Boutros Boutros-Ghali, durant son mandat de premier Secrétaire général de la francophonie, s'est fixé trois objectifs : faire de la francophonie une institution internationale reconnue, élargir le concept de développement économique et social dans l'espace francophone, faire de la diversité culturelle et du dialogue des cultures un instrument au service du règlement pacifique des conflits et de la promotion d'une culture de paix. Cet ouvrage, qui est un florilège des discours, messages et articles produits par Boutros Boutros Ghali aide à mieux cerner cette Francophonie devenue une organisation internationale à part entière.

ÉMANCIPER LA FRANCOPHONIE

S'il existe de nombreux ouvrages sur le conflit israélo-arabe, le livre que voici est une première historique. Pour la première fois en plus de soixante ans de guerre, deux acteurs essentiels de cette longue histoire ont accepté, non pas de parler chacun de leur côté, mais de prendre le risque de croiser leurs Mémoires. Boutros Boutros-Ghali et Shimon Peres confrontent ici leurs visions des grands événements qui ont ponctué le plus vieux conflit contemporain et qu'ils ont vécu de près, de la première guerre israélo-arabe, en 1948, à nos jours. L'histoire qu'on va lire n'est ni académique, i " lisse ". Les deux débatteurs ont beau avoir un grand respect l'un pour l'autre, ils ne se font pas de cadeaux. Ils s'affrontent, chacun animé de la volonté de faire entendre son vécu - mais en même temps d'accepter d'écouter celui de l'autre, aussi insupportable soit-il à ses oreilles. Le débat est " politique " et non " diplomatique ". Et cette franchise lui donne une belle tonicité. Pour autant, ni l'un ni l'autre ne sont en service commandé. Privilège de l'âge et de la reconnaissance internationale dont ils jouissent, c'est avec une liberté de parole d'une étonnante fraîcheur qu'ils s'autorisent de vigoureuses critiques envers leur propre camp. Alternant vives passes d'armes et analyses politiques, ils nous offrent une formidable leçon de géopolitique qui ne fait pas l'économie de l'histoire des mentalités. Ils nous présentent ce que les livres d'histoire traditionnels ne peuvent nous donner : les perceptions arabe et israélienne vécues de l'intérieur. Après les avoir lus, de quelque côté qu'aillent nos sympathies, nous ne regarderons plus ce conflit de la même façon...

60 Ans de conflit israélo-arabe - Témoignages pour l'Histoire

" Regardez ces photos, elles ne sont pas de vous, certes, mais globalement elles racontent votre vie - passée, présente et à venir. " (Michel Onfray) Les photographies révèlent les joies, les peines, les enthousiasmes, les épreuves. Certaines nous invitent à nous reconnaître dans les situations qu'elles décrivent, d'autres soulignent les contrastes de société et de cultures. Les quelque trois cents images, rassemblées ici par Gabriel Bauret, retracent les grandes étapes de la vie, des premières émotions de l'enfance jusqu'au moment de la transmission. A travers les différents styles et regards, ce livre offre également un large panorama de la photographie contemporaine. Boutros Boutros-Ghali, Michel Onfray et Sebastião Salgado apportent, par leurs
propos, une contribution à cette fresque qui, cinquante ans après " The Family of Man ", la légendaire exposition inscrite, en 2004, au Registre du Monde de l'Unesco, continue de nous interroger sur la condition humaine.

Est-ce ainsi que les hommes vivent

« Ce sera après votre millième lune. Votre étoile brillera alors d'un éclat inégalé. » C'est sur cette prédiction d'un astrologue indien que Boutros Boutros-Ghali nous ouvre son journal intime. Pour la première fois il abandonne le verbe édulcoré du diplomate. En même temps qu'il revient sur les moments parfois tragiques qui ont marqué sa carrière politique et diplomatique, il nous aide à décrypter les événements et les dossiers majeurs de notre siècle : les conflits en Afrique, la montée du terrorisme international, les attentats du 11 septembre 2001, le conflit israélo-palestinien, le rôle émergent de la Chine. Au fil de ses conversations avec les personnalités incontournables de la scène internationale, il lève le voile sur les coulisses d'un monde en devenir. L'Egyptien, l'idéologue du non-alignement, le négociateur du traité de paix égypto-israélien, l'infatigable avocat du tiers monde, laisse librement s'exprimer, ici, sa colère, son indignation, ses doutes, mais aussi ses espoirs, ses convictions, et les émotions d'un homme qui s'abandonne à un regard nostalgique, émouvant, parfois cocasse, sur la passion, le pouvoir, la vieillesse.

En attendant la prochaine lune... - Carnets : 1997-2002

Amicorum Discipulorumque Liber. Paix Developpement Democratie

Boutros Boutros-Ghali est professeur à l'Université du Caire, directeur du Département des sciences politiques à la Faculté des sciences économiques et politiques, professeur associé à la Faculté de droit et des sciences économiques de l'Université de Paris durant l'année universitaire 1967-1968.

