L'antre, un lieu sous terre où il se réveille. Dehors, l'air est irrespirable. Pourtant, il va devoir sortir. Sa survie semble être à ce prix. Mais qui est-il ? Est-il aussi seul qu'il le pense ? Et d'où lui viennent les souvenirs qui le hantent ? Le terminal qu'il interroge possède peut-être quelques-unes des réponses aux questions qu'il se pose. Mais le terminal a aussi une question à lui poser : qu'entend-il par ce mot de personne ?

 Avec L'Antre, Brian Evenson plonge son lecteur dans une fable post-apocalyptique où, au-delà de la survie de l'humain, c'est la définition même de l'humanité qui est en jeu.

 « Une époustouflante quête d'identité, emplie de mystère et narrée avec tout le savoir-faire d'un maître. Personne n'explore les paysages intérieurs comme le fait Brian Evenson. » - Jeff VanderMeer.

 « Qu'est-ce qu'un humain ? Qu'est-ce qu'une personne ? L'antre explore ces questions de manière extrêmement originale. C'est le genre de texte à même de vous faire réexaminer vos plus vieilles certitudes. Profond et dérangeant, dans le meilleur sens. » - Charles Yu

Brian Evenson est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages et récipiendaire de prix prestigieux aux États-Unis (O. Henry, Shirley Jackson, bourse Guggenheim, National Endowment for the Arts).

 Sa production littéraire s'inscrit à la croisée de plusieurs genres, comme l'horreur, la science-fiction, la fiction spéculative, auxquels il mêle l'exigence d'une écriture résolument littéraire, empreinte de questionnements philosophiques sur le devenir de l'humain dans un monde précaire.

 L'Antre est inédit.

L'antre

Un voyage digne de Mad Max dans un monde post-apocalyptique, suivant l'errance d'un surhomme amnésique à travers un paysage dévasté par un effondrement aux accents bibliques.

Immobilité

Evenson ou l'ambassadeur du cauchemar nous offre un nouveau chef-d'oeuvre littéraire. 
Capable de l'humour le plus noir, plongeant ses personnages dans l'acide de situations extrêmes, Brian Evenson revient aujourd'hui avec ces textes forts et dérangeants, où l'absurde cache souvent une logique instable ou une terrible vérité.
 Qu'il s'agisse du coeur d'un bébé qui bat dans la poitrine de son ours en peluche, d'un homme qui perd son bras, ou de la puissance dévastatrice de la poussière sur une autre planète, ce sont, toujours, le corps humain et sa psyché fragile qu'Evenson explore, grâce à son écriture à la fois épurée et tranchante.
 Distillant le doute, jouant avec le suspense et l'incompréhension, il réussit à créer des ambiances aussi tangibles qu'irréelles, avec, en perpétuelle ligne de mire, la chute sans cesse recommencée de l'homme. Avec Evenson, le cauchemar a trouvé son ambassadeur.
 
 
Ce que la presse a dit :
 
 
" Une terrible puissance combinée à un humour ravageur. "  Le Monde " Un univers dont on ressort sidéré mais admiratif. "  L'Obs " Une oeuvre obsédante et vertigineuse. "  Télérama

Un rapport

Kraus ne se souvient de rien. Pas plus de la façon dont il a perdu sa main que de ce qui l'a conduit au milieu de la forêt. Ses pensées sont tout absorbées par la vision obsessionnelle et inexplicable d'une femme avec une hache, dotée d'une jambe plus courte que l'autre. Mais lorsqu'il rejoint le village le plus proche, il ne tarde pas à découvrir qu'un certain docteur Varner le recherche activement. Et qu'il est la proie d'un cauchemar terrifiant...

Baby Leg

« J'avais eu raison de tuer Altmann, pensai-je. Entre tuer et ne pas tuer Altmann, j'avais choisi la première solution et ce choix, en fait, était le bon. Nous passons notre vie à faire en permanence des choix. Il existe des gens, comme Altmann, pour lesquels, quand vous leur avez tiré une balle dans le crâne, vous savez que vous avez agi correctement. Ce sont les gens comme Altmann qui font que tout le reste a un sens, pensai-je, alors que des gens comme Horst, une fois tués, ne font qu'ajouter à la confusion. Le monde est peuplé d'Altmann et de Horst, les premiers, il convient de les truffer de plombs à la première occasion, les autres, on doit peut-être les tuer, peut-être pas : qui le sait ? »La Langue d'Altmann est une plongée dans un univers absurde et cruel, régenté par un Dieu aveugle, où les hommes n'ont de cesse d'explorer à leur corps défendant les limites de l'inhumanité. Avec ce premier livre publié en 1994, Brian Evenson se pose d'emblée en grand architecte du bizarre.

La langue d'Altmann

Orphelin de père et élevé par sa mère selon les préceptes stricts de la religion mormone, Rudd est un adolescent mal dans sa peau. Au hasard d'une recherche scolaire, il se passionne pour un crime sauvage commis à New York en 1903 par Hooper Young, petit-fils de l'un des fondateurs de l'Église mormone. Fasciné, Rudd s'égare dans une contemplation morbide et sombre peu à peu dans une gigantesque hallucination. Jusqu'au jour où le garçon est retrouvé sans connaissance sur les lieux d'un assassinat... Brian Evenson mêle critique de la religion et portrait de la jeunesse américaine dans une spirale horrifique au paroxysme incandescent.

