Dazzling novel from Carol Shields, author of 'The Stone Diaries', winner of the Pulitzer Prize, and 'Larry's Party', winner of the Orange Prize.

 'Breathtaking.a masterpiece.' Geoffrey Wansell, Daily Mail

 Reta Winters has a loving family, good friends, and growing success as a writer of light fiction. Then her eldest daughter suddenly withdraws from the world, abandoning university to sit on a street corner, wearing a sign that reads only 'Goodness'. As Reta seeks the causes of her daughter's retreat, her enquiry turns into an unflinching, often very funny meditation on society and where we find meaning and hope. 'Unless' is a dazzling and daring novel from the undisputed master of extraordinary fictions about so-called 'ordinary' lives.

Unless

A quarante-quatre ans, Reta Winkers est une femme heureuse. Romancière, traductrice, mère de trois enfants, elle voit sa tranquille existence bouleversée le jour où Norah, sa fille aînée, disparaît. On la retrouve assise au coin d'une rue de Toronto, plongée dans un mutisme total. Autour de son cou, un écriteau où l'on peut lire le mot " bonté ". Ce drame conduit chaque membre de la famille à se remettre en question. La vie intérieure de Reta et son écriture s'en trouvent radicalement transformées. D'incessantes questions se bousculent dans sa tête pourquoi n'a-t-elle pu empêcher la fuite de sa fille ? S'agit-il d'un acte de révolte ou d'un simple appel au secours ? Que faire pour ramener Norah à la " vie " ? Dans ce récit d'une introspection, Carol Shields nous livre par petites touches, d'une plume grave mais souvent teintée d'humour et d'ironie, les clés d'une réflexion brillante sur la société actuelle et sur la place que celle-ci accorde aux femmes.

Bonté

Ces Miracles en série que nous propose Carol Shields ne sauraient être réduits à la seule forme de la nouvelle. Nous les découvrons au carrefour du conte, du récit et de l'anecdote, prêts à nous convaincre Bank qu'un recueil de nouvelles est bien plus que la somme des textes qui le composent. Ils forment un véritable parcours d'initiation à la folie du quotidien, dans lequel les voyages ne sont que les révélateurs de notre besoin de banalité et où la banlieue prend des allures de terra incognito ; les bungalows révèlent leurs chambres secrètes tandis que les vérandas et les cours arrières, dissimulées derrière les clôtures et les grillages, préservent jalousement leurs non-dits...

Miracles en série

Reta Winters has many reasons to be happy. Then in the spring of her forty-fourth year, all the quiet satisfactions of her well-lived life disappear in a moment: her eldest daughter Norah suddenly runs from the family and ends up mute and begging on a Toronto street corner with a hand-lettered sign reading GOODNESS around her neck.Piercing and sad, astute and evocative, full of tenderness and laughter, Unless will stand with The Stone Diaries in the canon of Carol Shields’s fiction. source: carol-shields.com

Modern fictionShields' Booker-shortlisted novel, which will be backed with a major outdoor poster and national press campaign, and which will be accompanied by a full repackaging of Shields' backlist. "Our most intelligent and beguiling observer...Unless is her most raw and intentful novel yet" Sunday Times.

UNLESS

Une saison de celibat

Comment raconter une vie ? Comment saisir le lent écoulement du temps et les rares moments d'épiphanie qui jalonnent une existence ordinaire ? Ces questions, au cœur de la réflexion romanesque de Carol SHIELDS, constituaient déjà la trame de La Mémoire des pierres, son précédent livre. Dans Une soirée chez Larry, la romancière se prête à nouveau au jeu de la biographie en traçant le portrait incisif d'un homme comme les autres : Larry WELLER, né à Winnipeg en 1950. Un paysagiste, divorcé deux fois, père d'un petit garçon, que rien ne distingue sinon sa passion pour les labyrinthes de jardin, dédales trompeurs qui ressemblent tant à sa propre vie.
S'adaptant aux circonstances pour répondre à ce que la société attend des hommes, Larry va traverser la spontanéité des années 70, l'enchantement aveugle des années 80 et les difficiles années 90, sans renoncer à sa quête obstinée de lui-même. Son odyssée reflète, avec un humour jubilatoire et une lucidité pitoyable, la condition masculine à la fin de notre siècle.

Une soirée chez Larry

Ce grand récit est un défi aux lois du genre romanesque, puisqu'il se présente comme l'autobiographie d'une femme dont la vie traverse le siècle : Daisy Goodwill, née dans le Manitoba en 1905 et morte en Floride au début des années 90. L'existence de Daisy Goodwill commence sous de funestes auspices : sa mère meurt en la mettant au monde, sans même s'être rendu compte qu'elle était enceinte. Le parcours de Daisy la mènera du Canada aux Etats-Unis : elle connaîtra l'aisance grâce à la brusque fortune de son père, tailleur de pierre désertant les carrières du Manitoba pour participer à la construction des villes du Nouveau Monde. Elle se mariera par deux fois, survivra à ses deux maris, élèvera ses trois enfants, s'émancipera un temps puis sombrera dans la dépression avant de s'éteindre dans une maison de retraite. En appliquant à une existence ordinaire les repères traditionnels de l'autobiographie (enfance, mariage, etc.), Carol Shields réussit un tour de force : hausser au rang de mythe la vie d'une femme anonyme, tout en faisant revivre à travers elle le choc des cultures et le basculement de civilisation au long du siècle. Ciselaut ce magnifique portrait avec un humour jubilatoire, l'auteur démontre que toute vie humaine devient mystérieuse et passionnante lorsqu'elle est observée à la loupe et magnifiée par la magie d'un style.