L'organisation de l'unité africaine

Entre Orient et Occident, mon combat contre le choc des civilisations

Les entreprises coopératives fournissent les moyens organisationnels par lesquels une proportion importante d'humanité est en mesure de prendre entre ses mains les tâches de création d'emplois productifs, de surmonter la pauvreté et d'atteindre l'intégration sociale.

Nous nous sommes impliqués dans le processus de paix du Rwanda pour la simple raison qu'il y avait une décision qui a été prise par le Conseil de sécurité, car les troupes étaient en Ouganda, et nous avons décidé d'avoir une présence militaire.

L'eau sera plus importante que le pétrole ce siècle

Il faudrait un certain temps avant de réaliser pleinement que les États-Unis ne voit pas peu de besoin de diplomatie; Le pouvoir suffit. Seuls les faibles reposent sur la diplomatie. L'Empire romain n'avait pas besoin de diplomatie. Les États-Unis non plus.

Le vrai problème n'était pas les troupes; Le vrai problème était que seuls les États-Unis avaient l'infrastructure pour faire le transport des troupes avec de grands avions, puis qui paiera?

Le problème est que lorsque vous écrivez quelque chose en rétrospectif, il a besoin de beaucoup de courage pour ne pas changer, ou vous oublierez une certaine réalité, et vous examinerez simplement votre point de vue aujourd'hui.

Je crois qu'il faudra du temps pour trouver une solution au problème. Ainsi, nous devons avoir de la patience.

Le Rwanda était considéré comme une opération de deuxième classe parce qu'il s'agissait d'un petit pays, nous avions pu maintenir une sorte de statu quo. Ils négociaient, ils avaient accepté le nouveau projet de paix, donc nous avions l'impression que tout serait résolu facilement.

Le Rwanda était considéré comme une opération de deuxième classe; Parce que c'était un petit pays, nous avions pu maintenir une sorte de statu quo. Ils négociaient, ils avaient accepté le nouveau projet de paix, donc nous avions l'impression que tout serait résolu facilement.

Je continuerai à travailler pour l'avancement des libertés en Égypte et dans le monde arabe jusqu'à ce que je me laisse tomber ... l'éducation elle-même - qui peut et devrait jouer un rôle important dans l'apprentissage de la tolérance et du respect pour les autres - Encouragent parfois une fermeture identitaire, ou même un comportement extrémiste ... il est donc essentiel de s'assurer que l'éducation n'encourage pas le rejet des autres ou la fermeture identitaire, mais que, au contraire, elle encourage les connaissances et le respect des autres cultures, d'autres religions et d'autres façons d'être et de la vie.

En Yougoslavie, j'avais également demandé des forces supplémentaires. Je suis même allé rencontrer le Premier ministre français et j'ai proposé des forces supplémentaires ... personne ne voulait envoyer des troupes.

Nous ne réalisions pas que, avec juste une machette, vous pouvez faire un génocide.

Il a longtemps été reconnu qu'un élément essentiel pour protéger les droits de l'homme était une connaissance généralisée parmi la population de leurs droits et comment ils peuvent être défendus.

La meilleure façon de gérer les bureaucrates est la furtivité et la violence soudaine.

Bien que les grands principes de la démocratie soient universels, le fait demeure que leur application varie considérablement ... Nous sommes au début de la route, au tout début. Nous avons encore un long chemin à parcourir.

Mais au début, notre définition du génocide était ce qui est arrivé à l'Arménie en 1917 ou 1919, c'est arrivé au Juif en Europe, et nous ne réalisions pas - dans notre point de vue, ils n'ont pas les outils pour faire un génocide.

La démocratie est un objectif. La démocratisation est un processus. La démocratisation sert la cause de la paix car elle offre la possibilité de justice et de changement progressif sans force.

L'échec des Nations Unies - mon échec est peut-être, en rétrospectif, que je n'étais pas assez agressif avec les membres du Conseil de sécurité.

Le changement a commencé en Somalie, où nous avons découvert que nous étions impliqués dans une opération où il n'y avait pas de paix, donc il n'y avait plus d'opération de maintien de la paix parce qu'il n'y avait pas de paix.

Pour le président Clinton, selon cette discussion que j'ai eue avec lui, le Rwanda était un problème marginal.

C'est pourquoi je dis toujours heureux que quelqu'un mentionne le Rwanda, car derrière le Rwanda, nous avons l'Afrique.

Mais je crois que le DPKO à ce moment était très impliqué dans l'administration américaine et agissait, prenant en considération la demande ou la recommandation de l'administration américaine. L'administration américaine était très puissante.

Seuls les gens stupides ne changent pas d'avis.

J'avais l'habitude de dire que je ne parlais jamais de mon successeur, non plus de mon prédécesseur.

Un génocide en Afrique n'a pas reçu la même attention qu'un génocide en Europe, en Turquie ou dans d'autres parties du monde. Il existe toujours ce type de discrimination fondamentale à l'encontre du peuple africain et des problèmes africains.

Le fait que vous ayez eu des perturbations dans le processus de paix n'était pas seulement au Rwanda. Nous avons eu le même problème au Cambodge, nous avons eu le même problème au Mozambique, nous avons eu le même problème à Salvador.

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