Inversion

Un récit dérangeant, à l'ombre de Poe et de Borges, où humour noir et "banalité de l'horreur" rivalisent au service d'une prose au scalpel. Après avoir perdu une main lors d'un règlement de comptes, Kline, un détective privé, se voit confier une enquête au sein d'une société secrète composée de mutilés volontaires, où un meurtre a été commis. Mais, pour mener son enquête, Kline doit gagner la confiance des membres de cette étrange secte. Or cette confiance se paie cher, car pour accéder à certains niveaux de la hiérarchie, il convient d'être à chaque fois davantage amputé... Jusqu'où Kline sera-t-il prêt à aller pour découvrir l'insoutenable vérité ? Les voies de la confrérie sont-elles impénétrables ? Dans la lignée de Poe et de Borges, une prose incisive au service d'un récit dérangeant, où rivalisent humour noir et banalité de l'horreur.

La Confrérie des mutilés

Brian Evenson, né le 12 août 1966 à Ames dans l'Iowa, est un écrivain américain.

La journée de Julio est l'histoire de la vie d'un homme, mais c'est aussi un grand plus que cela. C'est l'histoire de la vie d'un siècle, aussi racontée comme si un jour. Commençant par la naissance de Julio en 1900 et se terminant par sa mort en 2000, le roman graphique aborde la plupart des événements majeurs qui ont façonné le 20e siècle.

Comme un croisement entre The Book of Illusions de Paul Auster et la damnation de Janice Lee, l'absolution de Roberto Acestes Laing est à la fois intelligente et sournoise. Il est expert dans la création d'un sentiment de terreur tranquille tout en prétendant faire quelque chose d'aussi simple que de décrire des films perdus - comme ces conversations que vous avez dans lesquelles vous réalisez que trop tard que ce dont vous parlez réellement et ce dont vous pensez que vous parlez est Pas du tout la même chose. Avec Rombes, la radio de deux dollars montre habilement pourquoi elle devient rapidement la presse incontournable pour une fiction innovante.

Je ne sais pas toujours ce qui va se passer en termes d'humeur de l'histoire. Parfois, je commence par l'humeur, mais parfois j'essaie juste de travailler pour le découvrir. Mais je pense que souvent il y a une humeur ou une qualité troublante, dans laquelle la réalité du monde semble être enlevée, que j'aime vraiment, et c'est quelque chose vers lequel je me déplace presque toujours inconsciemment.

Je suis assez instinctif quand j'écris, et j'aime vraiment arriver à un point où j'écris où je ne sais pas ce qui va se passer ensuite. Habituellement, lorsque j'arrive à ce point, quelque chose se passera que je trouvera intrigant ou intéressant, ou qui pousse la fiction d'une manière que j'aime vraiment.

Il y a, dans tous les événements, qu'ils soient vécus ou racontés, toujours un trou ou un écart, souvent plus d'un. Si nous nous permettons de nous y prendre, nous le trouvons ouvrant sur un vide que, une fois que nous y avons glissé, nous ne pouvons jamais nous échapper.

Chaque fois que je rassemble une collection d'histoires, je ne sais pas à quoi ça va ressembler dans l'ensemble - ou même quelle sera l'histoire du titre. Au fil du temps, je me retrouve avec une douzaine d'histoires environ, et je commence à leur voir une forme, comment elles s'emboîtent, puis j'écris des histoires qui complètent ou prolongent cette forme.

La mauvaise lecture est une grande partie de la lecture, la façon dont le niveau d'attention que vous payez peut conduire à des résidus intéressants.

Les idées d'histoires sont très différentes et des manières vraiment différentes pour moi. Parfois, ils sont des livres, parfois ils sont juste hors de l'air, de nulle part, parfois ils sont biographiques, ou parfois ce sont d'autres choses [la vie quotidienne].

J'ai également lu des histoires individuelles dans des magazines et d'autres endroits, mais je pense vraiment qu'il y a quelque chose à dire pour lire les collections d'histoires comme collections. Ce n'est pas vrai pour toutes les collections d'histoire, pour être honnête, mais pour les bonnes, je pense que c'est souvent vrai.

La philosophie me fournit une structure et une façon de penser. La religion - comme la religion avec laquelle j'ai grandi, le mormonisme - fournit également une façon de penser. Et je pense que ces deux structures - une très logique, l'autre autre chose que - font toujours partie de mon processus de pensée alors que je rassemble une histoire.

Je ne pense pas que l'écriture, l'écriture réelle, ait beaucoup à voir avec l'affirmation de la croyance - si tout ce qu'il provoque des rifts et des lacunes de croyance qui rendent la croyance plus complexe et plus texturée, plus réelle. Une bonne écriture trouble, détruit à la fois l'auteur et le lecteur. De mon point de vue, il doit toujours y avoir une tension entre l'écrivain et les éléments monolithiques de la culture, comme la religion.

À Kamby Bolongo, les dégâts et les illusions de la rivière méchantent main dans la main, et tout ce que nous pensons que nous savons est progressivement remis en question. Lire comme un croisement entre «The Calmative» de Samuel Beckett et le cher M. Capote de Gordon Lish, le nouveau roman de Robert Lopez se met sous la peau et les verrous.

L'une des principales différences pour moi entre la fiction et la poésie est que la fiction utilise toutes sortes d'outils que la poésie fait mais le cache beaucoup plus. La fiction ne révèle pas nécessairement ce qu'elle fait avec le rythme, le son et la structuration.

Tout peut arriver : n'importe quoi. Ou rien. Qui peut dire? Le monde, monstrueux, est ainsi fait et finit par nous consumer tous. Qui suis-je, administré ou non, pour avoir l'audace d'y survivre ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_Evenson

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