La Mémoire des pierres

Carol Shields, née Carol Ann Warner le 2 juin 1935 à Oak Park (Illinois) et morte le 16 juillet 2003 à Victoria (Colombie-Britannique), est une romancière canadienne d'origine américaine.

Allez pour de longues promenades, faites plaisir à des bains chauds, remettez en question vos hypothèses, soyez gentil avec vous-même, vivez pour le moment, détendez-vous, criez, maudissez le monde, comptez vos bénédictions, lâchez simplement, soyez.

Finalement, tout est coincé entre une paire de parenthèses ou enterré au fond d'un coffre.

Et pourtant, dans son anxiété, sécurisée là-bas comme une pierre précieuse, elle porte le pouvoir cool et curieux de pouvoir occasionner le monde de façon vivante. La clarté éclate sur elle un spray de petites étoiles. Elle le comprend et le considère comme l'une des astuces de la conscience; Il y a quelque chose de presque luxueux à ce sujet. Le labyrinthe narratif s'ouvre et lui permet de passer. Elle peut être sorti de sa propre vie - elle le sait pour un fait et le savait toujours - mais elle possède, en tant que cadeau compensatoire, la capacité surprenante de rédiger des versions alternatives.

C'est un travail difficile d'être une personne, vous devez le faire chaque jour.

C'est pourquoi j'ai lu des romans: afin que je puisse échapper à mon propre monologue implacable.

Rien qu'elle ait fait ou dit n'était tout à fait ce qu'elle voulait dire, mais sa vie ne pouvait toujours être appelée un monument en forme dans une inclinaison de lumière disponible et réglée sur le mouvement de la musique possible

Nous sommes trop gentils, trop disposés - trop réticentes aussi - en apprenant aveuglément avec une main saisissante mais ne sachant pas comment demander ce que nous ne savons même pas que nous voulons.

Je n'aurais pas pu être romancier sans être mère. Il vous donne un point de témoin unique de la croissance d'une personnalité. C'était une sorte de composante biologique pour moi qui devait venir en premier. Mes enfants ont donné cette autre fenêtre sur le monde.

Pourquoi les hommes devraient-ils être autorisés à se pavaner sous le privilège de leurs aventures de vie, les portant comme une poitrine pleine de médailles, tandis que les femmes sont devenues gris et silencieuses sous le poids de la leur?

La vie d'une femme ne vaut pas une assiette de chou si elle n'a pas senti la vie remuer sous son cœur. Prendre un petit à allaiter, le regarder grandir jusqu'à l'âge adulte, c'est ça l'amour.

Le bonheur est la vitre chanceuse que vous portez dans votre tête. Il faut toute votre ruse juste pour s'y accrocher, et une fois brisé, vous devez entrer dans un autre type de vie.

Je ne pense pas que j'aurais été écrivain si je n'avais pas été mère. Je voulais construire quelque chose qui contenait certains de ces sentiments que j'avais, certaines de ces découvertes ou révélations.

Les mots sont notre vie. Nous sommes humains parce que nous utilisons le langage. Je pense donc que nous sommes moins humains lorsque nous utilisons moins de langue.

Dans une vie longue et saine, ce que la plupart d'entre nous ont, il y a beaucoup de temps.

Il y a des chapitres dans chaque vie qui sont rarement lus et certainement pas à haute voix.

En un jour, j'avais modifié ma vie; Ma vie était donc modifiable. Ce simple axiome n'a pas appelé à l'exégèse; Non, il est entré directement dans ma circulation sanguine, aussi puissante que l'héroïne. Je pouvais le sentir pomper et monter, la façon dont il a égayé mes veines en une sorte de verre. Je m'étais réveillé ce matin-là à l'étroitesse et à la prédestination et maintenant je m'endormais dans la tempête de mon libre arbitre.

Le récit d'une vie est une triche ... même nos propres histoires sont obscurément déformées.

La voix grondante est la sienne, si abrasive et rapide, mais si impuissante à la déplacer.

La plus grande solitude de nos vies évolue de notre réticence à nous passer, nous remuer. Nous amortissons toujours notre temps intérieur, nous permettant le confort du report, des répétitions

Une enfance, c'est ce dont on veut se souvenir. Il ne laisse aucun fossile, sauf peut-être dans la fiction.

Voici une autre année et espérons que c'est au-dessus du sol.

Le silence est parfait, et pourtant un tourment.

Il lui vient à l'esprit qu'elle devrait enregistrer ce flash de perspicacité dans son journal - sinon elle est sûre d'oublier, car c'est quelqu'un qui apprend et oublie toujours et obligé d'apprendre.

Je suis préoccupé par l'inconnabilité des autres.

Ouvrez un livre cette minute et commencez à lire. Ne vous déplacez pas avant d'avoir atteint la page cinquante. Jusqu'à ce que vous ayez enterré vos pensées imprimées. Couvrez-vous de mots. Lavez-vous. Dissoudre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carol_Shields

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