les forcer à renoncer à leurs intentions hostiles contre elle.

L'histoire de l'Angleterre, qui a toujours traité le plus durement avec son ennemi vaincu dans les quelques guerres européennes dans lesquelles elle a participé aux temps modernes, nous donne aux Allemands une idée du sort en magasin pour nous si elle est vaincue.

Pour le bien de nos intérêts, ainsi que de notre honneur et de notre dignité, nous avons été obligés de voir que nous avons gagné pour notre politique internationale la même indépendance que nous avions obtenu pour notre politique européenne.

La politique anglaise n'a peut-être pas encore pris la décision définitive de nous attaquer; Mais il souhaite sans aucun doute, par tous les moyens, même les plus extrêmes, entraver toute autre expansion de l'influence internationale allemande et du pouvoir maritime allemand.

Étant donné que le peuple allemand, avec un héroïsme inégalé, mais aussi au prix des sacrifices effrayants, a mené la guerre à la moitié du monde, c'est notre droit et notre devoir d'obtenir la sécurité et l'indépendance pour nous-mêmes en mer.

Nous devons également gagner vraiment suffisant et, surtout, pratiques, garantis pour la liberté des mers et pour l'accomplissement supplémentaire de nos tâches économiques et politiques à travers le monde.

Il était à la fois nécessaire et souhaitable pour que nous soyons si forts en mer qu'aucune puissance maritime ne pouvait nous attaquer sans risque, afin que nous soyons libres de protéger nos intérêts à l'étranger, indépendamment de l'influence et du choix d'autres pouvoirs maritimes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernhard_von_B%C3%BClow

Ses oeuvres